
PELECUS, ville de l’Afrique ï darîs la Libye
félon Etienne de Byfance.
PELENARIA, ville de l’Ethiopie, fous l’Egypte
, félon Pline.
PELENDONES, les Pelendoniens , peuples de
l’Hifpanie. Ils avoient la fource du fleuve Durius
dans leur territoire, félon Pline.
PELESTINI, peuple de l’Italie, dans YUmbria,
félon Pline.
PELETHRON1UM , montagne de la Grèce,
dans la Theffalie. Lucain parle ainfi des cavernes
de cette montagne, L. v i , v. 386 :
îllîc Semiferos lxionidas centauros
Foeta Pelethromis nubes ejfodans in antris.
On peut inférer d’un paffage de Strabon, qu’il
y avoit une ville de ce nom fur le Pélion.
PE L IA , rivière de l’Italie, dans l’Etrurie, félon
les Origines de Caton.
P E L IA L A , ville de l’A f ie , dans la Méfopo-
tamie, entre Rlmfana & Alvanis, félon Ptolemée.
PELIAS , île fur la côte de la Sicile, aux environs
du promontoire Drepanum, félon Ortélius.
PELIGNI, peuples de l’Italie, entre les Marinent
& les Mar fi. Ils étoient même quelquefois
compris fous le nom de Marfes. Ils defcendoienf
des Samnites : mais ils dévoient leur première
origine aux Sabins. Ovide même le dit formellement
:
Et tibi proav'ts , miles P digne, Sabinis ,
Faft. L. 11 1, v. pf.
Comme ils habitoient fur dé hautes montagnes
faifant partie de l’Apennin, il efl probable qu’ils
tiroient leur nom du primitif pal, élevé. On rapporte
qu’ils avoient confirait un temple à Jupiter
Palenus. Comme en fignifie oeil, ils confi-
déroient donc Jupiter comme Y oeil élevé, la lumière
fupérieure , le très-haut. Quoique regardés
comme nation Samnite, on voit qu’ils avoient
dû tirer leur première origine des Sabins.
Les Peligni ou Pelignes avoient pour principale
ville Corfinium. Sulmo étoit aufli dans leur dépendance.
PELION (le mont). Toute la côte orientale
de la Theffalie fe trouve bordée par une longue
chaîne de montagnes, qui s’étendoit depuis la
prefqu’île , enfermant au fud la plus grande partie
du pays appelé Magnifie, jufqu’aux montagnes qui
la féparoient de la Macédoine.
La portion de cette chaîne , qui commençoit
à peu près à la hauteur de Rhifus, s’éloignoit
un peu de la mer en remontant vers le nord-ouefl,
& portoit le nom de Pélion. C ’efl dans une ef-
pèce d’angle qu’elle formoit en retournant vers
I’e fl, que fe trouvoit au bout de la montagne le
petit fleuve Amyjus. La cô te , fuivant la dirçctiort
de h montagne, formoit eri ce lieu tid petit
golfe où étoit Meliboea. Depuis Meliboea jufqu’à la
rive droite de l’embouchure du Pénée, la chaîne
de montagnes refferrant la mer de fort près, portoit
le nom d'OJJa. J’ajouterai qu’au-delà du Pénée,
en remontant vers le nord, il fe forme deux chaînes
de montagnes, dont l’une fuit la mer très-exactement
, & l’autre incline un peu du fud-eft au
nord-ouefl. Toutes deux fe joignent aux montagnes
qui féparent la Theffalie de la Macédoine. Cerçont
ces deux chaînes de montagnes que les anciens
paroiffent avoir fou vent défignées par le nom d’O-
lympe.
Pélion , ou Pelium , ville de la Theffalie
félon Homère.
Pélion , ou Pelium , ville de l’Illyrie , félon
Etienne de Byfance.
Pélion , Pelium , ou Pellium , ville des Daf-
farètes , avantageufement fituée pour faire des
courfes dans la Macédoine, félon Tite-Live.
