
258 L A R Venant de Céfarée de Cappadoce , & en allant
vers Anazarbe.
LARASSA ou L a r a s a , ville d’Afie, dans la
Médie, peu loin d’Ecbatane, félon Ptolemée.
LARBORUM, ville ipifcopaîe de l’Afie mineure.,
dans la Carie, félon la notice de Léon-
le-Sage.
LARCURIS, ville de l’Hifpanie, au nord-eft
de Sifapo.
L A R DÆ A , lieu vers la Moefie, félon Nicétas,
cité par Ortélius, thefaur.
LARENDANI, peuple de l’Arabie heureufe,
félon Pline , L. v i , c . 28.
LARENS1S , fîège épifcopal d’Afrique, dans la
province Proconfulaire. Il en eft fait mention dans
l ’hiftoire des Vandales.
LARES ou L a r is , ville de l’Afrique propre,
félon Ptolemée*, L. i v , c. y. Il la met dans le
territoire de Cirthe.
L A R G A , lieu de la Gaule. Antonin le met
entre Epamanduadurum ( Mandème ) & Mons BrU
fiacus. ( Briffac ). M. d’Anville croit que ce lieu
étoit à l’emplacement où fe trouve aujourd’hui
Largitzen.
L A R IA G A R A , ville de l’Inde, au - delà du
Gange, félon Ptolemée, L. v u , c. 2.
LARIBUM, ville de l’Afrique propre. On penfe
que c ’étoit le même lieu que Lares.
LARIBUS COLONIA ( Lorbufs ) , colonie romaine,
en Afrique,' félon l’itinéraire d’Antonin.
Elle étoit fituée fur une éminence, à cinq lieues
à l’oueft-fud-oueft de Thiburficumbure , & à cinq \
lieues au nord-eft de Sicca ( Schaw ).
LARICE (Guçerat), canton avçc de grandes
dépendances, & adjacent à la mer, félon Ptolemée
, qui le compte pour être de l’Isdo-Scvthie.
(M . d’A n v ille ). - ;
L a r ic e , lieu de la Norique, fur la route d’A-
quilée à Lauriacum, félon l’itinéraire d’Antonin
à cinquante-quatre mille pas de la première. '
LARICES , peuple de l’Inde, en-deçà du
Gange, dans le pays de Larice, félon Ptolemée
Z . v i i f C . t .
LARIENSES, peuple qui fut détruit par un
tremblghient de terre, félon Strabon. Ortélius,
thefaur. foupçonne que ce peuple étoit dans la
Grèce.
LARIGNUM, fortereffe proche des Alpes,
félon Vitruve, L. 1 1 , c. 9. Il dit que Céfar en
fit le fiège, & que ce château étoit défendu par
une tour faite d’un bois incorruptible. *
LAR1N A , ville des Laviniens, félon Etiende
de Byfance.
LAR1NATES , furnommés Frentani, peuple
d’Italie,dans la Pouille. C ’eft ainfi que Pline nomme
les habitans de Larinum.
LAR IN E, nom d’un village de l’Epire, félon
Athénée.
L a R
L a r in e , fontaine de la Grèce, dans l’Attique ;
félon Pline.
LARINUM ( Larino ) , ville d’Italie, dans le
Samnium, vers le fud. Elle a eu le*titre de municipale.
L a r in u m ou L a r in a , ville d’Italie, fur la rive
droite du Tiferno. Ptolemée dit Larina.
LARIS , ville d’Afrique, félon le texte de Saluée
, qui en parle dans fon hiftoire de la guerre
de Jugurtha. Mais on croit que le nom étoit Lares,
& qu’il a mis en cet endroit Laris pour Lares,
comme ailleurs omnis pour omnes.
L a r is . Guillaume de T y r nomme ainfi une ville
maritime, entre l’Egypte & la Syrie, dans un défert,
Ortélius, thefaur.
L a r is , fleuve de l’Italie, félon Cluvier.
LARISSA, ville de la Theffalie, fur la rive
droite du Pénée, à dix milles au-deflous d’A trax,
au-deffous & à l’eft de l’embouchure de YApidanos
dans le Pénée, à quarante-quatre milles de Démé-
triâs, & à vingt-quatre de Dium.
Ce fut dans cette ville que fe retira Acrifius,’
roi d’Argos, poùr éviter la mort, dont l’oracleN
l’avoit menacé. Mais Teutanias, roi du pays, étant
mort fur ces entrefaites, Perfée vint pour combattre
aux jeux qui fe célébroient, félon l’ufage,
après la mort de ce prince. Acrifius , qui afliftoit
à ces jeu x , fut tué d’un coup de difque pat?
