
« Receptacula tloccosa, raiiiosa, sporidiis in tota superlicie
in tecta. »
Genre S P O R O n u C l IU M , Link.
«Flocci erecti aut ccspitoso-coiiYergeirtes, ramosi, septati,
uniformes, liaud mucedinei. Sporidia libera, simplicia, primo
lloccis intertexta, obtecta, dein inspersa (tlocci ilaccesceutes
facile decumbeiites; sporidia majuscula, pellucida). »
Esp è c e oo. — S PO RO T R IC nU J l {N em a lo yo n um ) B RUN N EUM, Sclicnk (I ) .
Filaments allongés, la plupart ramifiés, formés de cellules
allongées, superposées et réticulées , dont les parois dans
le jeune âge sont incolores, et ensuite brunâtres. Les cellules
sont allongées, plus ou moins renflées en spbère à un
ou aux deux bouts. Les rameaux du Cbampignon peuvent
être observés à plusieurs degrés de développement ; ils sont visibles,
en partie, sous forme d’une petite saillie latérale des
cellules, et en partie composés d’une séxie de cellules courtes
ou longues, simples ou présentant des ramifications. Les filaments
sont non seulement plusieurs fois ramifiés, mais encore
ils offrent de nombreuses conjugaisons. Les jeunes rameaux se
mettent en contact par l’intermédiaire de deux cellules voisines
qui s’avancent l’une vers l’autre jusqu’à contiguïté ; les rameaux
(cellules) sont alors en contact par une ramification transversale
dont la lumière est fermée par une cloison de séparation.
Celle-ci est placée tantôt au milieu de la ramification transversale,
tan tô t vers quelque autre point. Plus tard la cloison
est résorbée ; car, dans la jdupart des cas on ne la retrouve
plus. Ordinairement on ne voit que deux cellules (lilamcuts)
voisines liées l’une avec l’aulre, mais il y a aussi des cas dans
lesquels les conjugaisons mettenl cu communication deux ,
trois, quatre, ct jusqu’à sept tubes. On peut aussi trouver la
(1) Schenk, Ueber die P ilsb ild u n r j im H u eh n c re ie rn [V e rh a n d lu n g e n der
p h y s ik a lis c h -m c d k in is c h e n G e x ils v h a fl in W u e r z b u r g , li rliingen, 1830, iii-8,
t. i , p, 7.3).
conjugaison plusieurs fois sur ia même cellule. La place de
celle-là parait être tout à fait indifférente, car on l’observe
aussi bien sur le bout arrondi de la cellule que sur tout autre
point. Souvent aussi s’accroissent deux cellules siégeant 1 une
à côté de l ’autre sur un espace grand ou court, sans qu’une
cloison soit visible.
Le contenu des vieilles cellules est groupé en masses irré gulières
aux deux bouts de celles-là. On y trouve aussi quelques
gouttes d’buile, ainsi que dans les jeunes cellules. Quelquefois
plusieurs petites gouttes se réunissent en une plus grosse. Le
contenu des jeunes cellules est finement granuleux, se colore
en brun par l’iode, et présente presque toujours les excavations
bien décrites récemment par Nægeli. Si ou les observe longtemps
sous l’eau, elles se soudent l ’une avec 1 autre, et disparaissent
sans doute par pénétration endosmotique d eau. Souvent
Schenk a vu un noyau dans les jeunes cellules ; il est
homogène et pourvu d’un nucléole. Des corps analogues également
colorables par l’iode se voient dans les vieilles cellules
brunes.
Les spores sont sphériques, brimes et dispersées sur les filaments.
Scbenk leur décrit uu uoyau rond, bien évident, sans
nucléole. Il n ’a pu suivre leur développement.
R e m a r q u e s .— Il e s t f â c h e u x p o u r ce t te d e s c r ip t io n d e n e t r o u v e r in d iq u é e
au c u n e d ime n s io n d e s p a r t ie s d é c r i te s . Il es t à r e g r e t t e r aus s i q u ’il n ’y ait
dan s ce cas n i d ia g n o s e d e l ’espèce , n i c omp a r a i s o n a u x e spèce s vois ine s .
S c h e n k a t ro u v é cc Cl iamp ig n o n d a n s n n oe u f d o n t le b l a n c é t a i t c h a n g é
en line ma s s e g é la t in e u s e d ’un b r u n n o i r â t r e . Le j a u n e p a r a i s s a i t in t a c t ;
il n e p r é s e n t a i t p o u r t a n t a u c u n e cel lule v i le l l in e , ma i s d e s g o u t t e s d ’h u i le
et des c r i s t a u x d e m a r g a r in e n a g e a n t d a n s u n l iq u id e j a u n â t r e .
S c h c n k c ro i t à l a g é n é r a t i o n sp o n ta n é e d e s C h am p i g n o n s ; p o u r t a n t il n ’a p po
r te p a s ce fait c om m e u n e n o u v e l le p r e u v e , p a r c e q u e , b ie n q u e la c o quil
le d e l ’oe u f fût in ta c te , à ce q u ’o n lui a d i t d u mo in s , il ii’a pas p u c o n -
.slatcr l u i -m èm e c e (ai t. Il a dm e t d e p lu s la p os s ihi l i lé d e la p r é s e n c e d e s
spore s d a n s l ’o v id u c ie c t l e u r o n g lo b em e n t p a r r a l b um c n a v a n t la f o rm a tion
d e la coqui lle.