
468 O M A
Olympus, montagne ou colline du Pélopon-
nèfe, aux confins de l’Arcadie & de la Laconie,
félon Polybe, Liv. i l , c. 6s.
Olympus , montagne de l’île de Lesbos, félon
Pline.
Olympus , montagne de l’Afie mineure, dans
la Lydie , félon Athénée.
Olympus , montagne de l’Afie mineure, dans
la L y c ie , félon Pline.
O lympus , montagne de l’Afie , près d’An-
tandre, & joignant le mont Ida, félon Strabon.
Olympus , montagne de l’A fie , dans la Myfie,
dans laquelle étoit la fource du Rhyndacus, félon
Pomponius Mêla.
Pline, Hérodote & Strabon difent Olympus My-
fius, & la diftinguent de celle qui joignoit le
mont Ida.
O lympus triphylius , haute montagne del’île
de Panchaa , félon Diodore de Sicile.
O lympus mons ( mont Santa Croce ) , montagne
qui couvre le promontoire par lequel efb
terminée la côte feptentrionale de l ’île de C yp re ,
& dont la cime portoit un temple confacré à Vénus
furnommée Acraa, à caufe de cette fituation.
Olympus. M. d’Anville indique une pofition
de- ce nom dans la partie orientale de l’île de C ypre,
tout près du promontoire Dinaretum.
OLYMTHIACUS FLUVIUS , rivière de la
Thrace. Elle paffoir à Olynthe, félon Athénée.-.
OLYNTHUS , ville de Thrace, dans la Paraxie,
au fond du golfe Thoronéen , entre la péninfule
de Paîlène & la Sinthonie.
Cette ville étoit poffédée par des Grecs, originaires
de Chalcis d’Eubée. Elle parvint à un
haut point de grandeur,' & eut de fréquentes querelles
, tantôt avec Athènes, tantôt avec Lacédémone,
& tantôt avec les rois de Lacédémone,
particuliérement avec Philippe. On fait que ce
prince la détruifit, & le filence de Strabon , ainfi
que des autres géographes , fuffit pour faire préfumer
qu’elie ne fut jamais rétablie. Cependant,
comme cette deftruftion eft de l’an 348 avant Père
vulgaire, & qu’une épîgramme d’Antipater de Si-
don, qui vivoit vers l’an 146 avant cette même
ère , parle d’un certain Diodore d’Olynthe , il faut
qu’elle ait éprouvé une efpèce de rétabliffement :
mais on ignore par quelle puiflance il fut opéré,
& combien, de tems il dura.
O L Y R O S , lieu particulier de la Grèce , dans
la Béotie, entre Pteleon & Tanagra, félon Pline.
OLYSSA , vil e de l’île de Crète, félon Strabon.
O L Y S SA S , montagne de l’A fie , dans la Ga-
îatie, félon Ptolunée.
OMAL1S, nom d’une rivière de l’Inde. Elle fe
jettoit dans ŸIndus, félon Amen.
OM AN , ville de la Paleftine ,~ félon Jofué,
cité par OrtéUus.
OMAN A , ville de l’Arabie heureufe, félon
JLtienne de Byfance. L’Auteur du Périple de la
o M B
mer Erythrée la place fur le golfe Porfique , dans
la Perfe propre.
O m a n a , ville de l’intédeur de l’Arabie heureufe,
félon Etienne de Byfance , qui cite les
antiquités arabiques de Glaucus. Ptolemée écrit
Omanum Emporium.
O m a n a , ou O m m an a ?*, port & ville d’un grand
trafic, en A fie , dans la Perfide , félon Pline &
Arien. Ce dernier écrit Ommana.
OMAN1TÆ. Ptolemée nomme ainfi les ha-
bitans de la ville CI Omana ou Omanum Emporium 9
fituée dans l’intérieur de l’Arabie heureufe.
OM B I, ville capitale du nome Ombiies nomos,
en Egypte.
OMBRE A , ou O m b r æ a , ville de l’Afie, dans
la Méfopotamie, félon Ptolemée.
OM B R I , appelés aufii par les Latins Umbri,
nations Celtiques, qui pénétrèrent en Italie, &
y poflédèrent une grande étendue de p ay s , félon
Pline. Cet auteur dit qu’ils avoient été les maîtres
de l’Etrurie avant l’arrivée des Pélages & des Tof-
cans. Ariminum & Ravenne étoient deux de leurs
colonies. Les habitans de l’Ombrie du milieu , fituée
entre le Picenum & l’Etrurie, portoient le nom des
anciens Celtes, & les reconnoiffoient pour leurs
ancêtres , félon Solin.
