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diftance, fur le mont Taurus, où ils, bâtirent la
ville de Taurominium ; on l’a quelquefois nommée
Naxos- Tauro minium. Naxos, nom d’une ville de l’île de Crète,
félon Suidas , cité par Ortélius. Naxos, ville de l’Acàrnanie, félon P olybe,
hiß. L. i v , Cy yy. Les Ætplitns enlevèrent cette
ville aux Acarnaniens. Naxos ville de Pile de ce nom, fur la côte
occidentale. Voye{ plus haut.
N AXU AN A , ville de la grande Arménie. Pto-
leraée, Z-. v , c. ty , la place auprès.de l’Euphrate,
dans le voifinage d'Artaxata.
N A Z A D A , ville de la Médie. Elle étoit dans
IjpS terres, félon Ptolemée, L . v i t c :a , qui la
met entre Phanaca & Alinéa.
NAZALA* ville de la Phénicie. On lit dans la
notice des dignités de l’empire, fcft. 2y, Equités
promoù indigence Nadelte.
NAZAM A , ou Nazareus , ville de Syrie ,
dans l’Apamènes , félon Ptolemée , L. v , c. ty.
NAZAMBA , petire; ville-de la Cilicie. Rubens
dit, d’après Andreas Agnellus, que cette ville
fut abîmée par un tremblement de terre. Ortélius
thefaur.
NAZAMONES. Voye^ Nasamones.
NAZARBONENSEM. Saint Athanafe, L. i ,
félon Ortélius thefaur. donne le titre de Nafarbo-
nenfis à un certain Athanafe.
NAZARETH , ville de la Palefti'ne, fitüéê'für
une montagne , à quelque diftance du mont
Thabor.
C ’eft à Nazareth que demeurait la fainte Vierge'
avec faint Jofeph , fon mari, lorfque l’ange
Gabriel vint lui annoncer le myftère de l’incarnation.
J. C. vint en cette ville la fécondé année, de fa
prédication. ;
NAZERINORÜM TETRARCHIA jlaTétrar-
chte des Naçerini, étoit dans la Ccelefÿrie , félon1
Pline, L. y 9 c.. 23. '
- NAZIÀNSUS, lieu fortifié dans l’Afie mineure,
félon Ortélius thefaur. qui cite Suidas, & dit qu’il
y avpit une auberge.
NAZI ANZES, vil le d’Afip, dans, la Cappadoce,
dans^ la partie du füd-oüéft, près du mont Athàri.
Elfe devint évêché, 6t eut pour .'évêque faint
Grégôirè , père de celui qui s’eft rendu célèbre
par.: fes écrits.
NAZÖRIUM, montagne dont fait? mention
Phavorih , dans fon Lexicon. Ortélii thefaur.
N E A , ou N o A, ville de la P^lçflinè, dans la
tnbu de. Zabqlpn^ félon Je )iyrç de Jofué.
' 'Ne a ^’villé; d’Egypte., dans la province Thé-,
baïque..,. au yojÏÏnagê de la ville de Chemnis.'
Hérodote , wjlûterpe , L. 1 1 , ç.. p i , „en fait men-
trpji & fes interprètes jifent JN.eapoUs, La notice des
dignités de rèmpite. dit, ala otfaya Vandïlorum.
jyece............. •. " i
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Nea , ou Nee , ville de la Troade, félon Pline,
L. 1 13 c. p6. Etienne le géographe la met dans la
Myfie.
Nea , lieu fortifié dans la Myfie, félon .Etienne
le ■ géographe.
Ne a , île delamerÆgée. Pline * Z ./ i , c. 8 7y
la met entre Lemrios .& T ’Hélefpont : elle étoit
confacrée à Minerve.
Nea Paphos , ville de 1 île de Cypre , à fostante
fiades de Palee Paphos, félon Strabon. Elle étoit
fituée ati fud-oueft de l’île , dans un golfe formé
Par 1® promontoire Zephyrium. L’île Hierocepia
étoit au-devant: elle étoit au nordoueft de Paies
Pàphos.
NEÆ^, ville de la Sicile , félon Diodore de
Sicile. C’eft la même ville que Pline , L .m f c . 8
nomme Netini, & que Cicéron , L. y , c. 22 in
Verr. appelle du même nom.
NEÆTHUS ( Nieto ) , rivière de l’Italie , dans
le territoire de Crotone, félon Pline. L ’emboH-
chure de cette rivière étoit dans, le golfe de
Crotone.
