
græcis, dit que Calaurie, île 4u golfe Argolique,
prit les noms d' Anthedonia & Hïperea , après
qu’Anthus & Hyperes s’y furent établis. Hyperea , fontaine de la Theflalie, au milieu
de la ville de Phères, félon Strabon ; mais un
commentateur de Pindare, dit qu’elle n’étoit pas
dans la v ille, mais au dehors , près des murailles.
Ce qui s’accorde avec ce qu’en dit Homère.
f HYPERESIÆ. La ville qu’Homére nomme Hy-
pérefie , eft plus généralement connue par le nom
d Ægira ou Égire. Paufanias dit pofitivement que
ce fut la meme. Opjhpov S's sv toÏç sirenvT'xepno’ia.
cùvof/.d.o'Tciv. Il donne enfuite la raifon de ce changement
: les Sicyoniens étant entrés à main armée fur
les terres des Hypéréfiens, ceux-ci ne pouvant leur
oppofer des forces égales, eurent recours à la rufe :
ils raffemblerent les chèvres du pays, leur attachèrent
aux cornes des fafcines de bois, auxquelles
on mit le feu dan^ la nuit ; les Sicyoniens crurent
qu’il arrivoit un puiffant fecours , & fe retirèrent.
Dans le lieu où la chèvre qui précédoit les autres
s étoit arrêtée, les Hypéréfiens élevèrent un temple
a Diane , fous le nom d'Agrotera. Depuis cet
l événement la ville d’Hypéréfie prit le nom d’É-
g ire , du grec Ai| etiyoç. Cette ville renfermoit
encore , au temps de Paufanias, plufieurs temples
& de belles ftatues. On y adoroit Vénus Uranie.
H Y PER IA , fontaine de Grèce, dans la Thef-
falie, près de la ville d’Hellas, félon Pline , L . i v ,
c. 8. Strabon, Z. i x , p. 432 & dit qu’elle
étoit au milieu de la ville de Phères.
HYPERIS, rivière de Perfe , au milieu du
golfe Perfique. Elle porte des bateaux marchands,
félon Pline, Z. v i , c. 22.
HYPERTELEATUM , bourg du Péloponnèfe,
dans la Laconie, au fud de CypariJJùz, à cinquante
Rades de la ville d’Afope. C ’eft dans ce bourg
qu’étoit le témple d’Efculape.
HYPHACUS , montagne d’Italie, dans la Campanie
, félon Plutarque, dans la vie deSylla.
HYPHANTEIUM, lieu de Grèce, auprès du
lac^ Capaïde, à foixante Rades de Daulium, & auprès
d Orchomène, félon Strabon, L .ix .p . 414.
^ HYPHASIS, ou Hypasis , ( CajU ) , fleuve de
1 Inde, en-deça du Gange : fa fource étoit dans
le mont Emodus, & coulant au fud-oueR, ilalloit
fe perdre dans P Indus, vers le 28e degré de lat.
Alexandre ne pouvant vaincre la répugnance
des Macédoniens à s’avancer au-delà de l'Hy-
phafis , il Rt élever douze autels, femblables à des
tours par leur hauteur & leur conftruélion , fur
la rive ultérieure de ce fleuve, & enfuite revint
à l’Hydafpe.
Arrien dît que ce fleuve fe perd dans Y Indus ,
au pays des Afirobes.
HYPHORMUS, port de Grèce, dans l’Achaïe,
& plps particuliérement dans l ’Attique, félon Pro-
lomée , L, i u 9 c. /ƒ.
Hyphormus,port d’Italie, à l’embouchure delà
Sture, dans le Latium, félon Strabon, Z. v ,p. 232.
HYPNUS, lieu de G rèce, dans la Theflalie,'
auprès de Pelium, félon Ortélius Thefaur., qui
cite Strabon.
H YPOBARUS, rivière des Indes , félon Pline,
Z. x x x v i i , c. 2 , qui cite Qtefias : ill dit que
cette rivière coule du nord vers l’océan oriental,
le long d’une montagne couverte de forêts,
qui portent de l’ambre.
HYPO CH ALCIS , c’efl un des anciens noms
de l’île d’Eubée, félon Sophien ; & félon Strabon,
c’efl la ville de Chalcis elle -même, Z. x ,p . 4^1 ;
car, comme elle étoit adofféeà une montagne de’
même nom, on la furnomma Hypochalcis, c’eft-
à-dire fous le mont Chalcis.
h y p o c r e m n u s .
