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G rè ce , dans 1 Attique. Elle étoît de la tribu
CEoéïde, félon Etienne de Byfance.
Diodore de Sicile place ce lieu à cent flades
d’Athènes.
PHYLACE. Il y a eu plufieurs villes de ce nom.
Celle dont fait mention Homère dans le 202e vers
du catalogue , étoit certainement en Theflalie ,
& Strabon l’indique aufli au voifinage des Maliens
; mais on ignore fi elle étoit près du golfe
ou dans l’intérieur. Par cette raifon M. d’Anville
n’a pu lui donner de pofition fur fa carte.
Ph y l a c e , lieu du Péloponnèfe , où le fleuve
Alphée prenoit fa fource , filon Paufariias.
Ph il a c e , ville de l’Epire, dans la Molofllde,
-félon Tite-Live.
Ph il a c e , ou Ph il a c æ , ville de la Macé-
Sdoine, dans la Pierie, félon Piolemée.
PHYLACENSII, peuples de l’Afie, dans la
Phrygie^ au-defîous des Moxiani, 8c au-defïùs des
dîieropolitoe, félon Ptolemée.
PHYLARCHI, nom d’une nation arabe. Strabon
ra place en Afie, dans la Syrie, 8c au voifinage de
l ’Euphrate.
PHYLASII. Xénophon & Suidas nomment ainfi
le peuple de la bourgade Phyla ou Phyle, dans
l’Attique, & de la tribu (Enéïde.
PH YL ITÆ , peuples de l’Inde, en - deçà du
Gange. Ptolemée les place avec les Bittigi, au
yoifinage du fleuve Nanaguna.
PHYLLEIUS, nom d’une contrée, d’une montagne
& d’une ville delà Macédoine, félon Apollonius,
cité par Ortéliûs.
PHYLLIS, pays de Thrace, aux environs du
mont Pangée. Il s’étendoit à l’oueft jufqu’à l’An-
gitas, petite rivière qui fe jette dans le Strymon,
& vers le fud jufqu’au Strymon. ( Hérod. L. v m ,
c . tr3 ) .
PHYL LOS, contrée du Péloponnèfe, dans
l’A rcadie, félon Srace, dans fa Thébaïde.
^^l^biLUS, ville de la ThelTalie, félon Strabon,
C et auteur y place le temple de Jupiter Phyl-
-léen.
PHYRCUS, lieu fortifié, dans la Grèce félon
Thucydide.
PHYRITES, fleuve de l’Afie mineure, dans
Tlonie, au- voifinage de la ville d'Ephèfe, félon
PHYRO-CASTRUM, lieu fortifié de l’Afie ,
félon Curopalate &Cédrène.
Ortéliûs foupçonné que ce lieu devoit être en
Arménie.
I HYSÆ. Orofe, cite par Ortéliûs, dit que les
Grecs donnoieut ce nom à certains lieux de là
Moeonie , qu’il appelle T or rida. Voraçincs.
. PHYSCA V OU Ph y s c e , Ville de la Moefie infé-
ïieure , entre les embouchures des fleuves Axïacus
T y r js , -filon Ptol< mée.
PHYSCÆ,. ville dt 3a Macédoine, dans la
Mygdonie, sntte Barus 8c Terplilus, filon Pto-
lemee. ^ . -
P I A
PHI SCEL LA, ville de la M acédoinefur îç'
golfe Micybernmis, ielon Pline 8c Pomponius
Mêla. 1
PHYSCUS, ville de l’Afie minedre, fur la côte
de la Doride, vis-à-vis l’ile de Rhodes, félon
Diodore de Sicile.
Cette ville avoit un port, félon Strabon. Elle eft
nommée Phyfcia par Etienne . de Byfance , 8c
Phufca par Ptolemée.
Ph y s c u s , port de l’Âfie mineure, dans la Carie,
au nord-eft du mont Loryma, à l’oueft du promontoire
Pedalium, vers le 26e des. *»o minutes
de latitude.
^ y avoir dans ce port une ville 8c une rivière
du même nom.
Ph y s c u s , ville de Grèce , dans le pays des
Locres Ozoles , félon Plutarque.
Ph y s c u s , ville de la Macédoine, félon Etienne
de Byfance , qui en parle d’après Théagènes.
Ph y s c u s , nom d’un port de l’ile de Rhodes,
félon Etienne de Byfance.
