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paffa après fa deftruélion aux habitans de Dyme ;
elle n’a jamais été confidérable. Sa fituation eût
dû cependant en faire une ville commerçante ;
peut être-il n’eût pas été difficile d’y faire un port,
à caufe de fa médiocrité, & du peu de moyens
qu’ils avoient de fubfifter : fes habitans l’abandon*
' lièrent pour fe retirer ailleurs.
Spon penfe que c’eft aujourd’hui Caminitça.
O LENU S, défert du Péloponnèfe, dans l’A-
chaïe ,-eiftre Patroe & Dyme , félon Euftathe.
O l e n u s , ville de l’Afie, dans la Galatie , au
couchant d’Ancyre , félon Ptolemée.
OLERUS , ville de l’île de C rète, au - deffus
à'Hiera Pytna , félon Etienne de Byfancé.
O LEUM , ville de l’Hifpanie, dans la Tarra-
gonnoife , félon Feftus Aviénus.
OLG ANUS , nom de lieu, félon Ortélius thef.
G L IA , ou El u a , ville de l’Afie , dans la Mésopotamie
, félon Ptolemée.
OLIAROS , petite île au nombre des Cyclades.
Pline, Strabon & Etienne de Byfance en font
mention. Elle étoit fituée très-près & à l’oueft de
celle de Paros. Héraclide de Pont, dans fon ouvrage
fur les îles, dit que Oliaros eft une colonie de
Sidoniens, & quelle eft à dix - .huit ftades de
Paros.
O L IB A , ville de l’Hifpanie, dans la Tarra-
gonooife, au pays des Bérons.
O L IC A N A , ville de l’île d’Albion , au pays
des Brigantes, félon Ptolemée.
OLTGYRT1S, ou O lo g y r t is , ville du Péloponnèfe,
dans l’Arcadie, félon Polybe.
O L IM A CUM , ville de la haute Pannonie,
félon Ptolemée.
OLIN A , nom d’une rivière de la Gaule Celtique
, félon Ptolemée. Comme il l’indique dans
la Lyonnoife entre les Veneli & les Lexubii, on
préfume que c’eft la rivière qui porte aujourd’hui
le nom dû Orne : fon nom, dans le moyen âge,
étoit Olona.
O lin A , ville de l’Hifpanie , dans la Tarragon-
noife , dans l’intérieur du pays du peuple Callaià
%-ccenJzi, félon Ptolemée.
O L IN O , ville de la Gaule, mais connue feulement
par la notice de l’empire : c’étoit le lieu
'de la réfidence de la province Séquanoife. Le
fentiment le plus probable, c’eft que cette ville
étoit où .fe trouve aujourd’hui Hoié, près de
Bâle.
OL1SIPO (Lisbonne) , ville de l’Hifpanie, dans
la Lufitanie, & près de l’embouchure du Tagus,
Cette ville fut colonie romaine, avec l’épithète
de Félicitas Augufia. Pline obferve que, quoique
ville romaine, elle fe gouvernoit par fes propres
!©ix.
On a débité beaucoup de fables fur l’origine de
cette' ville , & on ne fait rien de fon hiftoire.
^ O L IY ARUM MONS, ou le mont des Oliviers,
Çette montagne étoit auprès de la ville de Jérufao
L M
lem, & n’en étoit féparée que par le torrent de
Cédron.
La ville de Béthanie étoit bâtie fur le fommet
de cette montagne.
OLIVENSIS , fiège épifcopal d’Afrique, dans
la Mauritanie Sitifenfe , félon la conférence de
Carthage.
OLIVULA PORTUS ( Mont Olive), prés de
Villefranche , port de la Gaule Narbonnoife,
près des Alpes maritimes , fur le bord de la mer
Méditerranée, vers l’eft de Nicaa & de Portas
Monceci.
Il en eft fait mention par Pline & dans l’itinéraire
d’Antonin : ce dernier le marque à cinq mille
pas de Nice.
OLIXUM, ville de Grèce, dans la Theffalie,
& la même que' Olizon. L’orthographe véritable
étoit Olizon. Foyeç ce nom.
OLIZON. Cette ville fe trouvoit fur la côte
orientale de la Magnéfie , au fud-eft de Méliboee,
Je préfume qu’au tems où Démétrius fonda Dé-
métriade , cette ville étoit peu confidérable.