Pline dit qu’ils furent chaffés par les Tofcans,
& ceux-ci, à leur tour, le furent par les Gaulois
, qui envahirent l’Italie fix cens ans avant
l’ère chrétienne.
La partie des Otnbri qui s’étoit fixée au nord
du Pô , s’y maintint, & garda Ton ancien nom î
ils font nommés par lesvécrivains Romains In-
fubres ; mais Pline les appelle Ifombri.
Lorfque les Ornbri pénétrèrent en Italie , ils y
trouvèrent les colonies illyriennes & les ibérien-
nes, puifqu’ils enlevèrent à ces peuples une partie
de la contrée, félon Pline : mais ils y étoient
établis, lorfque les Pélafges ou anciens Grecs pénétrèrent
en Italie.
OM BR ICl, les Ombriques, peuple de l’Italie»
entre le Pô & le Picenum, le Tibre & la mer Adriatique.
Les Grecs croyOient que le nom d’Ombriens
leur avoit été donné , parce qu’ils avoient échappé
au déluge général qui inonda la terre : ce mot
étant o(l^poç3 la pluie.
Ariftote rapporte que l ’on difoit que chez les
Ombrici les beftiaux portoient trois fois par an »
que la terre produifoit abondamment , que les
femmes y étoient fi fécondes , qu’elles accou-
choient ordinairement de deux ou trois enfans,
à la fois , & rarement d’un feul. Ces peuples
furent chaffés de leur pays, par les Pélafges ; ceux-
ci le furent par les Lydiens , qui prirent le nom
de Tyrrhéniens.
N. B. M. Larcher , T. v i , trad. d'Hèroâ. p. 263 %
dit : « J’ai vu quelque part citer des îles Qmbrices
n Cette erreur ne peut être fondée que fur un
» paffage d’Ariftote, que cet auteur, quel qu’il
» foit a n’aura lu que dans la traduâion Latine
O N C
» de ce philofophe. Cette tradu&ion rend -rctpct
» toÎV‘ OpppiKoic par ces mots : in infulis Om-
„ bricis ». C ’eft une erreur caufée fans doute par
l’idée qu’Ariftote parloit encore d’ile, après avoir
nommé celle de Diomède.
Ombrici , peuple de l’Illyrie , félon Hérodote.
OMBRIO. Pline nomme ainfi une des îles fortunées.
OMBRONES , peuple de la Sarmatie , européenne
, félon Ptôlemée.
OMBRUS , lieu toujours couvert de neige, au .
pied du mont Tarbellus, félon Quintus Calaber.
OMILUS, nom d’un lieu qu’Ariftote dit être
vers la Grèce.
OMIRAS, nom qu’avoit l’Euphrate avant qu’il
fût arrivé au mont Taurns, félon Pline.
OMIZA , ville de l’A fie , dans la Gédrofie,
félon Ptolemée.
OMMEI, peuple de la terre de Canaan, aux
environs de Sodome , félon S. Jérôme , in locis.
OMNÆ, ville du peuple Omani,dans l’Arabie
heureufe, félon Pline, L. v i , c. 28.
OMOENUS, île fur la côte de l’Arabie heureufe
, félon Pline. Ortélius thefaur, Ta met dans
le fein Perfîque.
OMOLE, montagne lâ plus fertile & la mieux
arrofée de la TheffaHe , félon Paufanias.
OMPHACE, ville de la Sicile , félon l’hiftoire
ficilienne de Philifte , citée par Etienne \de B y fance.
OMPHALIUM, lieu de l’île de Crète, entre
Thentz & Gnojfus, félon Etienne de Byfance.
Omphalium , ville de Grèce , dans la Thef-
falie, félon Etienne de Byfance.
Omphalium , lieu de l’Epire, dans l’intérieur
de la Chàon-ie , félon Ptolemée.
ON , ville d’Egypte, nommée ainfi dans l’Ecriture
; ce nom a été rendu chez les Grecs par celui
d ' Heliopolis.
O n , ville de" la Paleftine, au pays de Samarie,
félon S. Jérôme , de Locis.
