
£’e!LpriS,de CetIe rivière <iue '‘an <JeRome
< 4 0 yAidrubal, entré en Italie pour aller joindre
ion frere, fut battu par les confuls Claudius Nero
oc M. Livius.
Il y périt avec plus de 30000 hommes.
M e t a u r u s , lieu d’Italie, avec un - port à l’embouchure
du fleuve Metaurus, félon Strabon.
Me t a u r u s , nom d’un fleuve de la Sicile.Stra-
bon, Z. v i , p. 27 S f dit qu’il fe perd quelque
temps fous terre.
^’Egypte, à l’embouchure du
Ntl; Ptolemée , Z. i v , c. y , dit qu’elle étoit la
capitale d un nome auquel elle donnoit fon nom.
Etienne le géographe écrit Metilis, & fait entendre
quon la nommoit auflî Bechis.
: METELITES, nôme d’Egypte, dont Métélis
etoit la capitale, félon Ptolemée, Z. iv c. e.
METELLOPOL1S , Metellopoleos , ville
epiicopale de la Phrygie Pacatienne, félon la notice
de Leon-le Sage.
t 5î ET- jN^ * éPifcoPal de l’Afrique, dans
la Numidie , félon la notice des évêchés d’Afri-
que où Félicianus eft qualifié epifeopus Metenfis ,
& félon la conférence de Carthage, 126 3 Gra-
tianus efl dit epïfcopus pie bis Metenfis.
METERCOSA ou Mentercosa , ville d’Efpa-
gne. Ptolemée , Z. 11. c. y , la donne aux Çarpe-
tans, & la place entre Ifipinum & Bamacis.
METEREA TURBA. Ce nom fe trouve dans
Ovide ( Tnfi. L. 1 1 , Eleg. 2 ) ; ma« on croit qu’il
laut lire Nurea, parce que les Neun étoient de
ee cote, au lieu que l’autre nom efl inconnu.
METHANA ou Me t h a n e , fitué fur un p.etit
ilthme au nord-oueft de Trézène.
. 9n y v ° y oit un temple d’Ifis , qui fembloit
indiquer que des Egyptiens s’étoient établis en ce
lieu.
Paufanias dit que ce lieu avoit autrefois été fortifie,
& d ie place entre Trézène & Epidaure.
M E TH EA , vingt-cinquième dation des Ifraé-
. Etes, où ils vinrent camper en fortant de Tharé.
Ce lieu devoit être dans l’Arabie même, vers le
midi de Tharé.
METHONE. Il y a eu plufieurs villes de ce
nom ; mais celle dont parle Homère , dans le
catalogue des vaifleaux, vers 22^ , ne peut pas être
celle que Thucydide attribue à la Macédoine, & qu i
y etoit en effet. J adopte au contraire le fentiment de
Scylax, qui la place dans la Magnéfie. Deux raifofls
militent viélorieufement pour ce fentiment. 1°. Homère
qui'fuit prefque généralement un ordre géographique
dans fon catalogue des vaifleaux , vient
de parler de quelques autres villes de la Magnéfie ,
fituées dans les terres, ou près du golfe Pélafgique;
2'. 11 nomme après Méthone & Thaumacie , des
villes qui appartenoient à la Magnéfie, fur la
côte orientale. Peut-on douter que Méthone n’ait
été de c» côté, 8c ne pas croire que quelque
révolution en ait fait perdre la pofition !
MfthOne ( Modjn ) , efl nommée par Paufanias
Mothonc, ville de la Meffénie, fur le bord de la mer -
au nord de l’île d’(Er.ujja.
Strabon rapporte que quelques auteurs croyoient
qu elle étoit la même que Pédafos, l’une des
villes quAgamemnon vouloir donner à Achille.
Lorfque les Lacédémoniens furent m ûtres de la
Meilènte, ds abandonnèrent cette ville aux Nau-
puens, chaffés de chez eux par le- Argiens fous
1 - Domicratides, roi d’Argos. Lorfque
les Mefleniens fureiH rentrés dans leur p ay s , ils
ne cherchèrent point à reprendre cette ville.