PE LLA, ville de la Macédoine, près de la mer,'
aux confins de l’Emathie. Elle fut la capitale du
royaume quand Edeffe ceffa de l’être, félon Ptolemée
, & elle dut fa grandeur à Philippe , qui
y avoit été élevé, & à fon fils Alexandre, qui
y étoit né. Voici ce qu’en dit Tite-Live.
« G’eft avec raifon qu’elle efl la capitale du
» royaume. Elle efl fur une élévation qui re-,
» garde le couchant d’hiver ; des marais aufli peu
» acceflibles en été qu’en hiver, à caufe de leur
» profondeur, l’environnent, & forment des lacs
n avec l’eau dont ils reggrgent. Dans ces ma-
» rais même efl fituée la fortereffe , bâtie fur
» une éléyation : elle repréfente une île : de loin
» elle paroît jointe à la ville ; elle en efl cepen-
n dant féparée par une rivière , qui coule entre
» leurs murailles , & fur laquelle il y a un pont
» de communication. Cette rivière fe nomme Luit
dias-, Loedias ou Lydius ». Pella devint colonie
romaine. C ’efl du nom de cette ville que l’on a
quelquefois donné à Alexandre l’épithète de Pel-
leoeus :
Unus Pelleoeo juveni non fiujficit orbis,
Pella, ville de Grèce, dans la Tfleffalie, félon
Etienne de Byfance.
Pella , ville de la Judée, dans la demi-tribu
de Manaffé, au-delà du Jourdain. Elle étoit fituée
fur le torrent d’Hiéromacès,& étoit une des bornes
de la Péréê.
Cette ville efl mife dans la Céléfyrie par Etienne
de Byfance, & dans la Décapole par Pline.
Pella , ville de Grèce , dans l’Achaïe , félon
Etienne de Byfance.
Pella , ville de l’Ethiopie, félon Etienne de
Byfance.
Pella. Le même géographe nomme ainfi une
montagne de l’Ethiopie,
PELLACONTA , fleuve de l’A fie , dans la Mé-
fopotamie, félon Pline.
PELLACOPÀS, fleuve de l’A fie , dans la Mé-
fopotainie, félon Arrien , de Exped. Alex. L. v u ,
n. 21.
PELLAEUSPAGUS , nom que donna Alexandre !
au canton où étoit fituée la ville d’Alexandrie,
qu’il bâtit à l’embouchure du Tigre.
PEL LAN A , ou Pellane ville de la Laconie,
au fud-efl de Belenjina,
Elle étoit baignée par l’Eurotas. Il falloit que
cette ville fût bien ancienne , fi l’on admet comme
vraie la tradition des gens du pays, qui préten-
doient que Tyndare, fuyant les entreprifes d’Hyp-
pocoon & de fa famille, s’y étoit retiré. Ce que
l ’on y voyoit de plus curieux au tems de Pau-
fanias, étoit un temple d’Efculape & une fontaine
appelée Pellanide.
Pellana , ville du Péloponnèfe , dans l’Arcadie
, félon Pline.
PELLAON, ville de l’Italie, aii-delà du Padus.
Elle ne fnbfifloit déjà plus au tems de Pline.
PELLENA , ville du Péloponnèfe, dans l’Argo-
lide, félon Héfychius , cité par Ortélius.
PELLENÆUM, ou Pellenæus Mons , montagne
de l’île de Chios, félon Pline & Etienne
de Byfance.
Pellenæum , ville de la Pélafgiotide , félon
Tite-Live j. cité par Ortélius.
PELLENE, ville du Péloponnèfe , dans l’A -
çhaïe , au fud d’Arifionautoe.
Elle étoit bâtie autour d’une montagne , & formoit
un amphithéâtre du plus bel effet. Le forain
et dé la montagne étoit trop aigu pour être habité.
Les habitans prétendoient qu’elle'avoit pris
fon nom de Pallas, l’un des titans. M,ais, félon
les Argiens 8c la vraifemblahce , c e nom venoit
de Pellène, fils de Phorbas, & petit-fils de Triopas,
venu d’Argos en ce lieu.
Les eaux étoient amenées dans la ville par un (
trèsîbel aqueduc ; le gymnafe n’en étoit pas éloigné.