HYPODROMUS ÆTHIOP1Æ , lieux maritimes
de la Libye intérieure, félon Ptolemée.
HYPOTHEBAS , voyez HIPPOTHEBÆ &
THEBÆ.
H Y PO G O TH I , ce peuple fe trouve nommé
dans l’hifloire mêlée, Z. x iv .
HYPPIS , ville de l’Afie mineure, dans l’Ionie,
félon Ortélius, qui cite Mêla.
HYPPIUS ou Hypius , rivière d’A f ie , dans la
Bithynie ; c’efl celle qui fuit immédiatement après
le Sangar, & elle baigne la ville de Prufe. Pline,
L. v , c. 32 , donne le nom d’Hypius à une
montagne, au pied de laquelle étoit la ville de Prufe.
H YP SA , rivière de Sicile: Ptolomée, Z. i n 9
c. 4 , place une rivière de ce nom entre Héra-
clée & Agrigente, & il la fait tomber dans la mer
au midi de cette dernière ville. Polybe, L . i x , c. 21,
nomme cette rivière Hypfas , dans la defcription
qu’il fait d’Agrigente.
H Y P SA LTÆ , peuple de Thraee , au bord de
l’Ebre, félon Pline» L . i v , c. »/.Etiennele géographe
le nomme Hypfelitoe.
HYPSARNUS, rivière de la Béotie, félon L y -
cophron & Iface, fon commentateur, cités par
Ortélius, thef.
H Y P SE LA , ville de Cilicie.
HYPSELE, ville d’Egyp te, au couchant du
N i l , dans un nome dont elle étoit le chef-lieu,
& qui en prenoit le nom d’Hypfelites nomos. Elle
étoit épifcopale ; fie Socrate, Califle & faint
Athanafe, font mention d’un évêque, dont le
titre étoit Hypfepolitanus. Ptolemée, Z. î v , c. ƒ.
HYPSELIS, village d’E gyp te, félon Etienne le
géographe.
HYPSICRYMNOS , ville aux environs du
Cauçafe. Efchyle, qui en fait mention dans fon
Prometbée, l’a peuplée d’Arabes. .
HYPSITANÆ AQ UÆ , ville de l’île de
Sardaigne, dans l’intérieur de l’île.
HYPSIZORIUS , montagne de la Macédoine,
auprès de la prefqu’île de Pallène, fur la côte,
félon Pline, Z. i v , c. 10.
HYPSUS, petit bourg de la Laconie, à l’efl de
Mafia,
Il ne fut pas donné par Augufie aux Eleutherolacons;
mais il demeura fous la puiffance de
Sparte. On y voyoit', au temps de Paufanias, un
temple d’Efculape, & un autre de Diane, fur-
nommée Daphnea. | ^
A l’entrée d’une petite baie, à l’efl d’H ypfus,
ctoit un temple de Diélyme, que l’on croiroit,
à la manière dont parle Paufanias , être la même
que Diane , ou plutôt il paroît que ce n’en étoit
qu’un furnom.
Mais dans fes Corinthiaques, il nous apprend
que la divinité que les Crétois appeloient Diélyme,
portoit chez les Eginètes le nom d’Aphea , & plus
communément celui dé Britomartis, & qu elle
étoit une nymphe de Diane, fille de Jupiter.
HYPSUS, ville du Péloponnèfe, dans l’Arcadie,
au nord de Mègalopolis. Elle avoit été fi confi-
dérablement affoiblie par la fondation de cette
grande ville , qu’au temps de Paufanias, on il en
voyoit que les . ruines. Il ajoute qu’elle avoit pris
ce nom d’H ypfus, fils de Lycaon.
H YR CAN IE , grand pays d’A fie , fituè au fud
de la partie orientale de la mer Cafpienne ; ce qui
faifoit donner à cette partie le nom de mer Hyr-
canienne. Elle avoit à l’oueft la Méd'ie, & au iud
la Parthie, & à l’eft la Margiane. C ’étoit un pays
montagneux, couvert de forêts, & impraticable
à la cavalerie. Elle étoit féparée de la Parthie par
le mont Coronet
Selon Ptolemée.
Vers la mer étoient les Maxeroe & les Afiabeni.
Au fud des premiers étoient les Chrindi..
Les villes étoient |
Bar ange,
S inica.
Adrapfa.
Hyrcania, métropole.
Cafape.
Sale (1).
Abarbina.
Afmura (2).
Amarufa.
Maufoca.
Il y avoit près des côtes ,.une île appelée Chalca;
dans la traduâion, Talca.
