
Pentapole , contrée de l’A fie , dans la Phry-
gie Pacatiane, félon Ortéllus.
Pentapole , contrée de l’Egypte, dans laquelle
étoit la ville de Ticelia , félon les aftes du concile
de Chalcédoine.
Il y avoir âufli la Pmapole de la Cyrénaïque;
Pentapole, nom d’une ville de l’Inde. Pto-
lemée la place dans lé golfe .& au-delà de l'embouchure
du Gange appelée Cirtd Deorum.
PENTASC1N UM , lieu de l’Egypte, entre
Pélufe & Cafiîum , félon l’itinéraire d’Antonin.
PENTÂUFIÙUS, nom d’un lieu de l’Italie ,
entre Sub Romula & Venujîa , ■ félon î’itinéraire
d’Antonin.
PENTELE, ville de la Grèce, dans l’Attique.
Etienne de Byfance lé place dans la tribu- Antio-
chide. '
. PENTELEUM , nom de l’une des trois villes
du Péloponnèfe que prit Cléomène, parce qu’elles
étoient dans le parti des. Acbéens, félon Plutarque.
. . .
PENTELÏA, montagne du Péloponnèfe,, dans
l ’Arcadie. Hefychius y place la fource du fleuve-
Laon.
PENTELICX7S MONS. Le mont Pentelique ,
actuellement le Pendeli, mon tagne de l’Attique,dans
la partie orientale. Cette montagne étoit célèbre
par fes carrières de marbre dont il eft suffi parlé
dans Strabon. On y trou voit une .belle ftatue de
Minerve.
PENTENESSENSIS, fiègê;épifcopal de,1’A'fîe ,
dans la Pamphylie , félon les aéles du concile de
Conftantinople, tenu en 381/
PENTHIÀDÆ, peuples dont fa it. mention
Etienne de Byfance.
P E N T H IL E v ille de l’île de Lesbos, félon
Etienne de Byfance.
* PENTJRI (les Peut ris) „ peuple, de fïtalie , vers
le .milieu Ju Sqrnmum. Cette partie étoit fort mon-
îàgneufe ; auflV M. de Gébélm dit que leur nom
vînt de Peu', élevé / & ‘de Tre , Habkatiqn..Xeùr'
principale ville étoit Bovianum. ,
PEPARETHUS, île dé la mer E gée, fur la
côte de la Macédoine. Ptolemée y place une ville
du même n'om.
PEPERINA, île fituée fur la côte de l’Inde.
Ptolemée la place, dans le golfe de Canùcolpus. >
PEPHNOS, lieu de la Laconie, fur le golfe
de Meffénie, au fud-oueft de Bryfece.^ dont on ne
fait rien. . .
En face étoit une île de même nom. Les gens
du pays prétendoient que Caftor & Poilux y
étoient nés. Ce lieu ne devoir pas être bien
.commode pour les couches de Léda puifqué
félon Paufanias , ce r/éroît' .qu’une efpècê 'de
rochers. Cependant le poète Alcrnatf, guères
plus raifonftable que le peuple1 de conteurs -y. y
avoit auflï placé' la riaiflânee cle'cès deux princes.
On voyoit fur ce rocher deux petites ftatües eh
bronze de ces héros. Paufanias fait obferver que .les
fourmis y étoient blanches.
Les Meflènien's prétendoient que ce terrein leur
avoit appartenu.
' Pephnos étoit fur une efpèce de petit promontoire,
à 20 ftades-de Tkalma.
. PEPUZA, ville de l’Afie, clans la Phrygie Paca-
tiane, félon, la notice de Hiéroclès. '
PEPYLYCHNUS, fleuve qui bornoit la Macédoine
du côté du midi, félon Ptolemée,.
P E R A , près du mont Hymettedans .l’Attique.
Il ty .avoit un temple de Vénus avec une fontaine,
qui procurait une heureufe délivrance aux femmes
qui en buvoient, félon le rapport de Suidas.
PERADAMIENSIS, fiège épifeopaîdcîl’Afrique/
dans la Byfacèue, félon la notice épifcopale'
d'Airiqüê.
PERÆ A, nom d’une province de l’Aids jni-
neure-, qui s’ayançoit peu dans les terres.
commençait d’un côté aux frontières de la Doride,,
vers fe mont Phoenlx , au nord-eft dè.l’île de Rhodes,
& allant à l’eft-nord-eft elle fé términoit au
château de Dczdala. Polybe eft fe premier qui ait
parlé de la Péfée;..
