
de fureté, ils placèrent des colonies fur les bords
du Pô. De nouveaux babitans ayant été envoyés
à Parme fous le règne d’Augufte, eette ville
prit le nom de Colonia Julia Aùguja. Elle eut
beaucoup à foufFrir lors de la guerre d’Antoine.
Cicéron, dans fes lettres familières, fait l’éloge
de fes habitans.
P a r m a ( la Parma ) , rivière de la Gaule
Cifpadane.
PARMECAMPI, peuples de In Germanie, fur
le bord du Danube , félon Ptolemée.
PAR NASH DITOCHONES, peuples qui ha-
bùoient fous la terre, comme les Troglodytes,
félon Euftathe.
PARNASSUS MONS Le mont Parnafle , montagne
de la Grèce , dans la Phocitle. Elle eft fituée
au fud eft du golfe Creffêen, & an nord-ooeft »du
fleuve Ceph'nus. On la nommoit d’abo'rd , , félon
le fchoüafle d’Apollonius, L . v n . i f jm , d’après le
grec A apt>u£) un coffre, en mémoire de l’arche de
Deucalion qui s’y étoit repofé , difoit-« n , après
le déluge. D ’autre- auteurs ont imaginé un héros,
Parnafiùs, fils de Neptune & de la nymphe
Cléodore.
Le mont Parnafle étoit regardé comme le féjoiir
d’Apollon & des Mufes, & leur étoit confacré.
On fait quel parti les poètes anciens & modernes
ont tiré de cette idée. Il fe t r o u v e , fur cette
montagne, des vallons & des bocages très-agréables
& propres, par leur variété, à enflammer Te génie
d’un poète. Du refte le pays eft fec &afîez ftérile,
tel enfin qu’il convient aux nourriflons d’un dieu
qui les alimente prefque uniquement de la feule
fumée de la gloire.
Quoique le Parnafle ait plufieurs croupes en
divers endroits, les poètes lui en donnent effen-
îiellement deux ; l’un de ces fommets fe nommoit
Hyampea , l’autre Thitorea.
C ’étoit fur le Parnafle qu’étoit la ville de Delphes
& la fontaine Caftalliène. Parnassus, ville de l’Afie, dans la Galatie,
fur la route de Céfarée à Ancyre , entrs AJpona
NyJJa, félon l’itinéraire d’Antonin.
FARNES, montagne de Grèce, dans l’Attique,
tfu-deflns d’ Eleufis Si. à*Acharna. On y voyoit
une flarue de Jupiter Parnérien, en bronze; un
autel de Jupiter Sémeléen ; un autre autel où
les habi*ans facrifioient à Jupiter Bïenfaifunt &
a Jupiter P'uv'eux. Il y avoir beaucoup d’ours &
de fang ter« dans cette montagne.
PARNESSUS, montagne de l’A fie , dans la
M^die , au midi de la Ba&riane , félon Denys le
Péri ’gète.
P À RN I , peuples de la Margi-me, au-deflous
des iVLflngères, félon Pto!em?e.
PARNON , mont de l’ArgoHde, au fud du mont
Parihenius.
C ’étoit fur ce mont que fe trouvoientdes flatues
de Mercure ap jelées des Hermêes ; elles, indiquoient
du temps de Paufanias, les limites de l’Argolide, de
la Caconie du territoire des Têgêates, peuples
de l’Arcadie. Tout cet endroit eft fort élevé au-
defîiis du niveau de la mer.
BÀ‘R O I^  ^ .| ville ou bourgade de l’A fie i
dans 1 intérieur de la Perfide, entre Cinna & Tapa.
félon Ptolemée.
PAROECOPOLIS, ville de la Macédoine,’
dans la contrée nommée Sintique, entre Triflolus &
Héraclée de Sintique , félon Ptolemée.
PARO E TÆ A, contrée fur le bord de la mer
Rouge , félon Etienne de Byfânce.
PARO N A TÆ , peuples de la Triphylie. Ils
avoient habité les montagnes aux environs de
Lepreum & de Macif}u s , & s’étendoient jufqu’aii
bord de la mer ; mais ils ne fubfiftoient plus au
temps de Strabon.
PAROPAMISUS, grande chaîne de montagnes
qui entoure linde ,^à l’oueft & au nord , & va fe
joindre à VEmodus.