H YR C A N IA , HYRCANUS CAMPUS, contrée
de l’Afie mineure.
H y r g a n i a , ville capitale de l’Hyrcanie.
H y r c a n ia , ville de Thraee, félon Etienne
le géographe.
H y r c a n ia , village de la Palefline , félon
le même il prenoit ce nom d’Hycan, exarque
des Juifs,
H y r c a n i a , forêt de l’Arabie, félon Servius.
( Voye{ la Martinière ).
Hy r c a n ia , pays d’A f ie , au midi de la Baby-
lonie. Voyeç. la Martinière.
H YR CAN II, peuples qui , ainfi que les Saques
& le s Gadufiens, habitoientau midi de Babylone ,
entre le Tigre & l’Euphrate, ou dans le. pays
Cf) Lai tradu£tion: latine porte Sacs..
(2>), La traduûion latineporte’-4^n«r/2<t.,
fitué le long de ces deux fleuves j félon Xènophon
au troifième livre de fa Cyropédie.
Ces peuples étoient puilfans & ennemis du roi
d’Affyrie ; aufli leur alliance fut recherchée par
Cyrus dans la guerre qu’il entreprit contre ce prince.
Cyrus reçut d’eux deux mille hommes de cavalerie,
& un corps très-confidérable d’infanterie. S’étant
rendu maître des châteaux où les Affyriens avoient
garnifon pour défendre leur frontière, il les remit
à les nouveaux alliés, qui mirent des garnifons
compofées de Saques, de Cadufiens & d’Hyrca-
niens , qui avoient intérêt de les conferver , ou
pour défendre leur pays ou pour faire des courfes
dans ceux du roi de Babylone.
Les Hyrcaniens qui habitoient l’Hÿrcanie, fur
les bords de la mer Cafpienne, étoient un peuple
féroce.
H YR CAN IUM , fortereffe de la Palefline, vers
les montagnes d’Arabie , félon Jofeph, de Bdlo t
Z. 1 , c, 14 , il y avoit un fort château , & une
bourgade, jofeph le nomme Hyrcanion : Etienne
le géographe, qui ne connoît que la bourgade
la nomme Hyrcania.
HYRCANUM M A R E , la mer d’Hyrcanie ; les
anciens nommoient ainfi la partie de la mer Cafpienne
qui baignoit les côtes d’Hyrcanie.
HYRESEON , lieu de la Grèce, fur la côte de
Béotie, félon Pline, Z. x x x v i , c. 16.
HYRGA LE , ville de l ’Afie, dans la Phrygie
falutaire ; elle étoit fituée fur une rivière vers la partie
feptentrionale de cette province. Le premier
magiftrat portoit le tite d’Archonte.. Le culte de:
Cybèle étoit établi dans cette ville ; mais elle,
l ’abandonna pour le chriftianifme. Son évêque,
afîifta au concile de Chalcédoine en 451.
HYRGIS, rivière de Scythie , & l’une de celles
qui tombent dans le Tana'is,. félon Hérodote ,
Z. i v 9 c. S7-
H Y R IA , petit canton de Grèce, dans là Béotie
près d’Aulide : Etienne le géographe dit qu’il y
avoit eu auparavant une petite ville ; qu’Héfiode.
dit qu’Antiope y étoit née : mais qu’Eüripide
vouloit que ce rut à Hyfia. Hyria ,. pourfuit-il
1 eft joignant l’Euripe. v
H Y R IA , ville bâtie par les Crétois, quipri»
rentle nomd’Iapyges Meffapiens. Elle étoit fituée
au milieu des terres, entre Tarente & Brundufium^
Strabon la nomme Ourid 9 & les Latins. Uria.. C ’efl:
aujourd’hui Dria.
Selon Hérodote, (Z . v u , c. ly o ) Mines cherchant
Dédale vint en Sicile , & y mourut ; d’autres-
Crétois vinrent enfuite apporter la guerre dans
cette île & y àfliégèrent Camicos pendant cinq ans..
Obligés de fe retirer fans avoir pris cette ville, ils.
furent accueillis par une tempête confidérable fur les
côtesde l’Iapygie. Leurs vaifieaux s’étant brifés, ils-
fe- fauvèrent à terre & bâtirent la ville d'Igyria); ce t
; événement eft fixé à l’an 1346 avant J. C.. dans lai
chronologie. d’Hérodote ,, par- M,. Larcher..
HYRIA ou. H y r i e , puifque le texte; d’Homère)