Strabon nous apprend qiie pendant la guerre qu'il
appelle AÜiaque, fans doute à caufe de la bataille
d Aétium qui en fut un des événemens , Agrippa
s étant emparé de Méthone , y fit-mourir Bocchus ,
roi de Maurétanie , parce que ce prince avoit
pris le parti d’Antoine contre Augufle.
rv temPs P ^ n ia s on y voyoit un temple
de Diane an'emotis , c eft-à-dire, qui éloigne les
vents. Les gens du pays prétendoient qu’il y
en avoit eu autrefois de très-confitlérables le long de
cette côte ; & qu’ils avoienteeffé depuis la fondation
du temple par Diomède, On voyoit dans le temple
une eau qui paroifloit mêlée d’une efpèce de
gomme. r
Methone , ville de la Pierie, félon Ortélius
thefaur. qui cite Suidas & Etienne le géographe.
Plutarque , in quoeflionib. groec. , nous apprend que
les habitans de cette ville fe nommoient Apof-
phendoneti. Elle étoit aux confins de la Macédoine,
félon Démoflhène , Olynthiatica /. Elle étoit fur
le bord du golfe Thermaïque.
Ce fut au fiège de cette place, que Philippe
père d’Alexandre , perdit un oeil. On fait qu’il
y avoit dans la ville un homme très-habile à
tirer l’arc. Il écrivit fur une flèche, à l’oeil droit
de Philippe, lança la flèche, & en effet atteignit
le roi. Ce prince fit mettre fur la même flèche, f i
Philippe prend la ville , il fera pendre Afier. Je crois
me rappeler qu’en effet, cet adroit tireur d’arc fut
pendu.
La Martinière fe trompe, en difant que ce fut
en afliégeant Méthone de Magnéfie ; on n’en
connoifloit pas même alors la pofition.
Methone, ville de l’Eubée, félon Etienne le
géographe.
Mithone , ville de la Perfide , félon le même ’
M E THOR A, ville de l’Inde. Arrien, in lndù
cis , la donne aux Sarafeni; & Pline, L. v i
c. ip , la place fur le fleuve Jomanès, qui fe jette
dans l’Inde.
* METHURIADES, îles entre l’Attique & l’île
d Egine, auprès de Trézène, félon Etienne le géo-'
graphe. Pline, Z. iv , c . 12, écrit Methurides,
& les met dans le golfe de Mégare.
METHYDRIUM, ville de l’Arcadie, au nord«
oueft de Mantinea.
Cette ville , quoiqu’encore affez confidérabl*
au temps de Paufanias , avoit été cependant con-
ME T
Xdêrablement affoibüe, lorfqu’nne grande partie de
fes habitans avoit paflé à Mégalopolis, pour contribuer
à l’agrandilfement de cette ville.
Il ne lui refloit guère de fon ancienne grandeur-,
que la réputation d’avoir été fondée par Orcho-
mène , & l’honneur d’avoir donné naiffance à
plufieurs athlètes couronnés aux jeux olympiques.
Située fur une hauteur , mais refferrée à l’oueft
par le Malétas, & à l’eft par le Mylaon, elle en
avoit pris le nom de Methydrium, que l’on pour-
roit rendre en françois par Entraxes. Cette \ ille fe
trouvoit dans la dépendance de Mégalopolis ; il
y avoir un temple de Neptune Hippias fur les bords
du Mylaon.
METHYMNE, ville fituée dans la partie fep-
ientrionale de l’îla de Lesbos, au nord-oueft de celle
é'Antifia , vers le 39* degré 30 minutes de
latitude. Le muficien Arion étoit de cette ville.
‘Ç ’eft a&uellement Porto-Petera.
Methymne , ville de l’île de Crète. Elien en
parle dans fon hiftoire des animaux, Z. x i v , c. 20.
METIBI, peuples de la Sarmatie européenne.
Ptolemée , Z. v , c. p , les met parmi les peuples
qui habitoient au nord des monts Coraces.
M E T IL A , lieu de I’A fie , dans la Mélitène,
fur le bord de l’Euphrate. Il étoit dans l’endroit où
ce fleuve efl refferré entre deux montagnes, vers
le 37e degré 33 minutes de latitude.
Metila , capitale des Marfes établis près du
Rhin & des Bataves, félon l’itinéraire d’Antonin.
On dit que Gefmanicus faifant la guerre dans ce
p ay s , le renverfa de manière à n’en laiffer fub-
fifter aucun veftige.
C ’eft ainfi qu’on lifoit dans Pline le nom de
l ’île appelée Metapina. (Voycç ce mot.)