Paropamisus; ou Paropanisus, fleuve de
la ‘'cythie Afiatique, félon Pline.
PAROPUS , ville fituée fur la côte fepten-
trionale de la Sicile , près d'Himera, & vis-à-viî
Pile à 'U flic a , félon Ptolemée.
PAROREA, P A R O R E IA , ™ Paroraia ,
ville du Péloponnèfe , dans l’Arcadie , félon
Etienne de Byfance & Paufanias.
Elle étoit à*quelque diftance de Tegea & de
Thyrea.
- PAROREATÆ. Hérodote & Etienne de
Byfance nomment ainfi les habitans de Paroria ,
ou Paroria, ville de l’Arcâdie.
PAROREI, peuples de la Macédoine, feloa
Pline.
Strabon les place dans l’Epi re.
PARORIE, ou Paroria, ville de l’Arcadie^
au nord1 de Mégalopolis.
Elle avoit été fi eonfidérablement affoiblie par la
fondationde Mégalopolis, qu’elle étoit déferte au
temps de Paufanias.
PAROS. Cette île, l’une des plus célèbres des Cy*
clades, fituée vers le 37e degré 5 minutes de latitude,
étoit an fud de l’île de Délos, au nord de celles
dHos & de Sichios, à l’oueft Si très-près de celle
de Naxos , 'étoit à l’eft Si touchoit prefque à celle
d'Oliaros. Ses richefles & fa population lui donnèrent
toujours une grande influence fur le fort
des îles voifmes ; & le courage de fes habitans
a Aura long-temps Ton bonheur & fa liberté. Ils
furent inutilement attaqués par Miltiade ; mais
Thémiftocle fournit Fîle au pouvoir des Athéniens.
Elle fi t au pouvoir de Mit b ri date , jufqu’à ce
qu’il fût forcé de céder aux armes de Syllà & de
Lucullus, ainfi que toutes les îles de, la mer Egée ,
qui ne furent plus alors'que la foible partie d’une
province romaine. 1.1 y avoit à P a r a s un fameux
temple confacré à Cérès. Cette île offroit de tous
les côtés des 'abris furs aux bâti mens ; plufieurs
ports, pouvoient recevoir les eficadres Us plus
nombreufes ; mais celui du nord de Fîle eft le plus
vafte & le plus commode.
Archiloque naquit à Paros, environ 720 ans
avant J. C. On le croit inventeur des vers ïambes.
Ce poète fatyrique, proferit de toute la Grèce ;
fut aflommé par un habitant de l’île de Naxos. Le
marbre de Paros étoit très-eftimé des anciens : on
le tranfportoit dans toute la G rè ce , pour en
coaftruire les temples 8c lés monumens les plus-,
riches. Pline dit que le marbre de Paros étoit aufli
appelé Lapis Lychnites, parce qu’on le tailloit dans
les carrières à la lueur des lampes.
PAROSPUS, nom de l’un des fleuves navigables
de l’ïnde. Il alloit fe perdre dans le Cophes ,
félon Arrien.
PAROSTA, ville de l’intérieur de la Cherfon-
nèfe Taurique , entre Pofligia & Cimmerium , félon
Ptolemée. -
PARPARON, contrée de l’Afie , dans YÆolide.
Selon le rapport d’Etienne de Byfance, c’eft où
mourut Thucydide.
PARPARÜS , montagne du Péloponnèfe, dans
la Laconie, félon Pline.
PARPODISUM # ville de la Thrace , fur la
route de Viminiacum à Nicomédie, entre' Sadama
& Ofludiçum, félon l’itinéraire d’Antonin.
PARRHASIA, ville du Péloponnèfe , dans
1 Arcadie. Homère parle de Parrhajie comme d’une
ville : & d’après lu i, Etienne de Byfance n’héfite
pas de dire Tloippa,rtria, 'ttôkis ApKci.S'ictç , Parrhajie,
ville d’Arcadie, & cite enfuite Homère. On trouve
aufli dans Pline', Parrhajie; cependant^ Paufanias ,
qui parle de cette partie de l’Arcadie avec beaucoup
de détail, ni Strabon, 11e parlent de cette
ville de Parrhajie: ils nomment une montagne &
despeuples de ce nom , mais pas de ville : Paufanias
leur attribue, Dajèe, Lycofure, Thoene\ Tra-
peJunte, Projè, Acacefium , A coution, & Macarie:
peut-être une de ces villes eut-elle autrefois le nom
de Parrhajie; ou peut-être Homère voulant défigner
ce peuple, donne-t-il leur nom à une de leurs
villes.