Etienne de Byfance la compte au nombre de
celles dont les habitans furent tranfportés dans la
ville nouvelle, ce qui dut en déterminer la ruine
abfolue. On voit, par ce que dit Hpmère , qu-’elle
étoit fur une montagne ou dans un pays montagneux.
OLIZONES, nom d’un peuple de la Thrace,
félon Suidas.
OLL ICULANI, nom d’un peuple de l’Italie. Il
ne fubfiftoit plus au temps de Pline.
O L L ICULUM, lieu de l’ItaHé, dans le Latium,
& le chef-lieu des Olliculani.
OLL1N A , ou O l in a , ville voifine de la mer
Cafpienne, félon Etienne de Byfance.
OLLIUS .(TOgUo) , fleuve de. la Gaule Tranfl*
padane. Il avoit fa fource vers le nord, dans les
vallées habitées par les Culicones ; & après avoir
traverfé le lac Sevinus, il fe rendoit dans le Pô ,
au nord de Nuceria Luçara.
O LM I , ville de l’Afiè, dans les montagnes de
la CUicie. Etienne de Byfance dit que de fon tems
elle s’appeloit Seleucide.
OLMIÆ, promontoire de la Grèce, à l’extrémité
de la prefqu’île que forment au nord les
monts Ono'ù ou Onéïens : fur le golfe de Corinthe
il y avoit un temple dédié à Junon Açréa ou
Junon du promontoire.
OLMIUM, ville de l’Afie mineure, dans l’Ionie
& de la dépendance d’Ephèfe, félon Héfychius,
O lm iüM, ville de la Grèce , dans la Béotie,
félon Etienne de Byfance, qui cite les homériques
d’Epaphrodite.
OLMIUS, rivière de Grèce, dans la Béotie,
Strabon dit qu’elle a fa fource dans le mont Hélicon ,
qu’elle fe joint au Permeffe auprès d’Haliarte, Sc
qu’elles fe perdent dans le lac Copaide.
OLMONES, ou H o lm o n e s , village de h
Çxs ce*
O L P
Grèce , dans la Béotie * felôn Paufanias & Etienne
de Byfance.
O LO B A G R A , ou O l o b o g r a , ville de la
Macédoine , félon Etienne de Byfance.
OLOCHÆRA, ville de l’Inde, en - deçà du
Gange, félon Ptolemée.
OLON, ville de la Paleftine, qui étoit fituée fur
les montagnes de la tribu de Juda, félon le livre
de Jofué. Il la donna aux Lévites de cette tribu,
qui étoient de la famille d’Aaron.-
OLONDÆ , peuple de la Sarmatie Afiatique,
félon Ptolemée.
O LO N E , nom d’un château de l’Hifpanie.
Tite-Live rapporte qu’il fut pris par M. Fulvius.
OLOOSSON. Cette ville étoit dans la partie de
la Theffalie appelée Perrhébie , & quelques auteurs
penfent qu’el-le eft la même que la ville appelée
quelquefois Perrhebia. Elle étoit arrofée par le
fleuve Eurotas, différent du fleuve du même nom
qui couloit dans le Péloponnèfe. Je fuis étonné
qu’Etienne de Byfance la placé dans la Magnéfie:
ce ne peut guère être que par une erreur de
copifte; & je fuis plus furpris encore que Cella-
rius ait adopté ce fentiment, démenti par Strabon
qui la donne expreffément à la Perrhébie, &
par la place qu’elle occupe entre les villes indiquées
par Homère, dans c< tte partie de la Theffalie.
L ’épithète de blanche que lui donne Homère, &
que le nouveau traduâeur rend par fuperbe, a paru
fignifier à quelques auteurs, que cette ville étoit
entourée de murailles blanches ; mais Strabon dit
expreffément qu’elle .droit cette dénomination de
la couleur de l’argille qui formoit fon terrein.
C ’eft un fait phyfique à l’appui duquel la géographie
moderne peut venir quelque jour.
OLOPH YXO S , ville de la Thrace, dans la
péninfule & auprès du mont Athos, félon Etienne
de Byfance & Hérodote. Ce dernier la met au
nombre de celles que le roi de Perfe voulut détacher
du continent , en coupant l’ifthme du
mont Athos.
