
6iS PYL
PYENIS, ville de l'a Colchide, félon Etienne
de Byfance.
P YG êLA , ville de l’Afie mineure, dans l’Ionie,
ou il y avoit un temple de Vénus Munychienne ,
félon Strsbcn & Etienne de Byfance.
Suidas indique cette ville fur la côte, dans le
lieu où l’on s’embarquoit pour p a fierdans l’ùe de
Crète.
PYGMÆI: les aneiens ont parlé de ce peuple
comme étant de très-petite ftature : tout ce qu’ils
en débitent a l’air de fables. Si l’on pouvoir
croire qu’ils ont connu les peuples feptentrionaux
que nous nommons Samoïdes & Lapons on
trouveroir quelque fondement à l’extrême petiteffe
qu’ils attribuent auXv Pygmées.
PYLACÆÜM, ville de l’Afie mineuredans
la grande Phrÿgie. Ptolemée l’indique entre The-
mifonwni & Sala.
PYLÆ , ce nom écrit en grec ÏIuAet), figni&e
portes. Il a été donné à plufieurs paffages entre
des montagnes ; & , quoique la plupart aient eu
une dénomination particulière, il eft probable que
dans le pays on fe fervoit fimplement du mot PyLa;
du moins voit-on dans Hérodote, que les habi-
tans de la Trachinie l’empiby oient pour défigner
le pallage des Thermo.pyles.
Py l æ ( Zawyhé). On croit que ce lieu, fitué
au fommet d’un coude -que forme l’Euphrate, &
refferré entre, la rive du fleuve & un terrein élevé
rapidement. eft le même dont parle Xénophon,
dans la marche de Cyrus le jeune, fous le nom dé
& * • .
Ce lieu étoit au fud-eft de Cir-cejîum, & à l’eft
quart de nord-eft d*Anatho.
G y rus, félon-le rapport de Xénophon , perdit
beaucoup de bêtes de fomme, faute de fourrage,
avant d’arriver dans cette ville.
P y l æ , montagnes de l’A fie , dans la Méfo-
potamie, près de la rive gauche de l’Euphrate,
par les 34 degrés 1 a minutes de latitude.
Py l æ , lieu du Péloponnèfé, dans l’Arcadie,
félon Etienne de Byfance & Pline.
P y l æ , île du golfe Arabique, au-devant du
port dlfis , chez les Troglodytes félon Pline.
P y l æ , montagnes de l’Ethiopie , fous l’Egypte,
félon Ptolemée.
P y l æ , li^u de l’A fie , dans la Bythinie, aux
environs du golfe Aftacène, félon Porphyrogénète
, cité par Ortélius.
P y l æ Persides , détroit célèbre, en Àfie, entre
la Perfide & la Sufiane , félon Diodore de Sicile.
Ce détroit eft nommé Porta Perfica par Strabon,
& Pylæ Sujiades, par Arrien.
P y l æ Sa r m a t ic æ . La Sarmatie eft bornée au
midi par le mont C au café, qui la fépare des contrées
voifines. Ptolemée parle de deux paffages
étroits qui font dans cette fameufe montagne;
l’un fe nommoit Porta C'aucajîa, qui donnoit entrée
dans l’Ibérie; l’autre s’appelloit P y lot Albania ,
& donnoit entrée dans l’Albanie..
P Y L
PYLÆ À , ville de la Macédoine, dans-la Tra,’,
chinie. Elle étoit fi tuée au pied du mont Oèta.
félon Philoftrate.-
Cette ville donnoit le nom au golfe Pylaïque,,
d<jnt parle Strabon.
PYLÆUS MONS, montagne de l’île de Lesbos,..
félon Strabon.
PYLARTES , montagne de l’ï-llyrie, dans la>
contrée nommée Dyrrackiumfélon Vibius Se--
quefter.
PYLENE , ville de l’E tolie, qui dans- la fuite,
changea de nom-, comme on le voit dans Strabon
elle prit celui de Profchium ou TïpotntioVy comme
il eft écrit dans Thucydide, L. 1 1 1 , où cet auteur
dit qu’Euryloque,commandant les troupes de-
Sparte , qui étoit de ce côté-là, fortit du territoire
de Naupa&e, pafla à Calydon, à Pleurons-
& à quelques autres, jufqu’à Profchium d’Etolie,
afin d’attaquer Argos - philochiciinx. On voit
donc que Profchium , la même que Pylène , devoir
fe trouver fur cette route;.- je crois même
dans l’intérieur des limites que M. d’Anville a ligne
à l’Acarnanie; Ge favant n’a - pas aflîgné de
pofition à Pylène.