N E AM A , lieu de la. Paleftine. Jofùé, o. /y,
v. 4 4 , en parle. La verfion des Septante porte
Noma. f r
NEAND R IA , ou N e a n d r ium , ville de la
Troade, fur l’Hélefpont, félon Strabon. Les habita05
de cette ville furent transférés à Alexandrie;
Neandria eft appelée Neandros par Pline, L. r '
c. jo . Antigonus, cité par Ortélius, thefaur., écrit
Neandrida. , au pluriel.
.NEANESSUS, ville de la Gàrfaurie, dans la
Cappadoce , félon Ptolemée, L .v , c. 6: fes interprètes
écrivent Naneffus. Ortélius thefaur. croit
que c’eft le Nanianullüs d’Antonîn.
. NEAPECHA , lieu où étoient les ftatues que fit
TilefiusTAthénien, félon faint: Clément d’Alexan-
driç-, ad Gcntes. Mais on croit que ce nom eft
altéré; ( Voye^ Ortélius ).
NEAPOLIS ) , ville d’Italie, dans la
Campanie, fpr le golfe auquel elle a donné fon
nom. Cette ville fut bâtie par les Cuméens , qui la
nommèrent N'sclttokiç Kv/xctleoi/ , ou la nouvelle
Cumes. Ceux qui s’appuient d’un paffage de Tite-
L iv e , pour dire qu’elle porta d’abord le nom de
Palapolis; on d’ancienae v ille, ne-prennent pas
gftr^e à la difficulté'qu’offre ce paffage pour l’expliquer
dans ce fens d’une manière raifonnabler
“ P 4 *polis, dit-il, fut fititée non loin de l’endroit
» eù l’on voit à préfent Neapolh ». Il femble donc
'quç l’une de ces villes a. fuceédé à la première *
mais il ajoute, « C ’étoit un peuple unique qui habi-
» toi.! eÆdeux villqs. Us étoient l’un & l’autre ori-
» ginaires de Cumes ». .Or comment ces deux
peuplés,,hahitoient-ils deux villes, quand il n’en
eiiftoit,qu’une l Dailleurs.la difpoGtion du Henné
permettoit pas qtr’ij y eut deux villes près l’une de
l’autre. Mais le Palçpaïis, dont parle Tite-Live
étpit la ville de Cumes même ; & celle qu’ils
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fondèrent ail fud du golfe ( noîn de voye% Cumes) , eut le Neapqlis ou nouvelle ville.
Strabon, en effet, appelle Naples Nsct-roA/rKu-
p.etA<ov, la nouvelle ville de Cumes , d’où il fuit
très-naturellement que l’autre Cumes reprit chez
les Grecs le nom de Etctheum-oM? Kv(/.ctieov , l’ancienne
ville de Curries , ou pour abréger Palet-
polis , l’ancienne ville.
Strabon ajoutant que cette nouvelle ville avoit
été bâtie dans le lieu où étoit le monument de
P;;-;hénopé, l’une des fyrènes enterrée en ce
lieu ; on a cru pouvoir en inférer que Naples
avoit aufli porté le nom de Parihénopé. Mais aucun
ancien ne le dit particuliérement, puifque Pline
peut être entendu dans le fens de Strabon , & que
Senèque ne fe fert de ce nom qu’au figuré. Ce
ne fut que dans la fuite que l’on en fit un nom
propre de Naples.
Cette ville devint municipale, & obtint le droit
de bourgeoifie par la loi Julia.
Strabon dit que, de fon temps, un grand
nombre de Romains s’y retiroient pour y mener
une vie voluptueufe à la manière des Grecs dont
on y parloit la langue.
La baie qui forme cette cô te , & que l ’on
nomme actuellement le Golfe de Naples, étoit, à
caufe de fa forme ronde, nommée, par les anciens,
Cratère.
Alaric , après avoir faccagé Rome, l’an de
J. C, 409, paffa auprès de Naples fans l’endommager
; 8c Genféric, roi des Vandales , tint la
même conduite. Ce fut dans un de fes châteaux
que fe retira le jeune Augtiftule, détrôné par
Odoacre. La ville fut prifé par ce prince ,_ puis
par Théodoric, qui lui donna le titre de Comté.
Neapolis, dont il eft parlé dans les aères des
Apôtres, ç. 16, v. //. C ’eft une ville de Macédoine
, où faint Paul arriva en venant de l’île de
Samothrace.
