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Sur la côte du pays des Lefti (x ) ;
Samarandc.
Pagrafa.
Sobanniyfi, ojlia.
Pithonobafle Emporium,
A cadra.
Zaba , ville, »
Dans le grand, golfe qui eft auprès du grand
promontoire,
Thagora.
Balonga, métropole.
THroana.
Donnez, fl. oflla.
Corgatha, métropole.
Sinda, ville.
Pingrafla.
Dorïi, ƒ?. oflla.
Aganagara,
Seri, y?, jty n
Alius Fons (2).
Les bornes du grand golfe étoient le pays des
Sines.
Les montagnes de cette partie .de l’Inde étoient :
Le Bepyrrhus Mo ns.
Le Mezandrus Mons.
Les monts Dobaffî.
La partie occidentale du mont Semanthinus.
Ptolemée indique enfuite quelques,fleuves qu'il
ne nomme pas.
Le fleuve Seras prenoit fa fource au mont Se-
’ manthinus. i
Les fleuves Daonas & Dorias prenoient leurs
fources aux monts Darhaffi. Il y avoit aufîi le
fleuve Sobannus.
Les Tangani étoient dans les terres, à l’eft du
Gange.
Le Surabus arrofoit leur pays.
Ils a voient pour villes
Sapolus.
Storna.
Eorta•
Rhappha.
Au-deffous d’eux étoient les Marundez, qui
s'étendoient jufqü'aux Gangaridee.
Ils avoient pour villes à l’eft du Gange,
Borczta.
Sorygaça.
Tondota•
Elidna.
Aragara.
Talariga.
Entre les monts Jmaiis & Bepyrrhus étoient les
Tacorczi, peuples fort reculés au nord.
Au-deffous étoient les Coraucali, puis les Pafl-
fladez.
Au-deffus du Maranirus , les Pladez , appelés
aufli Bafadez.
Au deffus de la C rrhadia, près le mont Maan-
drum, étoient les Zamirez anthropophages.
C1! Le texte porte Aur»» La traduûion ajoute
five Piratarum. La traduction italienne : dd Paejc de c
Cprfali.
,(2)Ptolemée ne le nomme pas.
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La Reflet Atirea, fituée près le pays appelé
Btfynflùs ; elle écoit au-deffus de la Regio Ar-
gentea.
Entre les monts Bepyrrhum & les'monts Do-
vers le nord, étoient les Anindchez.
Au-defTous d’eux étoient les Indaprathez près les
Iber 'mgez , les Labafez, & jufqu’au Mtzodrum, les
Nangologtz ( 3 ).
t Entre les monts Dabafli & les bornes du pay s des
Sinez, les peuples les plus au nord étoient les
Cacobez ; au-defloiïs d’eux les Bàflannarez ; puis la
région Chalcms, abondante en airain.
Au-deffus de cette. région, jnfqu’au Màgnus
Sinus, on trou voit les Codînez & les Bar ce, les
Indi & les Doanez , vers un fleuVe de même nom.
Après eu x , & près du pays des Leflonik toiént
des pays montagneux, habités par des tigres &
des éléphans;
Ceux qui habitoient le pays des Lefloni ou py-
rates, étoient nommés Ferini ils habitoient. des
cavernes, & fe couvraient de peau d’Hippopotames.
Les villes qui fe trouvoient loin du Ganges,
étoient :
Lampura.
Urathinez.
Canoflira.
Suannagura.
Caffida.
Sagoda. •
Êldana.
Anina.
Afanamara,
Saint ha.
Archinara.
Le pays nommé Randamarcotia3 où étoient,
Sittèberis.
Tri g lypton Régi a, appelée
aufli Trilmgum (4).
Lariagara'i
Rhingiberi.-
Agimytha.
Tomara.
Daflma. *
Mareufa , métropole ,
appelée aufli Malihura.
Iafyppa. •
Barenathra. •
Nardus.
Athenagurum.
Mamezna.
Tofeile, métropole.
Alofanga.
Adifaga.
Cirrara.
Pariflara.
Tugma, métropole.
Arifabium.
Pojînara.
Pandajfla.
Dans la Cherfonnèfe d'or.
Balonca.
Cocconazra.
Tharrha.
Palanda.
Les îles qui avoifinoient cette partie de l’Inde
étoient Bazacata.
Saline , où étoient les Aflmatez.
Il y avoit trois îles appartenantes auntrSindez t
anthropophages,
(3) Ptolemée avertit que ce nom fignifie MundusNudus.
(4; Ptolemée dit que l’on rapportoit que les poules y
avoient de la barbe, 6c qüè les corbeaux, ainfi que les
perroquets, y étoient blancs,
Bonccfortunez.
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'■ Bons. Fortunée.
Les Barufflez, au nombre de cinq.
Hordei infula, ou labadius, où étoit Argentea
métropole.
Les trois îles appelées Saiyrorum influiez, habitées
par des hommes ayant des queues comme des
fatyres.
Au-delà étoient dix îles ( 1 ) , fur lefquelles fe
jetaient les vaiflfeaux, dont les parties étaient affem-
blées avec du fer.
Ceux qui habitoient les Manioloz ( 2 ) étoient
anthropophages.
On fent bien qu’il eft de toute impoflibilité de
retrouver l’Inde moderne, dans tout ce détail donné
par Ptolemée ( 3 ). Il n’y avoit pas de mémoires
affez exaéls ; les longitudes n’étoient pas affez
bien connues ; les noms étoient défigurés. Cependant
on trouve de temps en temps des rapports
que j’aurai foin de faire remarquer.
L'Inde ancienne, félon M. d*An-ville.
t°. Parties de l'Inde qui renferment Y Indus,
nommées Indifcythia.