PYLIENS, Homère entend parler par ce nom >
de tous les fujets de Neftor , dont la capitale portait
le nom de Pylos. Mais- il eft difficile de dé*
cider en quel point de la Grèce étoit la ville
de P y le , dont il parle^ ( Voye^ Py l o s ou Py *
LUS ) .
PYLLEON. Il paroît, par un paffage de Tite»-
Live „.que c’ètoit une v ille’de la Theffalie.
P Y LORÂ ou- Pyu o r u s , île fituéë fur la côte
de la Carmanie, félon Arrien.
Néarque dit que cette île du golfe Perfique étoft-
défèrte, & il la nomme Pylorus.
PYLOROS , ville fituée dans l ’intérieur de l’îîé
de Crète , félon Pline.
PYLOS & P y l u s . -Les fëntimens ont * été par6
tagés-, & lé font encore fur là pofition de cette
ville : on en trouve quatre de ce nom. Deux 0
trouvoiant en Meflenie,, la troifième en Trip.hy-
lie, & la quatrième dans la Cæle - Elidé.
PYLUM ou Py l o n , lieu de'la- Macédoine.,’ •
aux confins de l’Illÿrie, félon Strabon. Cet auteur
ajoure que c’étoit la borne de ces deux pays.
PYLUS MESSENIÆ ( aujourd’hui Navarin ) t,
étoit fituée fur la côte occidentale de Meflenie, ek
face de l’île d’Afina. Selon Paufanias ; elle avoit été
bâtie par Pylas, fils de Cléfon,& peuplée-par des
Lélèges fortis de Mégare. Des Pélâfgès- venus
d’Iolcos avec Nélée-, chaffèrent les-Lélèges &
s’emparèrent de leur ville. Elle devint très florif-
fante fous fes nouveaux maîtres , & pafla de Nélée
à fon fils Neftor. De fon côté, Cléfon qui avoit
été chafte de P y le , pafla en Elidé-, où il fonda,
une ville du même nom que celle qu’il venoit
de quitter. Cette- opinion - étoit fi bien celle
des Pyliens au temps de» Paufanias, que Pq*
p Y R
«nontrort à Pyle la maifon de Neftor. On y voyoit
le portrait de ce héros. Tout près étoit l’étable
d e Nélée , dont les poètes ont célébré les nombreux
troupeaux. Quoique aflèz généralement très-
'Confiant aux contes des bonnes gens des pays
•qu’il vifitoit, Paufanias montre cependant ici un
peu d’incrédulité, en obfervant qu’il n’eut pas
été pofîible de nourrir de nombreux, troupeaux
dans un paysfifec & fi fablonneux. Cette objec tion
eft forte. Cependant il* faut obferver que
dès le deuxième chant, vers 7 7 , Homère donne
-à Pylos l’épithète de fablonneufe. Ce qui fe
rapporte avec l’idée que Paufanias donne du
local qu’il connoifloit. Cette raifon, que ne donne
cependant pas Strabon , ou quelque tradition
différente de celle que je viens de rapporter,
avoit fait adopter un autre fentiment à ce favant
■ auteur. Il croyoit que Neftor avoit régné à Pylos
de la Triphylie. Ce fentiment a été adopté par plusieurs
-modernes. J ’ai éprouvé qu’en lifant Homère
avec beaucoup d’attention, on eft naturellement
préoccupé de cette idée, & elle me paroît préférable
au fentiment de Paufanias. Car Homère
rapproche fouvent l’idée de Pylos de celle de l’E-
lide. Or la Triphylie en étoit une divifion.
PYLUS ( Zonchio ) ou Avarino Veccio, ville
de la Meflenie, fur le bord de la mer, au fud-eft
de Platamodes.
Selon Strabon, il rtë falloit pas la confondre
■ avec la ville d’Arène. Cette dernière eft fans
doute celle dont parle Homère, & qu’il attribue
à Neftbr. C ’eft de cette ville de Pylus ou Pyle,
dont les Athéniens s’emparèrent, l’an 416 avant
J. C.pendant la guerre du Péloponnèfé; on croiroit
que Pauïànias confond cette ville avec une autre du
même nom, fituée ]*rès du promontoire Cyparifîum,
q u i, félon lu i , en étoit tout proche. Cependant il
la place en face de Sphaâérie, ce qui ne peut
convenir à la ville dont on parle ici.