Neapolis , ville de l’intérieur de la Cherfonèfe
Taurique, félon Strabon. La pofition en eft
inconnue. ' |
Nea po lis, ville de la Carie. Pline', L. v , c. 2p,
là place entre Nariandus 8c Caryanda. Pompo-
nius Mêla, L. i , c. 6 , 8c Ptolemée, L. v , c. 2,
parlent aufli de cette v ille , ainfi que la notice
des évêchés de la province de Carie.
Neapolis , ville de l’Afie mineure, dans Honte,
félon Strabon. Elle étoit fituée au nord-eft de l’île
de Samos, au nord du mont Mycale, & au fud-
fud-oueft d’Ephèfe. Cette ville appartenoit aux
Samiens, qui l’avoient reçue en échange des habi-
tans d’Ephèfe. Neapolis ( Gedida) lieu d’Afie", dans la Mé-
fopotamie, fur le bord de l’Euphrate, félon Ifidore
de Charax. Ce lieu étoit au fud-eft de Perifabora.
Neapolis, ville d’Afie , dans lTfaurie„ félon
Suidas. Il fe pourroit faire que c’eft la même que
Ptolemée, L. v , c. 4 s place dans la Pifidie.1
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Neapolis, ville d'Egypte, dans la Thébaïde.
Hérodote , L, 1 1 , c. p i , la place auprès de Chemnis. Neapolis (Nabal). C’étoit une ville d’Afrique,
fituée à cinq lieues au fud-oueft de Curobis.- Elle
étoit fur le bord de la mer, 8c paroit avoir été
confidérable. Neapolis. Méraphrafte, in Spirione, donne ce
nom à un des ports d’Alexandrie, & fait une
magnifique defeription de ce port. ^Neapolis, ville de l’île de Sardaigne, fur la
côte occidentale. Ptolemée , L. m , c . y , la place
entre Sardopatoris Fanum 8c Pachia Extrema. Neapolis , ville de la Colehide. Ptolemée, L. v 9
c. 10, la met entre Siganeum 8c Acapolis. Neapolis , ville de la Cyrénaïque, félon Pto-
leméè,Z'. i v , c. 4 ; il la met dans les terres,
entre la ville de Chcerecla 8c celle d’Artamis.
N. B. On trouve encore d’autres villes de ce •
nom, & cela n’eft pas étonnant, puifque figqi-
fiant ville nouvelle, il a pu être donné à des
villes rebâties qui avoient eu un autre nom. Il
eft même peut-être pris dans des auteurs, pour un
nom particulier de quelque lieu, lorfqu’il n’eft
réellement qu’une épithète.
NEARCHI, peuples de la Gaule Narbonnoife,
félon Ortélius thefaur. qui cite Sextus Avienus..
N E ARD A , N EHARDA, ou Na a r d a , (Hadith
Unnour ) , ville de TAfie , fur la rive droite de
l’Euphrate, vers le 33e degré 25 min. de latitude
, au fud-eft d’Anatho. .
Ptolemée écrit Naarda , 8c félon Jofephe ,
c’étoit la plus célèbre des écoles juives.
N E A R TH l, nation Ichthyopliage, félon Etienne
le géographe.
N E B A L L A T , ville de la tribu de Benjamiq,
Efdras, c. 2 , v. 54.
NEBBITANUS , fiège épifcopal d’Afrique ,
on ne fait dans quelle province. La conférence
de Carthage fournit quodvultDeus Nebbhanus'.
NEBIODUNUM, nom de lieu dont il eft parlé
dans le code, L. 1 1 , lit. 8.
NEBIS, petit fleuve de 1’Hifpanie, au paÿfe
des Callaïques.
N E B O , ou Nabo , montagne fituée au nord
du torrent d’Arnon , entre le pays des Amor-
rhéens & celui des Moabites. Les lfraélites furent
à leur quarante-unième ftation, camper dans une
plaine aux pieds de cette montagne, 8c Moyfe
monta au mont Nébo, fur le fommet nommé
Phafga9 d’où Dieu lui fit voir la partie principale
de la terre promife, & lui dit qu’il n’y entre
roit point , mais; qu’il mourroit bientôt.
Le mont Nébo faifoit partie du mont Abarim.
.C’eft aufli dans une caverne de cette montagne
, que Jéréape^cacha le tabernacle, l’arche
d’alliance 8c l’hôtel des parfums, pour les fauver
du pillage.
NEBOPRIDUM , ou Novobardum , ville de
la Moefie, à ce que croit Ortélius, thefaur. qui
cite Laonicus» ;