J«0 H Y S \ ( in catal), porte T pivn, c’étoit une vîlle qui apparfe-
lîoit aux Béotiens ; elle avoit été fondée par
Ny&éus, père d’Antiope; fon territoire étoit voifin
de l’Aulide.
H Y R IA , lieu d’A fie , dans l’Ifaurie , auürès
de Séleucie, au bord du Calycadnus, félon Etienne
le géographe.
HYR IE, petite ville de Grèce, dans la Béotie ',
félon Pline, L. i r , c. 7. ( Voyeç H y r i a ).
H y r ie , ancien nom de l’île de Zante félon
Pline, L. i v , c. 12.
HYRINI. Pline nomme ainfi les habitans
d'Uria.
HYRIS , promontoire d’A fie , dans la Propon-
tide, aux environs de Chalcédoine, félon Etienne
le géographe.
HYRIUM , ville de'la Pouille daunienne, en
Italie, félon Ptolemée, L. 111, c. /. La même,
ce me femble, qu'Hÿria.
HYRMÏNE , en grec Y'pfluin ; la pofition de
cette ville n’eft pas bien indiquée dans les auteurs :
Paufanias dit feulement que cette ville fut bâtie
par Aétor,' qui lui donna le nom de fa mère.
M. d’Anville a donné le nom d’Hyrmine au promontoire
où fe trouve Cyllènë, entre celui que
l ’on nommoit Araxum , au mord-eft, & celui de
Chelohites, au fud-eft : Strabon dit en effet qu’elle
avoit exifté près du cap Cyllène : on n’en voÿoit
plus que la place & une efpèce de cap qui en
confervoit le nom.
HYRNETHIUM,campagne couverte d’oliviers,
au Péloponnèfe, dans l’Argie, auprès d’Epidaure,
félon Paufanias, L. 1 1 , c. 28.
HYRSEMES, ou ville du Soleil, ville de la
Paleftine, dans la tribu de D an , félon le livre
de Jofué, c. ip , v. 40.
HYR TACU S , ou H y t a c in u s , ville de Crète,
félon Etienne le ,géographe.
HYSE IS , île des Ethiopiens , félon le même.
HYSBE, ville de.la L yd ie , félon Etienne le
géographe.
H YSEAN A , ville de l’Illyrie, félon le même.
H Y S IÆ , ou H y s ie s , ville de la Béotie, peu
éloignée de Platée & du mont Cithéron, vers
l’eft, dans la partie appelée Parafopia. On n’en
voyoit plus que les ruines au temps de Paufanias,
avec un temple d’Apollon bâti à demi. Près de ce
temple étoit un puits, qui, difoit-on, communi-
quoit la vertu prophétique. Au moins, félon les
Béotiens, ceux qui autrefois buvoient de fon eau,
avoient le don de prédire l’avenir. (Paufanias,
in Beat, c ,2). Strabon dit que c’ étoit une colonie
H Y T
des Hyrieiïs, ou habitans d’Hyria, fur l’Eurîpdj
Hy s iæ , ou Hysiees, bourg de l’Argolidé, au
confluent de deux petits fleuves, YEraJïnns & le
Phryxus, & à l’oueft de Genefium.
Les gens du pays prétendoient que c’étoit près
de ce lieu que s’étoit donné le combat dont parle
Paufanias a l’article de Cenchréé. Des offemens
trouvés en terre avoient peut-être donné lieu 'à
cette erreur. La haine des Argiens & des Lacédémoniens
s’étoit fans doute fignalée en vingt endroits
différens; mais chacun prétendoit avoir dans
fon territoire le champ le plus fameux de tous
ces petits combats.
Hys iæ , ville d’Arcadie, félon Etienne le géographe,
qui cite Phérécyde.
Hy s iæ , ou plutôt Hy s ia , ville capitale des
Parthes, félon Artêmidore, cité par Etienne le
géographe.
HYSIATES, habitans d'Hyjîce, ville du Péloponnèfe
, dans l’Argie, félon Strabon , L . i x , p. 404.
HYSSUS, port fur le Pont-Euxin , félon Ptolemée
, L. v , c. 6 , qui le met auprès de Trébi-
zonde, dans le Pont Cappadocien, entre Céra-
fonte & Pharnacie. Arrien, peripl. Ponti-Euxlni,
p- 6 , edit. Oxon. dit : les rivières que nous avons
trouvées en notre chemin, après avoir quitté Tré-
bizonde, font, i°. l’Hyffus, dont le port qui eft
à fon embouchure porte le nom : il eft à cent
quatre-vingts flades de Trébizonde.
Hÿssus ( Horchid) , fleuve de l’A fie , dans la
Colchide. Il avoit fa fource dans la partie occidentale
des monts Paryadres, & alloit fe jeter
dans le Pont-Euxin, à l’eft de Tripolis, & à l’oueft
de Trapeçus.
Ptolemée fait mention de ce fleuve.
Hyssus. Dorothée, cité par Ortélius, thèfauK
nomme ainfi un port de l’Océan, dans l’Ethiopie
intérieure, où il dit que l’apôtre faint Mathias
prêcha l’évangile.
HYSTASPÆ, nation d’entre les Perfes, félon
Etienne le géographe. Ortélius conje&ure que c’eft
pour Hydafpoe, ceux qui habitoient au bord de
l’Hydafpe.
HYSTOAS , ville de l’île de Crète, félon Ger-
manicus, in Aratum.
HYTAN IS, rivière de la Carmanie, félon Pline,
L. v i , c. 23, qui dit qu’elle a quelques ports, &
qu’elle eft fertile en or.
H Y TEN N A , ville de la L y cie , félon Etiennç
le géographe.
