
fi folide, que les grandes pierres quarrées dont
elles étoient formées, n’éroientpas unies avec du ciment,
mais avec du fer & du plomb. Tous les auteurs
anciens s’accordent à dire que Philon .fut l ’archi-
teâe de l*arfenal du Pyrce,.regardé comme un ouvrage
admirable.
, Ces trois ports avoient chacun leur nom :
L’un s'appelleit Cdnîharos un fécond Apkrodfion,
& le trofième Zea.
Piræ u s , nom d’un peuple de la tribu Hippo-
thoomtde , félon Etienne de Byfance.
P iræus, ou de Pÿrée, bourg de Gorinthie,.avec
un petit port au nord oueft , mais qui n’étoit pas
configurable. .
T IRA SI A , nom cP une ville qu'Etienne de'Byfance
place dans la Magnéfie.
PIRATÆ , nom d’un peuple de l’Inde, en-deçà
du Gange. Ptolemée , lui donne deux villes. Cette
pa:tie le nomme encore la cote des. Pirates. '
P 1RES! A n o m d’une ville de la Thefîalie.
félon Etienne de Byfance; elle avoit autrefois été
appelée Âfierron.
PIR1A C A , contrée de la Grèce dans la Béofie.
Elle éto;t habitée par les Oropes, peuples fujets
des Athéniens, félon Thucydide.
PÎRIDIS, ou PYRID1S IN5 I7LÀ , île de lamer
Egée, entre la'Dalmatie & TI fi rie, félon numéraire
maritime d’Antonin.
PIRiN A, ville de la S icile, fur la route d' Agrigen-
tum à Ltlybeum, entre Pétrine & Panormus, félon L’itinéraire
d’Antonin.
PIROBORÎDAYA , ville de d’Europe, dans
l'intérieur 'de la Moefie inférieure, près du fleuve
Hier a ju s , félon Ptolemée.
P1ROSSUS. ou Peirossus: on lit dans le
treizième livre de Strabon, où il traite de l’Afié
mineure : T o S's t u f Peivf opoF , oi fj.su roi TîsipCùFÇCà
O pu tpci.Fl . . . .
'il (omble que ce Peiroffus ou Pirojfus foit un
canton.': on n’en fait que cela. Il ne devoit pas
être loin de'Lampfaque & des villes Ide ce canton.
PIRUM, ville de la Dacie, en tre Zufidava ;&
iZrjnîdavj , félon Ptolemée.
PÎRUS, ou Mêlas, fleuve de i ’Achaïe dans
Le Péloponnèfe. Ce fleuve fe jettoit dans la mer,
à ;quarante "Rades au nord do Dyme, fur la route
de Putra, félon-“Paufanias, L. v u . Achaïc. c. iB.
On a écrit au (fi Péirus.'S tra'bon & Eu fi ha te
appellent ce .fleuve Mêlas.
N. B. On trouve dans Paufanias HmpoF Si
ïlispoç : probablement c’eft une erreur de copifte. ;
-PIRUSTÆ ou Pirussæ, peuples de l’IHyrie, fe-
Ip.n Ptojamée. Us envoyèrent des,am^afl’adeurs à
Céfar, pour fe fou mettre.
PISA , ville du Péloponnèfe, dans la parfîe. de
l’ Elide nommée Triphylie , au nord d’Ôlympie , •
& 1485 fiades d’Athènes, félon Hérodote, qui indi-
quoit, ce me fembiç, la1 longueur du chemin»
Malgré Pincertîtude de quelques auteurs dé
I antiquité, rapportée par Strabon , le témoignage
de plufieurs autres, entrelofquels Paufanias , témoin
oculaire, doit tenir le premier rang, ne permet
pas de douter que la ville de Pife n’-ait été différente
de celle d’0 ,iympie. .Elle avoit été fur la droite
de l’Alphée; & malgré fa défiruffion, les gens
qui en habitoient le canton porioient le nom de
Pifantins. Il y avoit auffi de ce lieu une fontaine
nommé Pife.
Les hatutans de la ville, fondée., difoit-on , par
un des petits-fils d’Eole , furent long-temps un
des plus tpuiffans peuples de l’Elide. Mais ayant
voulu, dans unecertairië occafion, enlever-la préfi-
dence des jeux aux Eléens, qui, de" temps immémorial,
en étoient en poffeflion , ceux ci prirent
les armesvainquirent leurs ennemis, & portant
la vengeance julqu’à la fureur, les chafîerent de
leur ville qu’ils détruifirent.
