
W S S S f,
buL d application ; guide qui empêche de rien omettre de ce
qui, dans cet examen, peut être utile à nos besoins.
Aulnes et peu faciles à saisir rapidement, à cause du nondire
des faits qu elles embrassent, ces questions sont généralement
négligées, considérées même eomme inuliles. Les fâcheux résultats
de cette sorte de mépris se font sentir dans tous les
traités de pathologie et même de physiologie, p a r la confusion
fréquente entre des actes les plus divers, tels que ceux de nutrition
et de sécrétion , ou encore d’absorption et d’assimilation,
de génération et de développement. Cette confusion conduit
habituellement aux iuterpi'étatioiis les plus erronées dans
un grand nombre de cas pathologiques, et fait accuser à tort
la physiologie d impuissance à nous rendre compte des phénomènes
utiles à connaître pour la tb.érapeutique, De là vient que
j ’ai donné une certaine extension à l’étude dos actes élémentaires
d e là vie organique végétative.
3° Enfin il a pour but de faire connaître un sujet d’une
application beaucoup plus immédiate : il traite de l’anatomie
et de la physiologie des éléments organiques végétaux. On
comprendra que, dans un ouvrage où il est question de Cryptogames
représentés souvent par une seule cellule, il importa
it d’être lixé sur les caractères de celle-ci en général.
Cette description a été faite également dans un autre but. La
connaissance des éléments anatomiques des plantes est indispensable
pour faire l’étude de ceux des animaux; il faut pouvoir
les comparer au point de vue anatomique et à celui delcurs
propriétés; leurs analogies et leurs difléreiices doivent être
connues dans les moindres détails, depuis la substance même
qui en forme les parties, jusqu’à la structure ou l’arrangement
de ces parties (telles que noyaux, graïudatious, etc.). Occupé à
la rédaction d un traite d’Analomie générale, j ’ai souvent senti
la nécessité do ces comparaisons et l’utilité do cette coimais-
sance. J ai fait en conséquence cette description de manière
qu’elle répondît aux besoins de l’anatomie générale des animaux.
Il y avait utilité, car je n ’ai trouvé aucun traité qui
pût satisfaire à ces exigences. A l’exception du T ra ité de la
cellule végétale de Schacbt, aucun livre ne contient une description
complète de la structure des cellules l'égétales, de
leur mode do génération et de leur développement.
.le me propose de publier dans un autre travail les résultats
des recliercbes que j ’ai faites sur la prétendue génération spontanée
des Cryptogames et des animaux les plus simples. Ces ré sultats
sont contraires en tous points à l’idée de la formation
spontanée d’espèces, nouvelles ou non, d’êtres organisés. On
ne devra donc pas s’étonner de voir que j ’ai négligé de reproduire
ou de discuter les opinions plus ou moins vagues, et toujours
sans conclusions sérieuses, émises souvent par plusieurs
auteurs à propos des végétaux croissant sur des animaux vivants.
Cette manière de voir tient surtout à des notions insuffisantes
sur la constitution d e là substance organisée, que peut
seule faire connaître l’étude anatomique des Principes immédiats
animaux et végétaux.
Je traiterai ailleurs avec plus de détails la question de la
distinction entre les animaux et les plantes; ce que j ’en ai dit
en parlant de la substance organisée végétale suffira pour faire
connaître les résultats auxquels je suis arrivé à cet égard. La
conclusion de ces recherches est que cette distinction est toujours
possible, non seulement au point de vue rationnel, mais
encore expérimentalement.
L’atlas qui accompagne cet ouvrage se compose de quinze
planches, dont douze sont nouvelles. Celles-ci, comme les trois
autres qui accompagnaient mon premier travail, sont dessinées
d’après nature en grande partie par moi, et en partie par
M. P. Lackerbauer, dont j ’ai mis à contribution l’habileté et
1 intelligence. Il faut en excepter toutefois celles des plantes
que je n ’ai pu observer, e t dont les ligures m’ont été remises
par les observateurs eux-mêmes ou que j ’ai copiées dans
leurs publications. Je dois également à M. Montagne, do