
Pag. 6t. d’une efpèce de Sauterelle rare.
V O L U M E I I I .
Pag. 3,67 &.fuiv. Table, alphabétique pour
FHiftuire Naturelle & la Médecine. Çette
Table contrent fe définit ion- des- objets'qui y
font compris , & un précis hiftorique de ces
mêmes objets. On y trouve*les nomsdeplu-
fieurs infectes. C ’eft une forte de récapitulation
de- tout l’oavrage.
Il n’y a rien de relatif aux infeâes dans
le- vol. ÎV.
Ouvrages dont Thijloire des 'infectes rte-fiât
qu'une partie,
J’ai tâché de donner une notice, fa plus
étendue qu’il m’a été Doflible , des. ouvrages
fin les- MWBtei f dont- les auteurs ne fe font
propofé que ces feuls- animaux pour bur ;
mais.il eft d’autres ouvrages dont- les in-
fisdes ne fout, qu’une partie, dans Tefquels
on trouve des mémoires ou des obfervations
fur cas animaux.,, la defeription de-p!ufieuts
qui n’avoient pas été décrits,,, au qui ne L’a-
voient été qu’incompiètement. Ces ouvrages
qpii font; très -valumijieux ,, &. dont il1 me
refte à- donner une idée anteékeur:, font de
trois genres.
Les diélionnaires»
Les mémoires des differente^ afcadémies,
dont les, feiences-naturelles font-,l’objet.
Plufieurs journaux, ou, papiers! périodiques.
Enfin',- là colledîon académique qui ne
peur erre rapportée- à’ aucun de-ceS crois genres,
& dont l’hiftoire des infeéfes eft cependant
une partie rafles cpiifidérahle.
Les didionnaires dont les auteurs ce font
occupés des infeétes, font l’Encyclopédie,
te didionhaite des animaux , d e ’M. Desbois,
'celui d’hiftorre naturelle de M. Val-
mont dé Bomare.
E N C Y C L O P É D I E .
On ttottve dans l’Encyclopédie, au mot
rwsECTK^l’expafé dhifyffême de Lmnétel que
ce fàvam l’avoir alors publié , utt extrait des
obfervarions 8t des découvertes d'ë Swam-
merdam for tes métamorpProfes des.infeétes ;
on y fair l'énumération dé I'eurs" parties' .eJe*
ternes , & l’on paile de. lèms Piabitüdês en
général. Quant aux arrrcleï particuliersf ont
n’en traite qu’un petit nombre , il s’en faut
beaucoup quon entre d'an« te détail des ef-,
pèces j on ne décrit guère que la forme qui
appartient ài tous les infedes d'tvn. mêtn*
genre.- 3. on pacte de. ceux: quii lbnr .connus le
plus univetfetknaent:, tels que.les Abeilles ,
Araignées , Papillons , &c. On expofe les
généralités relatives à ces infeétes d après- les
auteurs; qui en avoient. traité lors de la, tédàc*
tion de l’Encyclopédie. On ne doit donc et*
pérer de trouver dans ce grand ouvrage ,
que des, généralités; for lés-itifecles , non le
moyen d’en diftinguer les efpèces différentes
, de connoîcre ces animaux & leut hif-
toire ^dans le détail que- comporte' de double
objet. La multitude; d.Sbfe&vatipns., de
découvertes , de deferiptions d’efpèces nouv
elle qui ont été' publiées, depuis! la; rédaction
de l’Èncyclopédie K les fyffêtnes offinff;
thodes propofées fur la maniéré de claffer
les infeétes..pourîleS diftinguer -foies cciMnoiire
plus aifément, éroient des caufés inévitables
qpîiL. reftât. beaucoup à, ajouter aujourd’hui à
cec ouvrage; qpi-écoic au-.niveau des-conhoifV
fanses. qii’.om avoir dans te tetirt où- il. a- été
compofé.
D L C T I O N N A I R E. ,,
jDe Ml D es B o is .
Diéfiônnàire raifôiiné & univerfol fie»
animaux. Paris 4 vol. in 40 , 1759, ave‘c les
lettres initiales du nom de l’auteur.
MIA.