Paufanias, en parlant du fort de cette ville i
's’exprime ainfi, « Il ne refte rien des murs, ni
» des autres édifices de cette ville : des vignes
« couvrent le lien où étoit Pife ». $
"PISA, fortereffe des Perfarméniens, fur le bord
de l’Euphrate. Elle fut prifie par Emmanuel Com-
nène , félon le. continuateur de Glycas., cité par
O.rtéliù?.
,P I3Æ , {Pife) ou P ISA, au fud-oueft de Luca ^
& préside la mer. Elle paffoit félon Servius {ad.
L. x . En. ) pour avoir été fondée par des Pélopo-
nefiens de.Pife en Elidé,; il dit cependant que
Caton .ignoroit quels avoient été fes premiers
maîtres.. Jcrabon (jL jvm ) dit qu’elle étoit au concluent
de l’Arnus &. de l’Aufer, & fe rendit célèbre
par, fa marine. Elle devint colonie romaines l’an de
"Rome 474, fous le cürffulat de Pofthumius AlbinùS
& de C. CaipLiirnius.
En 1006-les Pifentins firent la guerre avec fuccès
contre les Sarrazins, auxquels ils enlevèrent'la ville
de Carthage, celle de Païenne Si les îles de Corfe
& de Sardaigne. Us perdirent leur liberté en 1228,
qui leur fut enlevée par le Comte Ugolin, dont
le Dante a ’ éternifé dans fon poème les malheurs
& la prétendue vengeance dans les enfers En effet*
l’archevêque, à la tête d’un parti confidèrable, défit
le comte, le fit enfermer avec fes enfans , où on
les laiffa mourir de faim. Tombés après dix-fept ans
de guerre , fous la puiffance des Florentins, la plupart
des .grands alors s’exilèrent volontairement.
PISÆUS , nom d’une montagne du Péloponnèfe,
à ce qu’il paroîr par .un paffage de Plutarque.
PISAOM, ville de la Macédoine, dans laPé-
lagonie, félon Etienne de Byfance. Elle eft nommée
Piffczum par Polybe.
PISAVÆ„ lieu delà Gaule, indiqué par la table
Théodofienne, à i8 :milles A qua-Sextia. { Aise ) ,
en allant vers TAanum { S. Remi ). M. d’Anville
croit retrouver l’emplacement de ce lieu dans celui
de Péliflânç.
PISÂVIS { Peliffanej, lieu de la Gaule Nar-
iumnoitç
p 1 s
bonnoife, à dix-huit millesh Pou eft au fiord oueft
■ à’Aqti'z-Sextioe. C’eff le fentiment’P. Papon. On voit
que Pifavts & P if avez font un même lieu.
PiSAURUM ( Pefaro ) , ville de l’Italie, dans
l ’Ombrie , au fud-eft d’Ariminium. Elle étoit fitttée
à l’embouchure du petit fleuve dé fon nom. Elle
ïi eft guère connue dans l’antiquité que par deux
.colonies qui y furent établies, l’une en 469,
l’autre au temps d’Augufte.
PISAURUS , rivière de l’Italie , dans le Pice-
num. Elle donnoit fon nom à la ville de Pifaurum.
vVibius Sequefter la nomme I f aura s.
PISCA , ville de l ’Inde, en-deçà & fur le bord
du Gange. Dans le livre de Ptolemée, elle eft
marquée entre Pafipeda & Paradabathra.
PISCENA , voye[ PlSCENÆ,
PISCENÆ , lieu de la Gaule Narbonnoifo , aux
environs de Pézénas. Pline dit que les moutons y
ont la laine femblable à du poil. M. Àftruc indique
un lieu qui fe nomme encore Pezène.
PISCINÆ, près de P ife , lieu de l’Italie. Ç ’étoit
lui qui.eft encore connu fous le nom de bains
de Pife.
r PïS U R I , peuples de l’Afie, qui, avec les
fAparni 8c les Xautii, étoient- compris fous le nom
de D an, félon Strabon.
PISIDÆ j peuples de l’A fie , dans la Pifidie,
félon Pline.
PISIDÎA , province de l’Afie mineure, au nord
delà Pamphylie. On y trouvoii la chaîne du mont
Taurus, qui la féparoit de l’Ifaurie. M. d’Anville
a compris ces pays dans une même divifion, qui
s’étend au nord jufqu’à la.Phrygie.