PARRHASIÏ, peuples de l’Inde , au-delà du
Gange, félon Quinte-Curce. Parrhasii , peuple de l’Arcadie, habitant dans
la partie du fud-oueft.
PARRODUNUM, nom d’une ville de la Rhé-,
tie , félon la.notice des dignités de l’empire.
PARSARGADÆ, lieu de l’Afie. Selon que le
rapporte Appien , c’étoit où les rois de Perfe
avoient la coutume de donner leurs feftins.
PARSENTI MONTES, montagnes de l’Afie,
dans le voifinage de XIndus. Elles faifoient partie
du mont Taurus.
PA R S IA , ville de l’A fie , dans le pays des
Paropanifades., entre Naulibis & Lochama, félon i
Ptolemée.
^ PARSIANA, ville de l’Afié, chez les Paropa-
ïiifades, félon Ptolemée.
PARSTRYMONIA, lieu dans la dépendance
de la Thrace , félon Tite-Live.
P A R T A , ville de l’Afie, dans l’intérieur delà
Perfide , entre Toace & Marnmida‘t félon Ptolemée*
PARTENIENSIS, fiège épicopal de l’Afrique,
dans la Mauritanie Sitifenfe , félon la notice épif-
copale d’Afrique.
PARTHANUM, ville de la Vindélicie , fur la
route de Lauriacum à Veldidena, entre Ad Pontes
Terjeninos S i Veldidena, félon ^itinéraire d’Antonin.
PARTHALIS REGIA , ville de l’Inde , en-
deçà & vers l’embouchure du Gange , félon
Pline.
PARTHENI, ou Parthini, peuples de l’Illy-
rie , félon Pline, Polybe, Poraponius Mêla &
Dion Caflïus. Pline eft le feul qui écrive Partheni.
PARTHENÎA, nom d’une ville de l’Illyrie,
félon Polybé. Elle eft nommée Oppidum Parthi-
tiorum^par Jules Céfar.
Parthenia , bourgade de l’Afie , dans le
voifinage du Pont, félon Etienne de Byfance.
PARTHENIAS, fleuve de Triphylie qui cou-
loit du nord au fud, & venoit fe jetter dans le
fleuve Alphée, près d’Olympie ; & à ce qu’il femble
peu loin de Phrixa , étoit la fépulture de Marmax ,
le premier de ceux qui combattirent contre OEno-
maüs, pour mériter l’honneur d’époufer Hippo-
damie. On avoit enterré auprès de lui fes deux
cavales, après les avoir égorgées fur Ton tombeau
; l’une d’elles avoit donné fon nom au
fleuve.
PARTHENICON, nom d’un lieu de l’Afie
mineure, félon Xaagpkfm.
PARTHENICUM, ville de la Sicile, fur la
route de Lilybaurn à Tyndaride , entre Segejlance. &
Hyccara, félon l’itinéraire d’Antonin.
PARTHENIE, nom d’une ville de l’Afie mi?
neure, félon Pline.
PARTHENIUM (Kazandip), village de la Cher-
fonnèfe Taurique, fur le bord & dans l’endroit
le plus étroit du Bofphore Cimmérierï, à foixante
ft.ades au-deflùs de Panticapoeum , & vis-à-vis d’A -
'Chilloeum , en A f ie , félon Strabon.
Ce village étoit fitué prefque à la pointe du
Bofphore, au nord-nord-eft de Bojphorus, ou Pan•
ùcapoeum.
Partheniüm ( le cap d e . Felenk-Bournon ) ,
promontoire de la Cherfonnèfe Taurique, prefque
au fud de Cherronejus. .
Pline, Pomponius Mêla , & Ptolemée en parlent
: mais le dernier le place mal-à-propos au
nord de Cherronejus. '
Au-deflùs «de ce promontoire étoit un temple
& une ftatue de la déefle du pays, félon Strabon.
Farthenium, promontoire de l’Afie mir/eure,
dans la Lydie, félon le feholiafte Nicander, cité
par Ortélius. Partheniüm, ville du Péloponnèfe,dans PAr-
cadi«, félon Pline.
S s s 2