Des Bois n’adopte point de méthode ;
il- décrit l’enfetnble des infectes fans remarquer,
fpécialemenc les parties d aptes léfquel-,
les oh peut les clafler ; il indiqué cépendant
à quelle claflë d infeâes ceux dont il parle
appartiennent fuivant les auteurs methodif-
tesqui l’ont précédé s ainfi au mot Araignée ,
par exemple, il divife le genre de ces animaux
félon les méthodes propofées à leur
égard , par Linné ,.Homberg , Bon, &c. 11
ne iaut guère' èfpérer de trouver que des généralités
dans ce dictionnaire, & on y cher-
cheroit en vain, les dérails qui foftinguent
les efpèces. La partie hiftorique ny eft pas
toujours affez épurée des fables debkées fur
certains infeétes'; M. des Bois paroit ne les
avoir connu que d’après les livres , 6c non
les avoir obfervé lui même ; j’en citerai
l’exemple fuivant. t. i. pag 49 6 .M. des Bois,
en parlant du Charanfon , le compare , pour
la forme, à une Punaije. Le Charanfon ,
dit-il J eft un petit infecte fait comme une
Pünaife. C ’eft , afiurément , donner -une
très-faufle idée de fa forme. La plus grande
utilité qu’il nous paroifie qu’on puifle retirer
du diétionnaire de M. des Bois, eft 1 indication
de plufieurs des ouvrages dont les
infeâes fontî’objeç.
V A L M O N T DE BOMAR E .
M. Valmont de Bomarepublia, en 17^4 ;
fix volumes in-iz , fous le titre de dictionnaire
raifonné & univerfel d’ki/lo'ir.e naturelle.
Cet ouvrage , alors unique en fon genre , eut
un grand fuccès ; il en a été fait depuis plufieurs
éditions avec des corrections & des additions.
M. de Bomare n’enrre point dans le
détail des méthodes ; il ne divife guères les
infeétes que dans ,ces genres nombreux en
efpèces , diftinguées par des. noms adop
tés par l’ufage , comme Abeilles , Araignées,
Guêpes , Papillons , Si c. 11 décrit pep ff efpèces
en particulier ; mais tes faits generaux
fur l’hiftoire des infeétes confidérés par maf-
f e i , y font puifés dans les meilleures fources ,
extraits avec exaditude , & préfentés avec
plâtré. Ce diétionnaire réunit donc , à peu
Hijloire Naturelle, Infectes, Tome I F .
de chofes près, pat rapport aux infeâes , ce
qu’on peut efpérer d’üii ouvrage dont ils ne
font qu’une partie , & dont ces, animaux
ri’ontpas été le but'principal de 'l’auteur.
COLLECTION ACADÉMIQUE.
Cet ouvrage eft divife en partie étrangère
Si patrie Françoife. Il - y a. treize volumes de
la première, & la'fécondé 11’eft pas encore
complette.
P A R T I E E T R A N G E R E .
Tom. r. , pag* t- S S Si fuiv. TFois observations
fur les yeux des.infeétes, extraites du
journal des favans, année 1780 & 81. Ces
obfervations font courtes, peu inftruétives &
fort au-défions de ce qu’on fait aujourçl hui.
Elles peuvent fervir à l’hiftoire delà fcience.
Tom. 1 , pag. 381 , n°. 94. Extrait des
Tranfaétions pIiitofophiques,an. i (j7 3.N0i ,
très-courtes obfervations microfcopiques for
l aiguillon de l’Abeille , n°. z , fur fa ratif-
foire , n° 3 , fes bras , n°. 4. fur fes yeux. On
fuppofe dans cette dernière obfervariori, que
la difpofuion de l'oeil de l’Abeille -eft relie
qu’il le peint for la rétine des cellules 3 fem-
blables à celles des rayons qu’elle conftrui t , 8c
que c’eft ce modèle qui lui eft offert qui détermine
le genre dans lequel elle travaille. Il
auroit fuffi de faire la reflexion qu une pareille
apparente ne pouvoit manquer de troubler
la vifion , & d’en rendre l’effet principal
à-peu-près inutile.
Pag. 158 , . 40. Extrait d’une lettre
écrire des Bermudes ; il y a dans ce pays ,
fuivant l’auieur de la lettre, des Araignées
qui tendent leur toile entre des arbres éloignés
de fepe ou huit braffes ; elles jettent
leur fil en l’air , & 1e vent les porte d’-une
arbre à un autre ; la toile achevée eft ‘affez
forte pour arrêter un oifeati gros comme une
Grive.
7 y