Artémidore, félon Strabon , indiquoit les villes
fuivantes dans la Pifidie ; S de. a , Sagalajfus, Pet-
ne leffus , Adadas, Brias , Cremna, Pityajfus , Am-
blada , Anabura, Sinda, Aaraffus, Tarbajfis -, &
Termejfus,
M. d’Anvillè y nomme les lieux fuivans, dont
quelques-uns appartenoient à la Pamphylie : ;
Terme fus ( Eftenaz )... Cremna ( Rébrin az )...
Baris (Is-Barth )... Lyfruz ( Ag-Lafon )... Trç- •
fuis ( Egridi ),.. Orvànda ( Havizan) , Seleucia Fer-
,rea ( Eushai )... Sdga, fondée par des Lacédémoniens
; mais aéluellement inconnue fPetne-
iilTus ).
La Pifidie , félon Ptolemée.
lApollonia. ^ Abdada.
'Antiochia Pifiditz. Neapolis.
En parlant de la Pamphylie, il attribue encore
des villes fuivantes à la Pifidie.
Proßama.
'Dada, {la. trad. Adada).
Olbaffa. .
Dyrçela.
•'Q r b a n a jfa .
Talbenda.
Cremna, colonie.
Comana.
Pedneliffus,
■ Untfela.
Selge.
■ .Géographie ancienne, Tome II,
P I S f 8 f,
PISIDON, port de l’Afrique propre. Ptolemée
le marque entre Sabathra & Etlieva.
PISILIANI, peuples del’A fie , dans la Bithynie.
Etienne de Byfance les placé fur le bord des
fleuves Pfilium Si. Pfillis.
PIS1LIS, ville de 1’A.fie mineure, dans la Carie^
entre le fleuve Calbïs & la ville Caunus, félon
StraboOt
PISINATES, peuple de l’Italie, dans l’Umbria,
félon Pline.
PISINDA, nom d’une ville de l’Afrique propre.
Ptol emée la met au nombre de celles qui étoient
fituéès entre lès deux Syrtes. Pisinda , ville de l’Àfie , dans la Pamphylie.
Ptolemée la met dans la partie de cette contrée
que l’on appelloit la Çarbalie*
PISXNGARA , ville de l’A fie , dans la petite
Arménie» Ptolemée T’éloigne de l’Euphrate & la
place vers les montagnes.
P ISIS, ville deJ’A fie, dans l’Arménie ou dans
la Sultane , félon Etienne de Byfance.
PISïSTR ATT- INSULÆ, nom de trois îles fituées
fur la_ côte de l’Ionie, près d’Ephèfe , & que Pline
nomme. Anthiruz , Myorvtefos & Di arrheu fa.
PISITENSIS , fiège épifcopal d’Afrique, felorf
les aéles de la conférence de Carthage.
PISONIS VIL LA , maifon de plaifance en
Italie, près de la ville de Bayes. Tacite "rapporte
que l ’empereur Néron s’y rendoit fort fouvenr.
PISONOS, ville de .l’Afie, dans Ta petite Arménie
, fur la route deSébafte à Cocufon, entre
ad. P-rottorium Si Mélitène, félon l’itinéraire d’Antonin.
PISORACA, fleuve de l’Hifpanie. Il venoit
des montagnes qui bornoient le pays des Caritabres,
au fud, couloit du nord au fud, arrofoit la ville
de Lacobriga , & alloit fe perdre dans le Minius.
PISPIRI, montagne de . l’Egypte. Elle étoit
aufîi appelée la montagne d’Antoine , félon
Ferculphe, cité par Ortélius.
PISSA, -ville de l’Italie, dans la Tyrrhénie,
félon Ifacius , fur Lycophron.
PÏSSANTINI, peuples de la Macédoine, félon
Polybe.
PISSÏRÜS, voyei PISTIRUS.
PISSOTIS, peuple de l’Afie, aux environs de
BaPlra.fi. ce qu’il paroît par un paffage de Plutarque.
PISTIRUM, ville de la Thrace Elle fervoit
d’entrepôt, félon Etienne de Byfance.
PISTORIA ( Pifioie ) , ville d’Italie, dans i’E-
trurie, au nord-eft de Lucques.
Je connois peu l’état ,de cette ville fous les
Romains. On fait par l’hiftoirè dé Sallufte que
Catilina fut défait dans fon te moire, I! avoit pris
cette route pour fe rendre dans la Gaule.
Ptolemée parle de cette ville.;
PISTRA ou Pistre . viliage de l’Ethiopie, fur
le bord occidental du Nil, entre PhturSi Piemy-
this, félon Ptolemée.
PISTRENSIS V IL L A , lieu de la Pannonie^
E e e e