Cette première divifion eft comprife entre le
35e deg. de lat. au nord, & à peu près le 25e
au fud : elle commence à l’oueft du 65e de long,
du méridien de Paris, & s'étend jufqu’au 78 e.'Elle
forme une efpèce de quarré un peu alongé du nord
au fud.
N. B. ( 4 ) On voit que cet efpace eft ce qui
actuellement renferme au nord les Afghwans, dans
le Caboul ; une partie du Lahôr, le Moultan, dans
ces deux dernières provinces on trouve les Pelvis,
la province de Bahkor, une partie de celle d’A-
gimère, de Joud, d’Aoud, & enfin le Guzerar.
Fleuves. Le principal fleuve de oette partie étoit
l ’Indus. "UIndus offre ici deux fources , l’une
eft tout-à-fait au nord-eft dans un angle formé
par une chaîne de montagnes. Ce fleuve coulant
vers le fud oueft, arrofoit le pays des AJflacani,
•jufqu’à la ville de Majfldgs : alors prenant fa direction
au fud, il coule jufqu a la mer. L’autre
■ branche, qui porte aüfli le nom d'indus, ayant fa
fource à peu près au fud-eft de la précédente , en
eft féparée par des chaînés de montagnes. Il paraît
que c'eûflIndus d’Arrian, ( le Dirdana , ou plutôt
.Tchenaw) , il coule dans la même direction ,
& va s’y joindre près la ville de Taxila.
Avant cette jonCtion , l 'Indus avoit déjà reçu
du nord le Gurus, ( Devaveh ) venant du nord-eft,
(1) La tradudion port® Ma-iioLz appelstez. Msis ls grec
ni la verfion italienne ne le difent pas.
(2) Ici le texte les nomme.
(3) Je ne donne, pas l’Inde de Pline; cela ferait fuperflu.
Mais oû verra que M. d’Aiiville s’en eft beaucoup aidé
-pour ce qui va luivre.
• ^ (4) Je m’aiderai dans ces N. B.-des connoiffances que
4’on a eues fur l’Inde depuis M. d’Anville, par le major
Renell & la nouvelle géographie de l’Inde,
Géographie ancienne. Tome 11,
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& YEndfpla, ( Behat, appelé aufli Hetzarah ) venant
du nord-oueft.
Depuis la jonCtion à Taxila, Y Indus recevoit
à fa droite, i° . un fleuve fans nom qui s’y jette
près de Peucela. . . . le Coês ou Coas ( le Cow )
venant de la chaîne du Paropamiflus au nord-oueft,
& recevant par fa droite, à Nagara, le Cophes:
on trouve encore fur la droite un autre fleuve,
mais fans nom, & arrofant le pays des Oxydracee,
dont la ville étoit cependant fur la gauche de
Y Indus, Affez loin de Y Indus , à l’oueft , on trouve
deux fleuves moins confidérables, & allant du
nord au fud fe jeter à la mer ; ce fon t. . . .
YArabius, chez les Arabii : & le Romerus, chez
les Oritcz,
A fa gauche Y Indus recevoit. . . . le Suaflus
(Swat), dont la fource était moins éloignée que
celle de Y Indus, mais qui couloit aufli du nord-oueft
au fud-eft.....l’aùtre Indus dont j’ai parlé plus haut.
VHidaflpes ( Shantrow ) , dont la fource était dans
- la région appelée Sabiffla, & qui fe grofliffoit des
eaux du Soamus (Tshamou), coulant dans la même
région. Après avoir fcrrofé les villes de Bucephala
& de Niccza, fituées en face l’une de l’autre,
, l’une à droite, l’autre à gauche, YHydaspes recevoit
à fa gauche YAceflines (Ra ve i), & couloit jufqu’à
la ville appelée Mallorum Oppidum : là, il recevoit
par la gauche YHydraotes (Boeah). Ces fleuves
réunis ailoiëht fe rendre hYIndus, au lieu où étoit
une ville nommée Alexandrin, à laquelle M. d’A nville
joint ces mots ad conftuentem Acenis. . . . J
UHyphafis (Caül), venant, comme les précédens,
des monts Emodi, coüloit d’abord vers le fud-oueft ,
puis remontant vers le nord-oueft, fe féparoit en
deux branches , dont une alloit joindre YAcefinef
& l’autre, allant vers le fud , joignoit VIndus au
lieu où fe trouvoit une autre Alexandrin : cette
difpofition laiffoit entre les deux dernières branches,
dont je viens de parler, & Y Indus, une
efpèce d’île ou de méfopotamie ( 5 ) : de - là
jufqu’à la mer YIndus, ne paraît pas recevoir de
fleuve ; , . affez loin de ce fleuve, à l’e f t , on
trouvoit YOrbadari (Pudar ou Paddor), dans la
partie du fud-eft : il fe rendoit au fond du Canthi-
Colpus ( golfe de Sindi ). . . Quant à l’Indus, il
fe divifoit à la ville de Patala ou Pattala ( Tatta-
Naga), fituée à quelque diftance de la mer, en
plufieurs embouchures, fur la plus occidentale
desquelles fe trouvoit le Barbaricum Emporium.
Villes. Les villes connues dans cette partie i
étoient à l’oueft & à l’eft de Y Indus.
Celles qui fe trouvoient fur le fleuve à fa droite,
commençant par le nord, étoient Mafflaga ( Afch-
Nagar).
(y) J’emploie ici cette expreffion, & il me femble que
l’on pourrait l’adopter pour défigner un pays efttouré de
fleuyes, & qui eft différent d'une île formant un petit
elpàce de terre au milieu de beaucoup d’éaux.