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LYRCE A r ville de la Grèce, dans le Pélopoil-
nèfe , à foixante, ftades d’Argos.
Paufanias dit, qu’à travers les ruines de Lyrcée,
on voyoit encore une colonne, contre laquelle étoit
adoflee une ftàtue de Lyrcus.
LYRCEIA-TEL LUS, canton où le fleuve Ina-
chus prenoit fa fource, félon Ortélius , qui cite
le quatrième livre de Flaccus.
L Y R C IA , petite ville de l’Argolide au fud-
oueft de Némêe.
Elle a , dit-on , autrefois fervi de retraite à Lyn-
cée . lorfque pour conferver des jours qu’ il ne
devoir qu’à la tendrefle d’Hypermeftre, fon époufe,
il fuyoit loin de la cour de Damas. Aufli pré-
tendoit-on que cette ville avoir porté fon nom
dans les commencemens , fans qu’il fût dit comment
elle avoit été nommée d’abord. Un autre
héros, appelé Ly rcée, & moins connu que le
précédent, lui avoit aufli donné fon nom qui étoit
refié.
LYRN A T IA , petit pays & prefqu’île de l’Afie
mineure , dans la L y c ie , félon Etienne de By-
fance. C ’efl la même que Lyrnutia ou Lirnutia,
que le même auteur donne à la Pamphilie.
L Y R N E A , LYRNESUS ou Lyrnessus,ville
de l’Afie mineure.
LYRNESSUS. Les auteurs, même ceux de
l’antiquité, ont été partagés fur J ’exiftence de
cette ville. Quelques - uns, comme Hiéroclès ,
ont cru que Lyrneflùs étoit la ville d’Adramytte ;
& d’autres, comme Héfychius, ont dit que c’étoit
File de Ténédos ; mais Strabon & Pline nous
aident à retrouver fa jufle pofition. Selon Strabon,
elle étoit en terre ferme & ne devoit pas être
loin de Thèbes ; & Pline dit expreflement qu’elle
étoit fur le bord de la rivière appelée Erenus. Selon
le P. Hardouin, Adramytte s’étoit formée des
ruines de Lyrneflùs ; c ’efl probablement ce qui
les avoit fait confondre.
On voit par les vers 197 & 198 du catalogue
d’Homère, que ce fut de la prife de Lyrnefîe
qu’Achille obtint la belle Briféis -, & qu’en même
temps il prit la ville de Thèbes.
Lyrnessus , ville de l’Afie , dans la Pamphy-
lie , fur la même rivière que celle d'Olbia, félon
Strabon.
Lyrnessus. Selon Pline & Héfychius, Fîle de
Lyrnejfus étoit la même que celle de Ténédos,
L Y R O P E , ville de l’A f ie , dans la Cilicie
montagneufe, félon Ptolemée.
LYSA , ville de l’Arabie pétrée, félon Ptole-
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mée. C’efl la même que LuJTa, ville de la Fa-
lefline.
LYSENE, lieu maritime, vers la Dalmatie $
félon Procope.
LYSIAS ou Lusias , ville du Péloponnèfe
dans l’Arcadie, félon Ptolemée 6c Xénôphon. Ce
dernier écrit Lujîas. Lysias , ville de l’A fie , dans la Syrie. Elle
étoit fituée fur le petit fleuve Marfyas, dans la
partie occidentale du fleuve Orontes, au nord-
ouefLde ta ville d’Apamea, vers le 35e degr.
10 min. de lat. Lysias, ville de l’Afie mineure, dans la Carie,’
félon Pline 6c Strabon. Ptolemée la place dans la
grande Phrygie. Les notices eccléfiaftiquesen font
une ville épifcôpale de la Phrygie falutaire, f
LYSIMÀCHIA, ville de la Thrace. Ptolemée
dit que de fon temps elle étoit nommée Exa-
müium. Selon Etienne de Byfance , auparavant on
l’appeloit Cardia ; mais Ptolemée diflingue Cardiopolis
de Lyfimachia.
