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Z. v i l , p. 304 J qui dit que ce fleuve fe jette
dans le Danube#
M ARISCU S, nom que, dp.ns les anciennes
chartes , Fon donne aux marais fur la côte de ïa
mer,. & où Ton pratiquoit des divifions, fous le
nom de SUina, pour y faire du feî.
• M a r is cu s F o n t i s , lieu de la- Gaulé dans
l ’Aquitaine, au pays que Ton nomme l’Auinis.
Ma r is c u s in ter p u a s - s orores, lieu de la.
Gaule Àquitanique, au pays que l’on appelé
l ’Aulnis. r,
' M a r is c u s T runca , lieu de la Gaule Àqui-
tanique , dans la partie que nous appelons l’AuL
nis.
MARITMÆ, montagnes de l’Arabie heureufe*,
felon Ptolemée, L. v i , c. 7.
MARITDAA COLONIA , ville de la Gaulé
Narbonnoife.. Ptolemée la plac<e dans le pays des
Anaùïi , que: Plinê^ Z. in \ c. 4 , Se Pomponius
Mêla, Z. i l , c. y, nomment A\vatici. Mêla ajoute
qu’elle étoit bâtie fur la rive de l’étang des Avatici.
Maritime AvatigorÜxM , ( cap d’CSil, vers
Saint-Chamaî0 ville de la Gaule Narbonnoife, fur
le bord nord-eft de l’étang de Berre.
L’ancienne voie militaire, qui all’dit d’Arles à
Marfeille, pafloit par cette ville.
Le P. Papori dit que pour fixer la pofitiôn de
cette ville , il falloit trouver des veftiges anciens.
Qu’il s’en trouve fur les bords de l’étang, entre
l ’embouchure de la rivièrfe d’Arc & la Durançole.
Ils confident en médailles, en petites r ftatues dé
marbre, des refies de colonnes, .les décombres
d’un réfervoir dont le conduit étoit de plomb ;
enfin, tout ce qui peut donner l’idée d’une grande
ville. Ces débris couvrent un efpace immenfe ,
font à peu de profondeur dans la terre, & arrêtent
fouvent le foc de la charrue.
MARITIMÆ STATIONES,dations dans l’A frique.
Ptolemée, Z . i v , v. 4 , les place dans
la Cyrénaïque , entre le promontoire Drepanum
& le port de Diarroea.
MAR1TIMÜS C IR CU S , lieu d’Italie, .ainfi
nommé par T ite-Live, L. i x , c. 42,
MARIUM, ville de l’île de C ypre, fur la côte
méridionale , afîez près de la mer, entre Amathiis
à l’ouefi, & Cïùum vers le nord-eft.
MARIUS » ville libre de la Laconie, félon Pau- :
fanias, Z. n i , c. 21.
MARMA , ville fituée fur la côte de l'Arabie
heureufe, félon Pline.
M a r m a , ville de la Phénicie, félon Etienne
de Bifance.
MARMACES , peuples de l’Ethiopie félon
Hécatée, cité par Etienne de Byfance.
MARMARA, ville del’Afie , dans la Syrie ou
l’Euphratenfis, félon la notice des dignités de
l ’Empire.
MARMARES, peuples de la Cilicie, vers les
frontières de cette province , du côté de FAflÿ- 1
MARMARICA , 1a Mahriariqitegrande contrée
d'Afrique , ayant la 'L ib y e , (relevant die
i^ g yp te ) à l’e f t , & la Cyrénaïque à l’ouefi.
Cètre contrée, qui s’étendoit le long de la Méditerranée,
entroit .aflez avant dans les terres ; &
même on ne donne pas trop les bornes de ce
côte.
M. d’Anville lui attribue, fur la côte les lieux
fui vans, à partir du nome Libyque, où fe trou voit
le Cqtabathmus Magnus. .