Cette province fut long - temps fourni fe aux
Rhodi.ens;, & la ville de Cryajfus y étoit fituée.
, P eræ;a ,, contrée au-delà da Jourdain ,: c’a .étés
une des diviftons de la Paleftine.,
Seloq. Jofepb, dans fpn livre, dès. guerres cfes
Juifs ,4 la Pérée avoit pour. limites . à. l’orient,
Rabl>a ou Philadelphie ; au couchant, le Jourdain 5.
air midi 4 Maçhérontei; & au, fepteptrion , ..Lel]à„;
; La, Pérée ,-éçoit à -, l’orient a.ü-dçlà du. Jo,u;ç-.
daiii. ,
P è r æ a , petit pays de l’À fie , fur le bord ,du
T ig re , félon Etienne de Byfance. . ,
Pe r æ a , canton de la Grèce , dans le, terrir’
tpirede Corinthe, félon .Etienne, de- By fance./
PER.ÆI. - Etjënne de Byfaneè. npm'me aiijfi le
peuple qui habitqit! le canton de. Peræa rzû territoire
de ,Corinthe. A 4, - . . ‘
■ PÉRÆTHEI, peuple du Péloponnèfe:, dans
l’Arcadie.-Il prenoit fon nom de la ville de Peroethus»
PERÆTHÜS, ville du Péloponnèfe, dans l’Arcadie.
Selon Paufanias, parmi les ruines de cette
v ille , on voyq;it rpnepre un .temple de dieu Pan.
PERANTIA;; nom d’:qne .ville de i|Etoü.e,, félon
Paufanias., '
PERÇÉIANA ,:ivilfede THifpanie, fiir la .route
qui alloit de l’embouchure du fleuve Anas à Ême-
fita , en tre-Contributa & Êmerita, félon ritinéraire
d’Antonin.
PÉRCIS , ou P e r c e s . C ’efî ainfi qu’Etienne de
Byfançe;nomme Bâtis,le .fleuve de l’Hifpanie.
PÊRCOTE ou Pe r c o t , ville qui appartenoit
à ‘fa pard'anîe, étoit à. peu de diftance aj) ' fucl-
oue'fl 'd? Lampfaque^ un ’ paffage d’Arrian en décrivant'
la marché d’Alexandre , s’éloignant des
jruines de.Trôye , nous donne à peu près fa pofi-
tibn. Selon cet auteur , au fortir d’Iüon il trouva
/
Arisbe, & le fti rien demain il arriva à Percote -, puis
à Lampfaque. Sur la carte de M. d’Anville, elle
fe trouve prefque au fud de cette dernière. On
voit par Plutarque , dans la? vie .de Thémiftocle ,
qu’e lle ,fut une des villes dont les revenus lui
avoient été abandonnés par le roi de Perfe Arta-
xerxès , pour l’entretien de ,fa maifon.,
•Strabon place cette ville eijtre Ahydos & Latnp-
facus.
PERCRI, ville de l’A fie , qui étoit fituée fur
le bord oriental du lac Ariffd, vers le nord, par
les 38 degrés 30 minutes de latitude.
PERGRIS} lieu fortiflé de l’Afie, près la ville
de Babylone, félon Cédrèrie , cité par Ôrtélius.
PERDICES, lieu de l’Afrique ,, dans la Mau?
ritanie fitifenfis , fur la. route de Carthage à Çé-
faréç, félon fitinéraire d’Antonin.
" PÈRDICIA , nom d’un canton & d’un port de
FAfie mineure,fur la côte de L y c ie , (elon Etienne
de Byfance. ' ^
PERE IA,. nom d’une; contrée de; la Theflalie ,
félon Etienne de By.fàncé. '.
PERENDANESIORUM. ÇOLONIA , colonie
de la Daçie, félon’ Ptolemée'., cité' par Onuphre.
PERETA , île de l’Italie, à douze.milles dé
Ravenne , félon l’auteur de la vie de S. Romuald.
PERETHEUS , ou Perethe., ancienne ville de
l’Arcadie , au nord-eft de Megalopolis. ‘
Elle étoit ruinée au temps dé Paufanias. Oh
n?en voyoit que les reftes r avec un temple
dieu Pan. -
-PE ÎIGÂ , ou Perge, ville de l’Afie , dans^’intérieur
de la Pamphylie, entre les fleuves Ceftron
& Cataraéles, félon Pomponius Mêla.
PERGAMIA , lieu de l’île de Crète. Selon Plutarque,
c’eft, où l’on voyoit le tombeau de Li-
curgue.