L ysimachiA , nom d’un marais qui, auparavant,
étoit appelé Hydra , auprès d’une ville
nommée Lyfimachie, qui ne fubfifloit plus du
temps de Strabon.
^ ysimachia , ville de l’A f ie , dans l’Æolide.’
Pline en parle comme d’une ville déjà détruite.
LY SIME LLA, nom d’un marais de la Sicile
félon Théocrite 6c Thucydide.
LY S IN A , ville de l’A f ie , dans la Pamphylie ’
entre Comana 6c Cormafa, félon Ptolemée.
LY S INO E , ville de l’A fie , dans la Pamphylie.
félon Tite-Live & Polybe.
Ortélius doute fi ce ne ferait pas la Lyfinia de
Ptolemée.
LYS1RIS, forterefle de FAfie, dans la Lazi-
que , félon les Authentiques.
LYSIS , rivière dé l’A f ie , dans la Pamphylie,
félon Tite-Live.
LY STRE S, ville de l’A fie , dans la Lycaonie;
LYSTRENI. Pline nomme ainfi les habitans de
'Lyftres, ville de l’A fie , dans la Lycaonie.
L Y TÆ , petite contrée de la Grèce, dans la
Theffalie, félon Etienne de Byfance. Elle étoit
aux environs du fleuve Pénée, où fut enfuite
Tempé.
LYTARMIS , promontoire de l ’Europe, fur
l’Océan Scythique, félon Pline.
L Y X E A , ville delà Grèce, dans l’Acarnanie9
félon Etienne de Byfance.
LYZIMENSIS, fiège épifcopal de l’A f ie , dans
la Pifidie, félon les afles du concile de Nicée,
cités par Ortélius.
M A C
M A C
M a A-GRAMMUM METROPOLIS,(Candi)
ville métropole de l’île deTaprobane, félon Ptolemée.
Elle étoit fituée au centre de l’île, fur le
cours dô la rivière Gange.
MAACHA ou Maachati CHATH , ou Beth-Maa- , petite province de Syrie, à l’orient6c
au feptentrion du Jourdain, fur le, chemin de
Damas. Abel ou Abela étoit dans ce pays, ce
qui fait que cette ville étoit appelée Abel-Beth-
Macha ; Jofué, c. 13, dit que les Ifraélites ne
voulurent pas détruire les Maachatéens, mais qu’ils
les laifierent dans le pays au milieu d’eux. On
lit dans le fécond livre des Rois , c. 10 , que le
roi de Maacha donna du fecours aux Ammonites
contre David ; 6c au c. 20 du même livre , on
y trouve que Séba, fils de Bochri, s’enferma
dans Abela, ville du pays de Maachati. Le partage
de la demi-tribu de Manafle, au-delà du
Jourdain, s’étendoit jufqu’au pays de Maacha,
Jofeph, dans fes antiquités, L. v u , c. 6 , en
parlant des rois avec lefquels les Ammonites
fe liguèrent, dit que le troifième fut le roi du
pays de Maacha. Deut. 3 & 14. Jofué, 12 & //.
M A AR A DES SIDONIENS , cavernes ou
châteaux de la Judée, dans la tribu d’Afer. Il en
eft fait mention dans le livre de Jofué, c. 13,
v. 4.
M A A R A T , ville de la tribu de Juda. Jofué,
c. /ƒ , v. 79, en fait mention.
MAARSARES, fleuve de l’A fie , fur la droite
de l’Euphrate, environ à lîouefl de Babylone.
Ptolemée dit que ce fleuve fe perd dans des
marais.
M A B A R TH A , eft le nom que les gens du
pays donnoient du temps de Jofeph, dans fes
antiquités, L. v . c. 4 , à la ville de Sichem ,
autrement Neopolis, Neapolis ou Naplouse.