Panormus, Petras , port ; Gereatis , Ardonis
promontoire ; Cauzomum, promontoire ; Jucondia,
Cynthezus, port ; Antï-pyrgus, Ardonaxes,f)romon-
toire ; Gonia Menelaus, port ; Michèra ou HeUne,
Menelaus, port ; Batrachus ; M u r a r , village à
l’embouchure du fleuve de ce nom. Phthïa, port ;
Heraclcum en face de l’île à'Ædonis, P api; Cher-
finefrs Magna : Hippon; A'xyBs; Drepanum.
- L itinéraire d’Antonin ne donné dans cet efpace
que les lieux fuivans, qu’il étend à l’oueft plus
que M. d’An ville , puifqu’il commence à Limnias-
qui, félon ce dernier, appartenoit à la Cyrénai-
que. Voici fon texte :
Fines Mar mari a ( 1 ) .
Limniade M. P. XXI. Darnis xXrii. Hippon-
XXVIII. P api XXIII. Paniiirüs (2) X X X . Miciierà-.
%X. Jucundia XL. Gereatîs XXXI. Catabaththori
XXXV.
La Marmarique, felon Ptolemée,
Sur la côte.
AxyVis, village.
Cherfonefus Magna.
Phthia, port.
Paliurus.
Bathracus, port.
Petra Parva,
Dans les
Leucce.
Bonchyris,
Leuci Caminu
Menelaus.
Gaphara.
Mafuchis.
Mafadalis.
Abathuba.
Antipyrgus.
Scythranius, port.'
Cauzomumprom.
Ardanis, prom.
Petra Magna, port,
terres.
Leucot Napoli
Tacaphoris,
Difocoron.
Migo.
Saragina«
Alo. \
Ma^acyla,
Billa.
(1) Il part de Cyrene.
(2) C’eft le Paliurus de Strabon, de Ptolemée, 5cc.
M A R
MARMARIUM, ville de la G rèce, dans l’îlè
d ’Eubée, félon Strabon & Etienne dé Byfance.
M a r m a r iu m , lieu aux environs de la Macédoine.
Cédrène en fait mention.
MARM O L ITÆ , contrée de la Galatié. Strabon
, Z. x n , p. y62, la met aux confins de la
Bithynie.
MARMORÆ TU R R IS , lieu de la Thrace,
fur la Propontide, vers le fud-oueft du Bofphore
de Thrace.
MAROBUDUM , ville de la Germanie, qui
appartenoit aux Marcomans, félon Ptolemée,
Z. 1 1 , c. //.
M AROHÆ , peuples des Indes, félon Pline ,
L . VI , C. 2 0 .
MARON & GEMELLICOLLES, collines ou
montagnes de la Sicile, félon Pline, Z. m ,c . 8,
Solin, c. y, p. 1 g , & d’autres géographes donnent
à ces deux montagnes un nom commun,
Mons Nebrodes.
.MARONEA ou Ma r o n e ia (Marogna) , ville
de la Ciconie dans la Thrace, près du lac lfntaris.
Il en efl parlé dans la retraite des dix mille.
Pomponius Mêla place cette ville fur le bord
du NeJlus, & Etienne de Byfance près de la Cher-
fonèfe. Mais ce dernier s’écarte trop de ! la
vérité. M. dAnville l’a mile fur la côte au nord-
oueft de Siryma, & il femble que ce foit bien
là l’emplacement qui lui convient. Pline dit qu’elle
ayoit d’abord .porté le nom d’Ortagurea.
Comme fon territoire, félon le même auteur,
produifoit d’excellens vins, elle fe regardoit comme
étant fous la prote&ion de Bacchus. En effet,
on difoit de ce vin qu’il avoit le parfum du
' Neâar.
. M a r o n e a , ville d’Italie. T ite-Live, L. x x v i i ,
Ct 1, la donne aux Samnites.
t MARONENS1S , MARONANENSIS , liège
épifcopal d’Afrique, dans la Mauritanie Sitifenfls ,
félon la notice d’Afrique.
M ARO N IÀ , lieu de l’Afrique, félon Démof-
thène; il y avoit des mines en cet endroit ; Or.
télius, Thefaur.
M a r o n ia o u M a r o n ia s , ville de Syrie. Ptolemée,
V , c.1 IJ, la place dans laCbalcidie,
entre TolmïdeJJd & Coara.