On voyoit dans, cette ville les ftatues de
quelques fameux athlètes. Une feule de ces fla-
iues étoit, même au tems de Paufanias, vue avec
.indignation , quoique d’ailleurs la ville fe glorifiât
de fes talens ; c’étoit celle de Chéron. Séduit par
les effort» d’Alexandre, il s’étoit-emparé de la
fouvetaine autorité; & fa patrie déteftqit plus en
lui Te tyran , qu’elle n’admiroit l’athlète vainqueur
& couronné.
Près de- la' ville étoit un lieu confacré à Nep-
tune, où. l’on, voyoit encore fon temple au temps
de Paufanias. Ç ’avoit été autrefois le fiège d’une
tribu : mais alors ce lieu étoit défert.
A deux lieues environ de Pellene, vers le fud-
oueft, à ce qu’il femble , étoit un fameux temple
de Cérès Myfienne : ori le nommoit le Myfieum,
d’après Myfius d’Argos, qui avoir , difoit-on ,
l’honneur de recevoir chez lui cette déeffe. Les
fêtes qu’il avoit inflituées en fon honneur duraient
7 jours. Dès le troifième les hommes & même
les chiens mâles ne dévoient plus fe trouver dans
l’enceinte du temple: il n’y reffoit que des femmes.
Pendant la nuit elles faifoient des facrifices, &
obfervoient „beaucoup d’autres cérémonies. Les
hommes revenoient enfuite, & , dit Paufanias
qui apparemment en avoit été une fois témoin*
on plaifantoit fur cette féparation.
D ’après ce que l’on fait de la licence de#Grecs
on pourrait avoir mauvaife idée de leurs plaifan-
teries “dans cette circonftance.
En remontant le pays, vers le fud-oueff on
trouvoit la fortereffe nommée Olurus : elle avoit
été pendant long-temps la défenfe du pays.
La ville de P aliène dut à la valeur de fes habitans
l’avantage d’avoir confervé long-temps fa
liberté ; cependant il fut un temps où elle fit
partie de la Sicyonie. Mais elle fe foutint encore
avec affez d’éclat, & redevint libre jufqu’a# temps
où les Romains s’emparèrent de la Grèce.
Si cette partie du Péloponnèfe pouvoir être
vifitée par des hommes tout à la fois favans en
hiftoire & dans les arts, il efl: probable que-l’on
retrouverait, dans cette partie de l’Achaïe, un
grand nombre d’antiquités.
PELLENENSIS, fiège épifcopal de l’Afie, dans
l’Euphratenfis , félon le concile de Carthage, cité
par Ortélius.
PELLENII, peuples de l’Italie. Ils étoient fortis
de la ville de Pellènq, en Achaïe, félon Lyco-
phron ., cité par Ortélius.
PELLIDI, peuples de l’île de Sardaigne, félon
Tite-Live.
PELLIPARIORUtyl V ICU S , village de la Pa-
leffine, aux environs de Jérufalem, félon Guillaume
de T yr.
PELLIUS MONS.. Cluvier dit qu’une montagne
fituée en Italie , chez ïéS Boïens , avoit
porté ce nom.
PELODES, port de l’Epire, entre le goîfe des
Buthroiori, & le promontoire Thyamis, félon Ptolemée.
Il en eff aufli fait mention par Strabon.
PeLODES , nom d’nn golfe de l’Afie , fur la côté
de la Sufiane, félon Ptolemée.
PELON, fiège épifcopal, au voifinage de la
Syrie creufe , fous la métropole de Scythopolis,
félon la notice du patriarchat de Jérulàlem.
PELONTIUM, ville de l’Hifpanie, dans laTar-
ragonnoife , au pays des Lingones, félon Ptolemée.
PELOPE, ville de l’Afie mineure, dans la Lydie,
aux confins de la Phrygie , félon Etienne de B y fance.
PELOPIS , nom que l’on donnoit à fept pe*
tites îles fituées fur. la côte du Péloponnèfe, vis:
à-vis de Methana, félon Paufanias.