PERGAMUM, vi.lle fituée dans l’intérieur de
la Thrace , entre Topiris & Trajanopolis, félon
Ptolemée.
Pergamum , ville de Pières en Thrace, à
l’oueft de Phagrès , près du golfe Strymonique.
Pergamum , ou Pergamea , ville de l’ile de
Crète.
P e r g a m u m , ville d’A fie , dans la Lidye , félon
Xénophon , L. v u , p. 42$.
Pergamum■ ; ou Pergama , fortereffe de la
ville de Troye. Elle étoit fituée dans le lieu le
plus élevé de la ville. Virgile en fait mention
dans plufieurs endroits de l’Enéïde.
Hérodote dit que Xercès y monta pour con-
fidérer les lieux d’alentour: du,temps de ce prince
la citadelle ne fubfiftoit plus. .
PERGAMUS , ville de la Myfte , étoit fituée au-
defïùs & près du fleuve GaïqUe , félon Strabon.
Le territoire de cette ville étoit arr-efé par deux
rivières, dont l’une traverfoit la v ille , l’autre
couloit au fud-oueft à peu de diftance , félon.
Pline.
La ville de Pergame, placée dans un territoire
agréable & fertile, étoit bâtie au pied d’une roche
•éfearpée eh forme dé cône , fur laquelle étoit un
château fortifié , où les anciens rois dépofoient
leurs tréfôrs. La vue de leur ville s’étendoit fur
uhe plaine vafte , fertile, & 'coupée par leCaïque,
qui fe pérdoit dans1 la mer à cent vingt ftades
au-deffous de Pergame , félon Strabon.
Les habitans de cette ville prétendoient def-
cendre des Arcadiens > qui paflerent- dans cette
pàKtié de l’Afie. avec Tèléphus, fils-d’Hercule.
Efculape paffa à Pergame avec une fécondé colonie
de Gréés , 8c y- exerça la Médecine. .Les
Pergaméniens lui fendirent'lés plus: grands honneurs
: ils lui donnèrent le titre de diéu ‘fauveur,
dieu fouverain /ils lui érigèrent un temple magnifique
, offrirent des facrîfices, célébrèrent en
fon honneur des jeux publics. Ce temple étoic
vifité par tous les peuples de l’Afie mineure, ce
qui rendit la ville dé Pergamé célèbre , & le culte
dû dieu s’y maintînt avec éclat jufqu/à l’établif-
•femènt du chriftiahïfme.
• Pergame -, connue depuis-l’époque de la guerre
■ de T roy e , fut gouvernée dans lès 'premiers temps
par fes propres magiftrats, indépendans de toute
autre puiflance. Elle fut enfuite fous la domination
des rois de Lyd ie, puis elle pafla fous celle
edes-rois de Perfe. Après la mort d’Alexandre ,
elle fut foumifé à Antigone, Sc} à fa mort, eliè
paffa à Lyfimâqueyl’ündès'fuccëfreürs d’Alexandre,
félon Strabon. Ce prince dèpofa fes tréfors dans
le château de la v illes & en confia la garde à
Philétère de Thios:, qui fe fortifia dans ce- chii*
teau, & jetta les fohdemensdu royaume de Pergame
, qui dura cent cinquante-trois ans. Eumènes,
un des rois-de Pergame » augmenta & embellit
fa ville capitale. 11 fit planter le Nicephorium, bois
facré, qui- avoit été brûlé par Philippe , roi de
Macédoine.. Il établit plufieurs bibliothèques en
cette ville. C ’eft à Pergame que Ton imagina de
préparer des peaux de veau & de: mouton pour
tenir lieu de papier. Attale I I I , furnommé Phîlo-
metor, n’ayant point d’enfans, légua, par fon
teftamerit, fes états aux Romains, l’an 621 de
Rome. Ariftonicus, fils naturel d’Eumènes I I , dif-
pnta le ro-ÿaùme dé Pergame aux Romains : mais
après divers uiçcès , il fut fait prifonnicr & conduit
à Rome. Le royaume -de Pergame fut réduit en
province romaine , & porta le nom d'AJIe procori-
f u l a ï r e . '■
- Sous les Romains, le gouvernement particulier
de Pergame étoit démocratique, réglé par un con-
feil formé par la commune. Il étoit prèfidé par des
nragiftrats. Le magiftrat c iv il, éponyme de cette
v ille, étoit le ftratégète ou préteur, donc la màgiftra-
ture étoit annuelle, & marquoit, dans les actes &
fur les monumens, la- fuite des années.
Pallas, Hercule & Jupiter furent .des divinités
V v v L