Perfée (1).
Lariffe avoit toujours tenu un rang difiingué
entre les villes de la Theffalie. Mais elle étoit
fort déchue du temps de Lucain. Elle fubfifte encore
aéluellement & porte le même nom.
L a r is s a ou L a r is sæ , ville d’E olie, dans l’A fie
mineure. M. Larcher dit, d’après les anciens, fituée
entre Phocée & Cyme. Mais je crois qu’il faut
adopter la pofition donnée par M. d’Anville, qui
la place au fud-eft de Cyme & à l’eft de Phocée,
faifant, avec ces deux villes, le troifième point
d’un triangle. Il ne faut pas la confondre avec
une autre LariJJa dans le territoire d’Ephèfe. Strabon
la furnomme Phriconis (a).
Xénophon la nomme Y Egyptienne, parce que
c’étoit une des villes que C y ru s , premier roi de
Perfe, avoit donnée aux Egyptiens.
L a r is s a , ville de l’A fie , fur le bord du Tigre;
Xénophon dit qu’elle étoit grande & déferte, &
que les Mèdes en étoient anciennement les maîtres.
Le roi de Perfe afliégea cette -ville dans le temps
que les Perfes enlevoient l’empire aux Mèdes,
fans pouvoir la prendre ; mais le foleil ayant difparu
(1) Cette mort fait le fiijet d’une tragédie de Sophocle
intitulée Acrifius ou les Larifféens ■, il n’en relie que
quelques fragmens que l’on trouve dans Stobée, dans
Etienne de Byfance, au mot A » t<ov , & dans Athénée.
(2) Ce furnom de Phriconis donné auffi par Hérodote
à Cyme, venoit de quelques Grecs du Peloppnèfe établis
dans ce pays , après avoir chez eux habité fur
le mont Phriconis.
1 A R comme s’ il fe fht enveloppé d’un nuage, les habitans
perdirent courage & la ville fut prife.
L a r is s a , ville de Triphylie, dans la partie fep-
teiitrionâle, au nord de Myrtuntium, fur le fleuve
Lariffus, & tout près des frontières de l’Arcadie.
L a r i s s a , ville de l’A fie, dans la Syrie. Elle
étoit fur le bord du fleuve Orontes, au fiid-eft de
la ville d'Apamea, vers le 34e ^eê* 5° de
latitude.
L a r is s a , ville de Tile de Crète, félon Strabon.
L a r is s a , furnommée Crémafle, félon Strabon.
U rapporte qu’elle étoit aufli nommée Pélafgie ,
quoique fituée hors de la Pélafgiotide. *
Tite-Live la place au bord de la mer, entre
Echinus & Antron. Euftathe & Porphyrogénète,
cités par Ortélius, difent qu’anciennement elle
avoit été appelée
L a r is sa , fortereffe de la Theffalie, près du ;
mont OJJa, & différente de celle qui étoit fur le
Pénée. Etienne de Byfance les diftingue.
L a r is s a , ville d’Italie, dans la Campanie.
Denys d’Halicarnaffe rapporte que les Pélafgiens
prirent fur les Arunces, une grande partie de la
Campanie; qu’ils y bâtirent des villes, entre autres
Lariffe y qu’ils nommèrent ainfi à caufe de la capitale
du Péloponnèfe. Il ajoute que, de fon,temps,
elle étoit déferte & ruinée.
LARISSE , citadelle du Péloponnèfe, dans
l ’Argolide , félon Strabon & Etienne de Byfance.
LARITENSIS, LARITANUS, fiège épifcopal
d’Afrique, dans la Numidié, félon la conférence
de Carthage.
LARIUS ( le lac de Cofme)9 lac de la* Gaule
tranfpadane, à l ’eft du lac Verb anus. II. étoit, en
grande partie , hors de l’Italie.
Paul Diacre nous apprend que dans le moyen
âge il fut appelé lac Cornmacius ou Comacenus.
Pline le jeune avoit une très-belle maifon fur
le bord méridional de ce lac.
LARNENSES, peuple de l’Hifpanie, dans la
Tarragonnoife. Pline donne ce nom aux habitans
de la ville de Larnum, fituée fur la rivière du
même nom.