Ph y s c u s , rivière de l’Afie. On voit dans la
retraite des dix-mille, que les Grecs vinrent du
Tigre en quatre jours , au bord de cette rivière,
fur .laquelle il y avoit un pont.
Il paroît que ce fleuve étoit aux environs de
l ’Aflyrie.
P h is cu s , fleuve dont fait mention Etienne de
Byfance, qui cite Sophænelus, mais fans dire où
il étoit. C’eft peut être le même que le précédent.
Ph y s c u s M ons , montagne de l’Italie, dans la
grande Grèce , près de Crotone , félon Théocrite.
PHYSIA, îlequ’Erienne de Byfance, place dans
le voifinage de Cyzique.
_ PHYTÆUM, v il’e de l’Etolie, félon Polybe,
cité par Etienne de Byfance.
PHYTEUM , ou Ph y t h ia /ville du Péloponnèfe,
dans l’Elide, félon Etienne de Byfance &
Thucydide.
PH Y TO N IA , ou P h y n t o n , île de la mer
Tyrrhène, félon Pomponius Mêla 6c Ptolemée.
PHYXIUM, ville du Péloponnèfe ,'dans l’Elide,
félon Polybe.
PHYZANIA , nom d’une contrée de l’Afrique -,
félon Ptolemée.
PIACUS, ville de la Sicile, félon Etienne de
Byfance.
P IADA , vil!e de l’Afie, dans la Sérique,
entre Damna 6c AJmima, félon Ptolemée.
P IA DÆ , peuples de l’Afie , dans la Sérique ,
au voifinage des Damncé, 6c qui s’étendoienr jufqu’au
fleuve OEchj,-dus.
P1ALA, ville de 1 intérieur de la C’appadoce
dans- le Pont Galati.jiie. Ptolemée la nomme entre
E10nia St Pleuram s.
PI A LIA , ville de la Theflalie, au pied du mont
Cercctus, félon Et enue de Byfance.
PI l peuple de la My fie Afiatique , 'felooe
Pluie. Cet aùte.ur'dit qu’il h-ibnoù la petite ville
de Pïoniâz, fimée fur le hord du fleuv e Cdicui0
PIARENSIÏ , peuples de l’Europe, dans la My-.
fie inférieure , félon Ptolemée.
PIASTÆ, peuples qui habitoient dans le voifi-
. nage du Pont-Euxin , félon Etienne de Byfance.
riASTÆ. Etienne de Byfance nomme ainfi un
fleuve de la Macédoine.
, P ICENDACA-, ville de l’Inde , dans l’intérieur
du pays du peuple Arvari, félon Ptolemée.
PICENTES , peuples d’ Italie , habitans du Pice-
num ; on les nomme en frahçois Picénïens. Ils
étoient Sabins d’origine. Strabon dit qu’ils prirent
- leur nom de l’oifeau Picus, un Pivert, qu’ils avoient
fuivi en allant s’établir dans leur nouveau pays..
Je n’infifterai pas fur ce point d’antiquité (Foye^
• Pio enum) ; je profiterai feulement de cette occafion
pour expliquer l’origine de plufieurs. colonies de
■ ce genre. Lorfqu’un pays paroifloit trop habité aux
•' chefs de la nation , & que l ’on avoit connoiflance
d’autres terres où il feroit poflible de s’établir,
alors on dévouoit à cette émigration future tous
-ceux qui naîtroient dans un printemps que l’on
défignoir. C'eft ce que Pline indique à l’égard des
• Picénïens , en difant Picentes orti funt à Sabinis voto
vere facro. On appelloit le corps de citoyens émigrés,
un printemps facrè. Quant à. la poflibilité de fuivre
;un Pivert, ou il falloit’qu’ils allaflent bien vire,
ou bien le Pivert y meftoit bien de l’attention
-pour n’aller pas plus vite que cette troupe de
jeunes hommes 6c de jeunes filles , qui l ’avoient
adopté pour cofiduéleur.
PICENTIA (Bicen^a) , ville de l’Italie, & la
capitale des Picentihi. Elle étoit fuuée dans l’intérieur
des terres ; Sc Pline rapporte que les habitans
en furent chafles pour avoir pris le.parti d’Annibal,
Elle continue à fubfifter fous le même nom ; mais
à préfent il n’en refte que des veftiges,
PICENTINI, peuples de l’Italie, qui étoient
defeendus des Picentes ou habitans du Picènum 3
. 6c qui avoient une origine fort incertaine : ils
étoient établis à l’oueft fur le bord de la mer.