Thucydide rapporte que cette ville & celles
du voifinage étoient habitées par des peuples bar-1
bares qui parloient deux langues, parmi lefquelles
il y en avoit quelques-uns de la nation Chal-
cidique ; mais que la plupart étoient des Pélages ,
defcendans de ces Tyrrhéniens qui avoient autrefois
habité Lemnos & Athènes, de la nation Befal-
tique , de la Creftonique & des Edoniens, peuples
qui habitoient de petites villes.
OLOROS, ville de la Grèce, dans la Piérie,
félon Pline.
OLO STRÆ , nom d’un peuple de l’Inde. Pline
dit que leur pays joignoit l’îlè de Patale.
O LO TO ED A R IZA , lieu de l’Afie, dans la
petite Arménie , fur la route à'ArabiJJus à Satala ,
entre Ni copolis & le lieu nommé Ad Dracones ,
félon l’itinéraire d’Antonin.
OLPÆ , ville de l’Epire, qui étoit fituée à
Géographie ancienne. Tome /ƒ,
O L Y 4<î
vingt-cinq ftades de la ville d’Argos Amph'lo-
chicum, dans le fond du golfe d’Ambracie, en
allant vers cette ville. Cet auteur ajoute çp’Olpce
fut afliégée par les Ambraciotes & par un général
Spartiate.
OLTIS FLUV. C ’eft ainfi que M. de "Valois
penfe qu’il faut lire dans Sidoine Apollinaire, le
nom qui y eft écrit Clitis : c’eft aujourd’hui le
Lot.O
LUL IS, ville fituée dans la partie orientale
de Pile de Crète , félon Ptolemée.
O lu l is , ville que Ptolemée place dans la
partie occidentale de la Sicile.
OLUR O, village fitué vers l’Idumée, félon
Jofeph.
OLUROS, ville du Péloponnèfe , dans l’Achaïe
propre, avec un château élevé pour lafûreté de
la ville de Pellène, félon Pline, L. î v , c. j . Pom-
. ponius Mêla, Xénophon & Etienne de Byfance,
font auffi mention de ce lieu.
O LUROS, o u O l u r i s , lieu du Péloponnèfe,
dans la vallée de Meffénie. Strabon, L. v i n ,
c.350, dit que quelques auteurs le nommoient
Dorium. .
OLUS, ville de l’île de Crète, félon Etienne de
Byfance & Paufanias.
OLYBAM A , ville des Scythes Arméniens,
félon Bérofe.
O L Y C A , ville de la Macédoine , félon Théopompe,
cité par Etienne de Byfance.
O L Y C RÆ , ville fituée dans le voifinage de
Naupaéle, félon Etienne de Byfance.
OLYMPEN A C IV IT A S , ville de l’Afie, dans la
Myfie , au voifinage du mont Olympe, félon Pline.
OLYMPENI , nom des habitans du mont
Olympe, dans la Myfie, félon Pline.
OLYM P IA , célèbre ville de la Grèce , dans la
Triphylie. Elle étoit fituée fur le fleuve A l p h e u s ,
au nord d ü H y p a n a . On n’eft pas bien certain fi
cette ville a porté d’abord le nom de P ifa , ou
fi c’étoient deux villes féparèes.
De toutes les villes de la Grèce, cèlle-ci étoit
la plus célèbre dans les beaux jours de cette nation,
par la folemnité de fes jeux qui y attiroient
un concours prodigieux de peuple. Il n’eft pas
étonnant que quelques auteurs modernes, égarés
par l’incertitude de quelques anciens, l’aient confondue
avec Pife.
On débitoit beaucoup de fables fur l’établiffe-
ment des jeux , qui prirent le nom de cette ville.
Paufanias rapporte que ces jeux avoient été établis
par Hercule Idèen, & qu’il voulut qu’ils fuffent
célébrés tous les cinq ans, parce qu’ils étoient cinq
frères. On difoit auffi que Jupiter & Saturne
combattirent enfemble à la lutte dans Olympie ,
& que l’empire fut le prix de la viâoire : d’autres
prétendoient que Jupiter ayant triomphé , inftitua
lui-même ces jeux.
Clymenus , fils de Cardis , & l’un des defcendans
d’Hercule Idèen, célébra ces jeux à Olym-
Nn n