LARNIA. Sozomène nomme ainfi un lieu qu’il
attribue à l’Etrurie ; mais il paroît que . ce nom
eft une faute, & qu’il faut fubftituer N arma.
LARNOS, île déferte , fur la côte de la Cher-
fonnèfe de Thrace, vers l’île de Samothrace, félon
Pline, L. i v , c. ii.
LARNUM, rivière de l’Hifpanie tarragorfnoife,
félon Pline, L. m , c. y.
L a r n u m , ville de l’Hifpanie, dans la Tarra-
gonnoife , fur la rivière de même nom, félon
Pline.
LARONUM, ville d’Italie, fur la voie Flami-
nienne, affez près de N ami, félon Strabon.
LARTHENIANUM, ville de l’Italie, dans l’Etrurie.
On la nommoit auparavant Enianum.
LARTHES, rivière de TItalie, félon un fragment
de l’itinéraire é’Antonin.
L A S 1 5 9
LA R TO LÆ A TÆ , peuple de l ’Hi'fpame, dans
la Tarragonnoife, entre les Pyrénées & 1 tore .
Il «toit contigu aux Lacétaniens, félon Strabon,
LARUNESIÆ, île de la Méditerranée, lur la
côte de l’Afrique proprement dite, félon Ptolemee %
L . i v 9c.3 ; ■ , ,
LARUS, montagne voifme de la colonie nommée
Claudia, auprès de la rivière Adum, aux confins du
peuple nommé Tegurinifélon Hygin, de lirait*
co n flitj p. i 6 f . t .
LA R YM N A , ville de la G rèce, dans la Béotie.'
Elle étoit fituée fur le bord de la mer, au pied du
mont Ptoüs. On y voyoit un temple de Bacchus»
où le dieu étoit repréfenté debout. Il y avoit un
lac près de cette v ille , & au deffus, des montagnes
couvertes de bois. Paufanias, L . i x 9 B eo tic•
C LÀRYSIUS , montagne du Péloponnèfe, dans
la Laconie, félon Paufiinias, qui dit que l’on y
célébroit annuellement une fête en l’honneur de
Bacchus, à qui elle étoit confacree. Cette rron-
tagne* dominoit la plaine de Mingonium, qui etoit
vis-àrvis l’île;de Cranaè.
L A S , o u , félon Homère, L a a s . La ville qu Homère
nomme Laas , eft appelée Las par Strabon ,
Paufanias, Scylax , &c. enfin, il paroît qu il eft
le^ feul qui ait redoublé la voyelle. Cette v dl©
étoit à peu de d^ance de la mer, fur la cote
occidentale du gcme de Laconie, au fud-oueft d©
Githium. La ville de ce nom dont parle Homere,
ne fubfiftoit plus au temps de Paufanias ; car j©
ne doute pas que ce ne'loit d’elle dont parle cet
aiitenr, & qui avoit exifté fur une élévation peu
éloignée de la ville nouvelle. Dans cette ancienne
ville il y avoit un temple de Minerve, bâti, difoit-
o n , par Caftor & Pollux, en aôion de grâces da
leur retour de la Colchide. Strabon dit qu’ils a voient
pris cette ville d’affaut, & que de-là ils avoient
reçu le furnom de Aetr7repO‘cu ou de deftrufteurs de Las»
Il appuie fon fentiment d’un vers de Sophocle,
Cet événement avoit probablement précédé la
conftruélion du temple. Au temps de Paufanias
on ne voyoit plus que les ruines de ce temple,
une ftatue d’H^rcule & un trophée érigé à l’oc-
cafion de la défaite de Philippe, lorfqu’il fit une
irruption dans la Laconie; Je ne dirai rien ici de la
nouvelle ville de Lâs. ?
L a s , ville de la Laconie, au fud d'Ægyoe.
Il y avoit eu une première ville de ce nom,
fur une élévation tout proche, & dans laquelle
étoit un temple de Minerve. Afïa9 bâti, difoit-on ,
par Caftor & Pollux , en aftion de grâce de leur
heureux retour de la Colchide. Les ruines de ce
temple , une ftatue d’Hercule & un trophée
érigé à l’occafion de la défaite de Philippe , lorfqu’il
fit une irruption dans la Laconie , étoit tout
ce qu’il en reftoit au temps de Paufanias.
La nouvelle ville dont il eft queftion dans
cet article, avoit une fontaine appellée Knaco , à
caufe' de fon eau jaunâtre. Près de cette fontaine;
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