H Y TM ITÆ , peuple voifin de la Liburnie,
félon le même,
161
I A C I A M
N B La difficulté qui fe rencontrait à fiparer tes mots commençant pari ou par } , félon
1 . ■ *' , f 7 . „»/*;/<■ étaient enfuite vrononces tn françois , a
au*ils venoient
I a BADII INSULA W Æ m Ptolemée parle
de cette île , & dit qu’elle eft très-abondante en
or. Il donne le nom d'Argentea à la capitale de
Pîle. Sa pofition paroît répondre à celle d Achem.
N. B, M. d’Anville, dans le fupplément a fon
mémoire fur l’Inde (p. ipf ) , dit : « dans la ve£
fton latine de Ptolemée, le nom dlficM'i« eft
fuivi d’une interpellation en ces termes : hoc eft
Hordei lnfulà. Il parle de cette verfton comme ii le
texte n’avoit pas le même fens, & cherche enfuite a
donner du poids au fens de la verfion, par la raifon
qu’elle eft ancienne. Je ne fais de quelle édition
ce favant faifoit ufage ; mais je trouve le texte grec
conforme à la vérfion de mon- édition. On y lit
Istj3aS'ik 0 rnpi.cttvei xpiffiï tërof , ce^ qui, mot-à-
mot, peut fe rendre ainfl : « ce qui lignifie l’île
« d’orge ». La verfion n’a donc fait que rendre le
texte.
JABES DE G A L A A D , ville de la Paleftine,
dans la demi-tribu de Manaffé, au-delà du Jourdain.
Elle étoit fituée dans le pays & au pied des
montagnes de Galaad. Eufèbe la met à fix milles
de Pella: en allant vèrs Gerafa, • ^ >
JABIS, v ille , félon Etienne, qui cite Jofeph.
La même fans doute que Jabes. .
'JA BO CH , torrent de la Paleftine, au-delà du
Jourdain. Il avoit fa fource dans les montagnes
de Galaad, & alloit fe perdre dans le Jourdain, au
midi & près de la mer de Tibériade.
lemée,,Z. v i , c. 7.
IARUDA , ville de l’A fie, dans la Sy r ie , ou
plutôt dans la Phoenicie du Liban. Elle étoit au
l pied & dans la partie feptentrionale d’une chaîne de I
montagnes. Elle étoit au nord-oueft de la ville dev
Damafcus, vers le 33e deg. 4«; min. de lat. . Jaruda, ville épifcopale d’Arabie.,Gennadius-,
fon évêque, fouferivit, l’an 325, au premier concile
de Nicée. Quoique ; cette ville foit donnée
comme appartenant.à l’Arabie, je ne, dpute nullement
que ce ne foit par une extenfion de jurif-
diélion eccléfiaftique.
JA CC A , ville de l’Hifpanie , dans l’intérieur
du pays des Vafcons, félon Ptolèinée.
JACC E TANI, peuple de l’Hifpanie, dans la
Tarragonoife , félon Ptolemée.
JA CH UR A , ou Cachura î ville de T A fié ,
dans la Grande-Arménie, félon Ptolemée. *
JACOB {lepuits de). Il étoit eri Judée, dans la
Géographie ancienne. Tome II.
tribu d’Éphraïm, dans un champ qui étoit au midi
de la ville de Sichem, & que l’on nommoit auffi
le champ de Jacob.
Jacob donna ce champ à Jofeph par préciput.
C ’eft près du puits de Jacob; que J. C. parla
à la Samaritaine. Jacob ( le gué de) , gué de la Paleftine ,au-deffus
de rembouchure du Jourdain, dans la mer de
Tibériade, & au-deffous de Céfarée de Philippe.
JACTERENSIS ,. liège épifcopal d’Afrique ,
dans la Nuraidie, félon la notice d’Afrique;
JAD ER , nom d’une rivière de la Dalmatien
Selon Vibius Sequefter, elle coule près de Salone,
& fe jette dans la mer Adriatique.
JAD E R A , ville & colonie de la Liburnie, félon
Ptolemée & Pline. Ce dernier la place à cent
foixante mille pas de Pola.
On lit fur une médaille de Claudius : Claudia
Augufta, Félix Jadera; & une médaille de Juftir.
nien porte : Col Augufta Jadera.
- JA D I , ou R h adi , village de l'Arabie heureufe ;
félon Ptolemée.
JADO NÏ, peuple de l’Hifpanie, dans la Tarragonoife,
félon Pline. Il étoit dans le département
de Lugo , & au voifinage des Arrotrèbes.
JA G A TH , ville d’Afrique, dans la Mauritanie
tingitane, félon Ptolemée.
JAGUR, ou Jadur , ville de la Paleftine, dans
la tribu de Juda, félon Jofué.
JAIR, pays de la Judée, qui faifoit partie de
la demi-tribu de Manaffé, au-delà du Jourdain.
Ce pays avoit reçu ce nom de Jaïr, fils de
Manaffé. Il appartenoit au royaume de Bafan.
Jofué, c. 13, ,v. jo .
JALÎSSUM, ville qui étoit fituée fur la côte
occidentale de l’île de Rhodes, vers le nord. Hérodote
dit qu’elle avoit été fondée par les Danai’des.
Cette ville fut très - fortifiée à l’occafion de la
guerre du Péloponnèfe. Strabon n’en fait qu’un
village ; il dit'cependant qu’elle avôit une citadelle.
IALY SU S, ou Ialyssos , ville fituée dans la
partie nord-oueft de l’île de Rhodes. Les habitans
de cette ville furent tranfportés à Rhodes, ainfi
que ceux de Lindus & de Camiros, la première
année de la quatre-vingt-treizième olympiade.
JAM BA, ville de l ’A fie , dans la Babylonie,
félon Ptolemée. Elle étoit fituée du côté des ma-
I rais, vers l’Arabie dé%rte.