PICENUM , contrée d’Italie, fur le golfe Adriatique:
il s’étendoit depuis VÆjïs , au nord - oueft,
.jüfqu’au Truentus (1). Je parle des habitans de ce
pays au mot P ic en t es .
Le Picenum avoit donc au nord VÆJîs, au fud le
Truentus, à l’eft la mer Adriatique, à l’oueft une
petite partie de YUmbria 6c le mont Fijcelùs, 6c
quelques autres montagnes qui le féparoient du
pays des Sabins.
Les principaux fleuves, font VÆJîs ± le Mifio ,
la Potentia, la Tinna 8c le Truentus.
Les lieux les plus connus étoient, en commençant
au nord $ Ancond,. Auximum, Firmum, Af~
ciilum.
(1) M. d’Anville l’étend même jufqu’aux montagnes qui
font au fud-eft de ce fleuve, & cèla.eô afî'ez'haturel.;
mais je parle d’après les auteurs. -
Lès anciens difent que le nom de "Picenum vient
de ce que la colonie de Sabins qui s’établit en ce
pays, y vint prenant pojjr un guide furnaturel
l’un de ces oifianx que Ton appelle Pivert, en latin
Picus. : du moins c’eft le femimant de Strabon.
Eusèbe '6c Seryius donnent le nom de Picus au
.chef de la colonie. Des hommes de lettres, moins
crédufbs à Çes hiftoriettes anciennes, ont préfumé
avec beaucoup de vraifemblance, que le nom de
Picenum s’étoic formé de Pice, de la poix, d’où
piceus ager9 tgrrein où l’on recueille de la poix.
PICENTINUM, PEZENTINUxM, ou P e r c e n -
tinum "ville delaPannonie, fur la route à'Æmàna,
à Sirmium, entre Inicerum 6c Leuconum, félon l’itinéraire
d’Antonin.,
PICÏANTÈS, peuples de l’Italie , félon Etienne
de Byfance; mais ce nom piroît altéré.
PICINÆ, lieu de l’Italie, près de Rome. Pltr-
tarque rapporte que c’eft où Sylla reçut la fécondé
ambaflade du fénat, pour le prier de ne point marcher
à main armée-contre la ville de Rome.
PICIS MONS, nom d’une montagne de l’Italie.
Selon Jornandès, c’eft où prend f i fource le
fleuve Natijo , qui coule dans le pays des Vé-
nètes. ! *
PICNESII, peuple de la haute Myfie, félon
Pcolemée.
P ICONIA, fontaine, félon Pline, qui four-
niffoit à Rome l’eau appellée Aqua Marcia.
P IC R A , nom d’un lac de l’Afrique, à cent
ftades des villes qui portoient le nom d’Ammon.
Diodore de Sicile rapporte qu’Alexandre rencontra
ce lac fur fa route , lorfqu’il alloit confulter l’oracl©
de Jupiter Ammon.
P IC TÆ, ou A d Pic t a s , hôtellerie fituée fur la
voie latine , à deux cens dix ftades de Rome, f ilo n
Strabon.
On lit Ad PiEt.is, dans l’itinéraire d’Antonin ^
où ce lieu eft placé fur la même v o ie , entr ç Robo-
raria & Compitum.
PIC TI, les Piéfes, peuples de l’îte d’Albion.
Lorfqne les Romains entrèrent dans cette île , ils
trouvèrent dans la partie feptentrionale un peuple
fauvage, tel que ceux que l’on a trouvé dans la
partie feptentrionale de l’Amérique ; ils avoient le
corps nud6c peint: delà l’expreffion âepifli.
Ces peuplés fe jetèrent dans la fuite fur les parties
méridionales, qui étoient mal défendues par
les Romains. Mais les habitans appelèrent à leur
fecours les Anglois 6c les Saxons, qui les aidèrent à
repoufter les Pi&es. Il eft vrai que ces Anglois &
ces Saxons firent tourner à leur profit le firvice
qu’ils venoient de rendre aux Bretons, 8ç,que
malgré eux ils s’établirent dans i’îie.
PICTONES, ou P iC T A V i, peuple de la Gaulei
ce font ceux du Poitou. •
PICTONIUM , promontoire de la Gaule Aqui-
tanique, entre l’embouchure du fleuve Canentellus
8c le port Sigor, filon Ptolemée.*
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