M a r o n ia , village dont fait mention Saint-
Jprome : il dit qu’il étoit éloigné d’Antioche
d environ trente milles du côté de l’orient. C e
peut être le même lieu que le précédent.
MAR ONITÆ. Le cinquième concile de Conf-
tantmop e fan mention de ces peuples, qu’il dit
etre de la province de Rhodes.
MARORA , ville de la Cappadoce, dans la
Sargaraufene ou Sargaurafène. Ptolemée, L. r
c. 6 , la place, apres Ar'mrattira.
M A R O S , nom dirai lieu dont fait mention
Bolybe L i x c. oS, qui dit que Timée y pilla
le temple de Neptune. .. J v
MARPESSA, montagne de l’ile de Paros, fdon
M A R 3 3 î Etienne le géographe , Servies & Vibius. Quelques
auteurs croient que c’eft de cette montagne
dont Virgile, Ænài. L. V i , v. 4 7 / , entend parler
fous le- nom de Marpefia Çautes.
MARPESSUS , ville de la Phrygie, fur le
mont Ida. Paufanias , L. x , c. V , la met chez
les Phocéens , à 240 ftades d’Alexandrie de la
Iroade , aux environs du fleuve Ladon. Laftance
la place dans le territoire de Troye'. au voïftnatte
de Gergithe, & ajoute que 1a Sibylle Hellefpon-
tiaqne étoit née dans eette ville. 1 2
; MARRA , ville de PA Ce, dans la Syrie. Elle
êroit fituée dans une grande plaine, dans la parti-
orientale du fleuve Orontes, au nord-eft d’Apa-
mea, au fudde Chalcis, vers le 35e dee. ic min'
de lat. ° 3
MARRASIUM, ville ou village delà Perfide'
Ptolemée, L. v i , c. 4 , la place entre Tanagar’a
OC AJpadana.
MARRICHE, ville du pays des Parthes entre
Semina & Taflachc, félon Ptolemée, L. v i , c. s.
MARRIS, forêt que Guillaume de T y r , L. x v i -
cr 2? ’ “ et, aux environs de la Méfopotamie. Il
place auffi, à-peu-près dans le même quartier une
ville qu’il nomme Mares„
MARRUEIUM ( veftige de S. Benedetto ) •
ville d Italie , & capitale des Marfes. Elle étoit
fur le bord oriental du lacFucinus. On attribuoit
3. fes : habitans & à tous les Marfes en général
la faculté de braver & de guérir la morfure des
lerpens , & d etre d’excellens nageurs.
Ses ruines offrent entre autres objets une arène
& les traces de l’enceinte d’un vafte amphithéâtre.
MARRUCINI , peuple d’Italie, fur le golfe
Adriatique , entre les defini & les Frentani. Leur
pays- eton arrofé par VAtemus. Ils étoient Sabins
d origine. M. Gebelin penfant que leurs premières
habitations avoïent été dans les montagnes, avant
de s’étendre jufqu’à la mer, fait dériver leur nom
de mer, haut & R u , ruiffeau. a Peuples placés
” » la tête des fleuves, & qui defcendent des
» montagnes élevées. ( Origine latine )
Pline rapporte que dans cette contrée un Romain
diftingué par fes places, & maître d’un
champ planté d’oliviers, fut tout-à-coup tranf-
porté -, avec fa terre, d’un côté à l’autre du
chemin. Ce mot de tranfporré m’avoit d’abord
étonné , & j’avois regardé ce fait comme impof-
iible. Je lavots annoncé au moins comme fore
douteux-, dans mes Elément de Piùjlaire Romaine.
Mais M. Gébelin , dans le difeonrs préliminaire
de fes origines latines , apporte en preuve un
autre fait de même nature. Un champ de vigne
fut miné par lés eaux de deffus le penchant dune-
montagne, & enfin entraîné parles eaux & par
fou poids , fur un pré qui fe trouvoit au bas de
la montagne , là il refta ainfi à nud, & il y a
plufieurs exemples de ce genre. Leur principal
ville etoit Teaie, lar une montagne^