M A CÆ , les Maces * peuple d’Afrique , à l’eft
des Nafamons, 6c près de la mer. M. Larcher
croit que ce font les mêmes que Ptolemée nomme
Syrtites, parce qu’ils habitoient vers la grande Syrte.
Le Cinyps arrofoit leur p a y s , 6c c’eft par cette
raifon que Silius Italicus leur donne l’épithète de
Cinyphii Macee. Hérodote, L. i v , c. 17?, dit que
le Cinyps s’y déchargeoit dans la mer. Pline, L. v ,
c. s , les place après les mons Nafa 6c les Asbyftes.
Ptolemée , L. î v , c. 3 , qui les appelle MacæiSyr-
titæ, les met au-deflous des Nycpii 6c des Eloeom.
N. B. La Martinière a eu tort ( au mot Ma-
getoe) de croire que ce peuple étoit le même que
les Maceuz de Stace. Macæ , peuples de l’Arabie , qui habitoient
fur le golfe Perfique, près du promontoire Ma-
ceta, félon Strabon.
Géographie ancienne, Tome IJ,
M A C
M A CA L LA ou MacellA , ville d’Italie. Arif-
tote , lib. de audit. mirabilib. dit qu’elle étoit éloi-c
gnée de Crotone de 120 ftades. Lycophron, eit
faifant mention de cette v ille , fe contente de la
nommer. Tzetzès ajoute qu’on y voyoit un tertre
6c un temple dédié à Philoâète. C’eft la même
ville qu’Etienne appelle Macella.
MACANITÆ , peuples de la Mauritanie ti**
gitane. Ptolemée, Z. i v , c. 1, les place fous les
Bacuata. D io n ,, hijl. rom,. L, l x x v , p. 856, les
nomme Macennitoe, 6c leur pays Maceennitide ; il
dit que les Macennitot habitoient auprès de la
Mauritanie inférieure, 8c que le mont Atlas étoit
dans le pays Macennitin. Les Bacuètes 6c les
Macennites, peuples barbares. dit Antonin , iïinèrl
demeuroient fur le bord de la mer , dans la
Mauritanie tingitane.
M A C A R A , ville de la Sicile. Ortélius, dans
fon tréfor, après Héraclide, dit que Macara fut
enfuite nomméeMinoa, Cicéron, contre Verrès,
écrit Machara.
Macara , île de l’Afie mineure, fur la côte
de Ly cie , félon Etienne le géographe.
MAC AREA , ville du Péloponnèfe, dans l’A r cadie
, au fud-oueft de Mègalopolis, près du fleuve
Alphée.
Elle avoit contribué à l’agrandiflement deMé*
galopolis‘, 8c étoit devenue déferte. On en voyoit
les ruines à deux ftades du fleuve Alphée, félon
Paufanias.
MACARENA. Ortélius, thefaur. croit que c’eft
une contrée de l’Afie. Etienne le géographe y
place le fleuve Maxates, ainfi que la treizième
Alexandrie.
MA CARIA , ville de Cypre , fur la côte fep-
tentrionale, au nord de Chyrnus.
Macaria, fontaine célèbre, à Marathon, félon
Paufanias , L. 1 , c. 32.
Macaria. Strabon, L. v u i , p. 361, donné
ce nom à une plaine de la Meflenie , dans le
Péloponnèfe.
lemMéea caria, île du golfe Arabique, félon Pto,
L. i v , c. 8 , qui dit qu’elle fe nommoit
aufli île fortunée.
MACARON-NESOS, c’étoit le nom de la citadelle
de Thèbes en Béotie, félon Héfychius. Hérodote
en parle dans Thalie, 6c Iface à Ly co -
phron d it , que la ville de Thèbes pertoit le même
nom.
M A C A R T A , ville d’A fie , dans l’Ofroëne.
Elle étoit le fiège d’un évêché, fuffragant d’£-_
’defle, métropole.
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