
tI"e 'P |:0'ei"-2 indique dans
1 «racnofie , entre Alexandrie & Arbjica.
RHIZENÏA, nom d’une ville de l’ile de Crète
félon Etienne de Byfance.
RH/ZINIUM , RHISINUM , ou R h iso n
ville de la Dalmatie, fur la côte du golfe à qui
eue donnait ; le nom de Rkifonicus-Sinus, félon
•-Elle, eft nommée RKfmum par Ptolemée &
Rhijon par Etienne de Byfance.
M RIi iZiS > Srand promontoire, dans’ le pays
des Troglodytes, félon Etienne de Byfance.
„ R™,ZIU,M ( R ik éï> ville de l’Afte, dans la
Colctede, fnr le bord du Pont-Eoxin, & à l’oueft
de l’embouchure du petit fleuve Rhiÿus.
RHIZIUS, petit fleuve de l’A Ce, dans la La-
zyque. Il fe jettoit dans le Pont-Euxin , près &
à l’eft de l’endroit où étoit fituée la ville de
Rklçum. ~ '
RHIZONI fleuve de l’Iltyrie, félon Polybe
& Etienne de Byfance. Ils font anffi mention
d une ville de même nom, & qui eft appelée
Rhénium par Piine. ( Voyer .ce mot.l
RHIZON1CUS SINUS, golfe fur la côte de là
Dalmatie , félon Pline. Il prenoit ce nom de la
ville Rhiçinium.
RHIZUS, port de la Cappadoçe, au-deflùs de
Trebizonde, entre la v iltrd e Pitiufo & le promontoire
ÿ Athènes, félon Ptolemée.
R H O A L I , peuples de l’A fie, au voifinage de
la Mefopotamie, félon Pline.
R H O A R A , ville de l’A fie , dans la Parthte
entre Cariprac<r St Semino , félon Ptolemée. ’
RH O A S , nom d’un fleuve de la Colchide
felon Pline. . 9
RHOBASCI peuples de la Scythie, en-deçà
‘ f e Ptolemée les place près des fources
les plus orientales du fleuve Rha,
RH O B EA , nom d’un lieu dont fait mention
Etienne de Byfance.
RHOBODUNUM, ville de la Germanie, fur
k bord du Danube, entre Pheücia & Andupeùum,,
felon Ptolemee. -,
RHOBOGDIUM, promontoire que Ptolemée
indique dans, la partie feptentrionale de L’Hiber-
RHOBONDA * ville de l’Afrique ,. dans la
Mauritanie Céfarienne, entre Tupufuptus & Au-
fum, félon Ftofeniée.
R H O D A , ou Rhode ( Refis ) , ville de l’Hif-
panie c.tétieure, chez les Indigètes, & au nord
d’un petit golfe.
On prétend qu’elle fut bâtie par les Rhodiens
fur le bord d’un fleuve qui tombe des Pyrénées'
8c qui eft appelé Tiùcis par Pomponitis Mêla*
Mais Cellarius^ conjeflure qu’elle fut fondée par
les habitans d "Emporia, en fouvenir de la ville
de Rhodes, dans l’île dé ce nom. Véritablement
il y avoit des Grecs fur cette côte & même
dans ce lieu, On voit par un palfage de Titeh>
v~, qr. il y avoit un château & une eafnif-n
H & . l Ï I ■rapÇ?rte tIue"ran de Rome î57,, le
riva I P/?ÏCT 5 C a i ° n i 51 P a r t i d e Lu™ ,i f r ■ H N â W m Bm ■ M i l qui eto t (fefendu par des troupes Hifpaniennes.
réîflii-n’Ul ■ •om^qoer-que les auteurs anciens apoTrTJ
MPI c ® r,le de Rhodes • Modii
uueftion & ceux c f la ville dont il eft ici
quelbon , éto.ent nommés Rhodenfes on Rkodois.