METTRA , ville d’Afrique. Antonin , dans fon
itinéraire, la place fur la route de Limniades à
Catabathmon , entre Paniuri & Jucundiu , à vingt
milles de la première , & à quarante milles de la
fécondé.
METO , lieu d’Italie. L’itinéraire d’Antonin le
marque entre Paternum & Tacina ou Ticina 3 à
vingt-deux milles de la première de ces places ,
& à vingt-quatre milles de la fécondé.
M E TO P A , village dont fait mention Surius “
dans la vie de S. Euthyme, abbé. Ortélius croit
qu’il étoit du coté de l’Arabie.
METOPEN : Callimaque & Elien, in variis ,
donnent ce nom à un fleuve du Péloponnèfe. Il
efl dans 1 Arcadie , félon le feholiafte de Calli-
maque , cité par Ortélius, thef.
METORENSIUM C IV ITA S , ville d’Afie.
C étoit, félon Diéfs de Crète, la capitale du royaud?
<- y cnus- Elle n’é'oit pas éloignée de la
ville de Troye.
METORÉS, peuples de la Perfide. Ptolemée,
Z. v i , c. 4 , les place au midi de la Mardvene.
METOROME, ville de la Cappadoce, dans
le Pont Polémoniaque. Ptolemée, L. v , c. 6
la place entre Sebufiia & Sabalia, * 1
M E T 379 METRACHA , ville archiépifcopale. Il en efl
fait mention dans les fan&ions pontificales de
l’Orient.
METROPOLIS : ce mot » proprement g rec,
compofé de fuir »p & de •xohtç, fignifie à la lettre,
Ville-mère. C ’eft ce nom qu’on donnoit originairement
aux villes grecques qui avoient établi
ailleurs des colonies : je ferai voir , en finiffant cet
article , que le fens de ce mot s’eft pris autrement
dans la fuite ; mais qu’il a confervé celui qui emporte
fupériorité , quel qu’en foit le titre.
<« Quoique les iens qui uniffoient les diffé-
» rentes métropoles de la Grèce à leurs colonies fuf-
» fent par tout d’une même nature, comme fortant
n de la même fource , il ne faut pas cro;re cepen-
» dant qu’il y eût par-tout une entière conformité
« entre les droits qu’ils produifoient : le plus grand
» nombre étoit commun à toutes ; mais il y en
» avoir prefque toujours quelques-uns de parti-
» culiers à chacune : cette différence avoit pour
» caufe, foit les ufages différens entre les villes
» grecques , foit les inventions particulières au
»» moment de l’établiffement ».
Entre ces droits il y en avoit d’honorifiques &
d’autres utiles. Ceux de la première claffe regar-
doient prefque tous la religion.
i° . Les colonies étoient obligées d’envoyer tous
les ans à leurs métropoles des députés chargés
d offrir en leur nom des facrifices aux dieux du
pay s , & de leur préfenter les prémices de leurs
fruits. Les villes grecques d’Afie s’acquittoient
exa&ement de ce devoir. Elles envoyoient les
prémices de leurs moiffons à Athènes, comme à
la ville de laquelle ils tenoient à la fois, & leur
origine, & cette précieufe femence.
a0. Si le feu facré venoit par malheur à s’éteindre
malgré les foins aflidus de ceux qui veilloient à (a
confervation, les colonies ne pouvoient le ralu-
mer que dans le Prytanée de leurs fondateurs.
30. Les colonies étoient dans l’obligation de
tirer leurs prêtres du fein de leur métropole: mais
il ne faut pas croire que cette obligation s’étendoit à
tous les prêtres , mais feulement aux pontifes du
Dieu tutélaire.
4°. Dans la diftribution des viôimes , s’il fe
trouvoit quelque citoyen de la mètt-opoîe, on
commençoit par lui.
50. Les premières places, dans les folemnités
publiques , dans les jeu x , les affeniblées , appartenoient
auflî aux citoyens des métropoles.
6°. C ’étoit l’ufage des colonies d’orner les temples
de leur ancienne patrie, de préfens confidé-
rables, de dépouilles d’ennemis, de trophées,de
ftatues & d’autres embellifl’emens ( 1 ).
(1) On en voit un exemple dans ce que rapporte Paufanias
: fous Adrien, toutes les colonies d’Athènes firent
mettre chacune une ftatue, qui la repréfentoit, dans le
temple de Jupiter Olympien. M. de Bougainville, dont
j’emprunte c e c i, penfe que chaque colonie avoit auflî
fourni une colonne,
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