P y l u s Elianus, ou Pylefurnommée l’Eliaque,
ville de Triphylie, au nord-oueft d'Onus , fur le
Ladon.
Elle avoit été fondée par Pylus de Mégaré, lequel,
félon Apollodore ( L. 111 ) , ayant tué fon oncle
Bias, avoit pris la fuite & s’étoit fauvé dans le
Péloponnèfé. Il étoit beau-père de Pandion I I ,
qui régna vingt-cinq ans à Athènes , à commencer
de l’année 1333 avant J. C. Cet événement
n’arriva que vers la fin du règne de Pandion,
qui fut chaffé de fon royaume : on peut donc
le placer vers l’an 1312 ou 1313»
Cette ville ayant été détruite par Hercule, fut rebâtie
par les Eléens. Cependant Paufanias dit que
lorfqu’il écrivait , elle étoit depuis long-temps
déferte.
PYNDIS., ville de l’Ethiopie, fous l’Egypte ,
félon Pline, L. y r9 c. x x i x .
P Y R A , nom de la partie du mont Oèta , où
fut brûlé le corps d’Hercule, félon Tite-Liye. 1
P Y R 6 19
Cet endroit produifoit beaucoup d’ellébore-,
félon Pline & Théophrafte.
P Y R A C I , nom d’un peuple dont Ortélius n’e.ri-
dique pas la pofition. Ce nom de Pyraci eft évi-*-
demment formé *de Pyrosy q u i, en grec , fignifie
le feu. Auffi dit-on qu’il y avoir chez ce peuple
un marais qui preneit feu quand il étoit à fec. Ce
fait , qui ne paroît pas croyable préfenté de cette
manière,le devient fi l’on dit que quand les eaux
de ce lac étoient baffes , on voyoit de l’air inflammable
brûler à fa fur face ; effet très-commun ,
mais dont la caufe n’eft connue que de notre
•temps.
P YRÆ , ville de l’Italie, dans le Latium, an-
de-là de la ville de Fermies, félon Pline , qui
dit qu’elle ne fubfiftoit plus de fon temps.
Py r æ , ville de l’Egypte, félon Pline.
PYRÆ A , nom d’une contrée de la Theffalie ,
félon Etienne de Byfance.
Py r æ a , bois du Péloponnèfé, entre Sicyon
& Phliunte , félon Paufanias.
P Y RÆ l, peuples de la Dalmatie, félon Pline
& Pomponius Mêla.
P YRÆ TH Ip eu p le s de la Cappadoce, félon
Euftathe, cité par Ortélius.
PYRENÆUM SUMMUM, lieu de l’Hifpanie,
dans les Pyrénées, fur la route de Nemaufus à Cap-
tulo y entre le lieu ad Centuriones & Juncaria , félon
l’itinéraire d’Antonin»
PYRALAON ou Py r a l a o r u m In su læ , îles
fituées près de la côte de l’Ethiopie, feion A rrien,
<Jàns fon Périple de la mer Erythrée.
PYRAMI FO N S , fontaine de l’A fie , dans la
Cataonie. Elle étoit dans des montagnes, à l’eft
de la ville de Comana, vers le 38e degré de latitude.
PYRAMIA -, lieu du Péloponnèfé, dans le canton
appelé Thyréatide , félon Plutarque , dans la
vie de Pyrrhus.
PYRAMUS ( Geihoun ) , rivière de l’Afie. Ella
prenoic fa foùrce dans la Cataonie, où ellecommen-
çoit à être navigable , traverfoit le mont Taurus,
dans un lit très^lerré entre des rochers. Au fortir
du Taurus, qlie entroit dans la plaine de Cil-cie,'
paffoit au pied de la montagne d’Ana\arbus, qu’elle
laiffoit à la droite, fe rendoit à Mopfuete , paffoit
au-deffous de Mallos , enfuite près d’Egée ,
& alloit, félon Strabon , fe perdre dans la Méditerranée
,~où étoit fituée la ville de MegarfusJ
PYRANTHUS «lieu de l’île de Crète, dans le
voifinage de Go r tin a , félon Etienne de Byf-ince.
PYRASUS, ville de la Theffalie , à vingt
ftades de celle de Thèfies, & qui avoit un porc
commode, félon Strabon.
P YRENE, ville de la Gaule Celtique , près de
l’endroit où le Danube prend fa fourcc, félon
Hérodote,
PYRENÆA , nom d’ une ville de la Locriae,
félon Etienne de Byfance.
PYRENÆI MONTE S, momngnes qui parait
f f l l A