Rh o d a , ville de la Gaule' Narbonnoifr, à
1 embouchure & | | Je bord du Rhône, félon
n, |: 11 a,° ute ft“ elle »voit été bâtie par les
mmot C V &A qUet e ne fubMoit 1 fcn
fon ™™ ^ rômc Prétend que le Rhône prenoit
ion nom de cette ville. 1
r| , ^ 0DAGAN,I f |Peul>les que Ptolemée indique
R K n n de « S de Taprçbane.
c ? ÜS’ RODANNÜS, petite rivière
q u prend fa fource dans un lieu compris afluel-
lement dans le Palatinar de Poméranie , & fe
perd dans a Vtftule à Dantziclc. La Viftule fe
ville ri"5 3 mer. BaltI<tue . i une lieue de cette
q u am i^ V am ;™ 1 ^ ^ Une prodiSieuf*
Les peuples qui habitoient ce pays fe nom-
fttotent VenUos En altérant les noms, les andeTs
ont confondus avec les Enèdes ou Venètes -
Rhodannus,, YEridanm ( le-Pô) de
Itahe. M. Gefner a fatt une differ.tation fur l’£-
à t , : i ou. « la eft prouvé : elle fe trouve dans
les^emoues de l ’Académie de Gothingue, t. 3 ,
O ST IAD fzN f f fl,,,,1 C le Rhiô nFe.w) LVesI UaSn ci’e ns& o nRt HcoOnnDuA NceI
fleuve a peu près dans toute l’étendue de fou
cours; cependant jls ne nous ont pas donné une
tdee prectfe de fes fources.Elles fout bien cou!
nues aujourd hui.
RHODE. Voyeç Rh o d a ,
Rhode fleuve de la. Sarmatie européenne:
d| Rr iH iOIDENv TUSM, lHieu de le’Afief e, lodna nps i‘nlao -Cap-
p a tO r t é l it t 11 C ° ,liiantin PorP ^ o g én è te , c L
RHQDIA ou Rhodopolis ..ville de I’Afte nai-
" ," ‘ere ’ dails k LRcie > fel<>u Strabon & Ptèlefx
nommée, par Pline , Rodopoli,
QL Rhodioriim Caftellum , par Appien.
RHGDÏAS, fleuve & la A & i n e , felon- i une , i v f c , ic k
RHODII les Rhodiens .peuple de l’ile de Rhodes:
wyrç Rhodus.
DIA HODIORUM CASTELLUM . veyq Rh o -
Rhodiorum Fons , fontaine de la Cherfonnèfe.
lelon Seneque.
Rhodiorum Po r t u s , port dé la Thra ce,
vers a partie occidentale du promontoire EIL-
dion j fur le Bofphore de Thrace*
R H O
RHODIUS, fleuve de la Myfle. 11 fe rendoir
à la mer près tfAbydos.
Rhodius, fleuve de l’Afie mineure, dans la
Troade. Il avov fa fource au mont Ida. Homère
en fait mention.
Héfychius connoît ce fleuve, à qui il donne le
nom de Dardànus.
RHODOPE, montagne de la Thrace, prefqüe
parallèle au mont Hoemus* Elle commence près
du fleuve Nefius, & s’étend beaucoup au-delà
de YHebrus , felon Ptolemée.
Rhodope , nom d’une ville de l’Afie mineure
, felon Etienne de Byfance.
RHODOPOLIS (Rhodopoli) 9 ville de la Colchide,
& l’une des principales .dé là partie dé
ce pays, a la droite du P h a j î s félon Procope.
Elle étoit fituée dans l’intérieur, fur le bord du
fleuve Claneus, à l’ouèft fud-oncft de Zadris.
Rhodopolis. Voye^ Rhodia.
RH O DO S , petite contrée du Péloponnèfe
dans la Laconie , felon Paufanias. Elle étoit con-
facrée à Machaon, fils d’Efculapef
RHODUMNA, ville de la Gaule Lycnnoife,
dans lé pays des Ségufiens, felon Ptolemée'.
RH O D U N T IA , contrée de la Macédoine,
^nont Oëta, felon Etienne de Byfance.
Tire-Live donne ce nom au fommer du mont
Oeta, & Strabon le donne à un lieu fortifié des
Thermopyles.
RHODUS , (Sa/îk Bere^en) , fleuve de la Sarmatie
, au fud-ouefi du Sdgaris , & avoit fon
embouchure , comme le dernier, vis-à-vis l’île
de Leîice, \
RHODUS, (Rhodes.) Cette î l e ' fituée très-
près des côtés de ' la Carie , dans l’Afie mineure
, & placée entre le 36' & le 36' degré
30. minutes de latitude, fut aufli appelée Pela-
gia On n’y fent point la rigueur des hivers,
& les chaleurs de l ’été y font tempérées par les
bois, la multitude des fontaines, & l’abondance
des fruits lains & rafraîchiffans.