ONÆUM , ville de l’illyrie , dans la Liburnie,
félon Ptolemée.
ONAGRINUM CASTELLUM, ville de là fécondé
Pannonie, le long du fleuve, aux environs
de la Save, félon la notice de l’empire,
feêt. y <5.
O N CÆ , ville du Péloponnèfe, dans l’Arcadie ,
félon Iface.
Oncæ , village de la Grèce , dans la Béotie ,
félon . Phavorinus. '
Etienne de Byfance parle d’une porte de la
ville de Thèbes . qui prenoit fon nom de ce lieu.
ONCHESMUS, port de l’Epire, dans la Chao-
n ie , entre Panorme & Cafliope , félon Ptolemée.
Strabon écrit Onckifmus.
ONCHESTUS, ville de la Béotie. Les mots
etjhccov aKooç- , qui fe trouvent dans Homère,
joints au nom de cette v ille , fignifient un bois
faire qui étoit beau., Quelques auteurs s’eu font
O N I 469
crus en droit de conclure, que ce lieu n’étoit
d’abord qu’un bois confacré à Neptune, & qu’en-
fuite il y avoit eu une ville: à la bonne heure,
mais le fens indiqué par le nouveau traduéleur
d’Homère ( M. Gin ) , eft très - naturel : ce bois
continuoit d’exifter quoiqu’il y eût une ville. Apollonius
de Rhodes, cité par Etienne de Byfance,
indique la pofition d’Onchefte , entre Haliarte &
Acroephia ; mais cette dernière étoit fort à l’eft.
M. d’Anville l’a placée à quelque diftance au fud
du lac Copais, & à l’oueft du marais Hy.lica.
Quoiqu’elle fût détruite du temps de Paufanias,
on y voyoit encore le bois facré & un temple,
avec une ftatue de Neptune.
Onchestus , bois de la Grèce , dans la Béotie.
Il étoit confacré à Neptune , félon Paufanias.
* Onchestus , bois confacré à Neptune , dans
l’îlê d’Eubée, félon le troifième livre d’Apollonius.
Onchestus , nom d’une rivière de la Thef-
falie, félon Polybe & Etienne de Byfance.
ONCHOBRICE , île que Pline place fur la côte
orientale de lArabie heureufe.
O N CH O E , ville de la Grèce, dans la Phocide,
félon Etienne de Byfance.
ONCION , ou O n c æ a , ville de l’Arcadie, an
nord-oueft de Telphufa & fur le Ladon.
Elle avoit pris fon nom $ O ne as, prétendu fils
d’Apollon. Ce héros avoit été poffeffeur d’un cheval
célébré par les poètes fous le nom a J non>
& fils , félon les uns, de Cérès ; félon d’autres,
de la Terre.
ONDICA VÆ. C ’eft ainfi que l’on a rendu, dans
• la traduéfion de Ptolemée, le mot grec^OSntetac«- •
mais c’eft qu’il faut dans le grec ’AvàtHduoi , &
dans le latin Andicavi. Voyeç ce mot.
ONEII MONTES, ou Oneiens ( les monts ) ,
I qui formoient au nord-oueft une petite Cherfon-
nèfe terminée par un promontoire du même nom.
O N E L L A B A , lieu de l’A frique, dans la Nu-
midie , entre Hippone la royale & Carthage
félon l’itinéraire d’Anronin. .
ONENSËS, peuple de l’Hifpanie., dans la Tar-
ragonnoife, félon Pline.
ONESIÆ THERMÆ , eaux minérales de la
Gaule , vers les Pyrénées, félon Strabon. •
O N E V A TH A , lieu de la P h én ic ieoù il y
avoit garnifon romaine , félon la notice de l’empire.
ONIABATHES , ville de l’E gypte, félon Hé-
catêe, cité par Etienne de Byfance.
ONIÆ REG IO, contrée de l’Egypte, entre l’A rabie
& le N il, félon Hégéfippe, cité par Or-
tèlius. m
ONIENSES, peuple dont il eft parlé fur une-
ancienne médaille de Pofthumus. Sur le revers
eft la figure d’Hercule , avec ces mots : Herculer
deus Onienjï.
j O N I I ou. Oneii Montes , montagnes de la
Grèce, près de l’ifthme de Corinthe. Elles s’éten-
| dotent depuis les rochers Scironid esfur le d ie -