Cette île , fituée dans la Méditerranée
tout près.lies côtes d’Afie , au nord-eft de
lue de Crète, eft beaucoup moins grande que
cette dernière. Pline lui donne cent vingt - cincr
rmJle pas de tour; mais Iftdore ne lui en donne
que cent trois. Elle a porté fucceffivement les:
noms d Oph'mfa , d’A fier U , d’Æthrin, de Tina-
cria t ; de Corymbrw, de Poeeffa , d‘Atahria , de
Marna Sc d OUffa, auxquels il faut joindre Ceux
y sta dra , de Telehididus, de Pelojgia & de Rho-‘
L i B B I y a. d= Plus probable fur l’origine du
« îu i f le °R 7 ’,/Ub“ aA enCOre aui ° urt!’hm dans
: de Rhodes, ceft que quelques-tms ont cru
pouvoir le faire ventr du mot grec qui ftgnifie une
rofe prétendant que cette île en pfoduit en
abondance; ma.s je préféré Te fentimfnt de Bo-
Chart qut penfe que cette île étant encore rem-
Pbes de reptiles lorfque Iss premiers Phéniciens
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y pafferènt, ils là nommèrent Gsrjwh R o i, ou
île des Serpêris.' Ce nom. jle' -Roi eft devenu
Rhodes pour les Grecs., qui enfuite y ont attaché
hcLe de la fleur qu’ils appeloient ainfl.
Cette lié étoit fi fertile iorfqu’elJé é^oit culti-
vée par les- Grecs que la fable difoit qu’elle
avoit, ete ârrofée d’une pluie d’or, le s fruits erf
etoient dcncteux &; les vins exquis. C e ft de la
beauté du ciel dans cette île que s’étoit accréditée
la fiflion qu’Apollon même IVvoit tirée des
eaux, Si qu ’ il ne fe pafibjt pas de jours qu’il ne
s y montrât, . r7, ‘
, Homère, en' difanr que tes habitans de Rhodes
etoient rangés en trois -d iv ifio n s fa it alluftpn
*n.x Stnj? qu’il nomme enlùite , Lindus,
hlyjjus. ou Lilyjfuz, & ÇamÏTus , dont H éroclote
attribue la fondation aux Danaïdes fuyant d’Ar*
gos j. après le meurtre de leurs époux.
L île de Rhodes fut probablement peuplée
d abord par dés Afiatiques ; enfuite il y pafTa des
Doriens , partis de quelques-uns des ports du
iélopônnefe. Leur puiffance s’accrut avec leur
commerce.
On regarde donc comme très - probable que
1 Ile de Rhodes ne contenpit au temps d’Homère
que les trois villes.' nommées ci-defïùs. Celle
qui porta le nom de l’ilé ne fut bâtie que quelques
ftecles après. , - v u
Lindus, ad. 'Lindo , étoit fituée fur la côte
orientale^, & fut célèbre, ipar un temple de Mt-
nerve. Comme on attribuoit la fondation de ce
temple a Danaiis.J fuyant d’Egypte, où il avoit
etS/r Ü i ’r cela d™ n» occafion de lui attribuer
aufli la-fondation de la ville : peut-être en effet
n exiftoit - elle pas encore. On célébroit ,
dit-on, dans ce temple, tous les ans, une fête
qut çonfiftoit en imprécations'; car un feul mot
dq bienveillance en eût troublé l’ordre, & il
eut fallu tout recommencer.. Liuius fut la patrie
de Chares, architeâe du colofle dont je parlerai
bientôt; & de Clcombule, l’un des fept fages de
la Grèce. . . . r a-
Camiros ouRmtrUs étoit fur la côte occidentale t
on n en fait rien de particulier.
lalyfus étoit la plus ancienne ville de l’ile telle
«Pjt lur la côte feptentrionale.
Selon Strabon , ces villas avôient eu chacune
pour fondateur un prince-dent elles avoient pris-
le nom : ils étoient petits-fils du Soleil. On voit-,
quel tond on doit faire fur une femblable origine.
. RRes formoient .trois républiques féparées Ss
indépendantes l’une de l’autre; La plupart de
leurs hab.itans les abandonnèrent dans la fuite,
pour aller habiter la nouvelle ville qui prit lè
inoni de Rhodes* 1
: Rhodes fur bâtie a i r temps-de te guerre du Pelopotmefe.
Elle eut pour architecte le célèbre
Hippodtrme , natif dè Milet, que les Athéniens
avoteat occupé à bâtir, le port d’Athènes. Elle.