
gnées, les Scorpions 8c les faux-Scorpions, Des P uct s.
n’en ont point , fuivant M. de Geer , &
les parties auxquelles on en a donné le nom ,
font dés barbillons où efpèces de btas dont
ils fe fervent pour approcher leurs alimens
de la bouche; ces parties n’ont aucun rapport
avec les antennes par leur forme & leur
pofitioq.
Parmi les Aptères, les uns n’ont que deux
y ’eux , d’autreé en’ont huit, & certains feize.
Ils font ordinairement liffçs & fans facettes,
excepté' lès Ëcrevijfes 8c les Iules. Dans les
Ecrèvijjes üc !es- Crabes ,le s yeux , placés,
fur une forte de pédicule , font mobiles.
• Le corcelet 'eft d’une feule pièce, ou de
deux ou1 trois , mais.daus,,quelques efpèces,
comme le Cloporte , il melt pas diftinét du
relie du cprps.’;,
Lés parties de la- génération font placées
ordinairement aii bout du corps dans le mâle
& dans la femelle ; mais dans l’Araignée
mâle, elles font renfermées dans le bouton
qui termine lesbras fîmes à la tête, & qu’on
a regardés comme les antennes ; l’Araignée
mâle a donc les parties doubles ; ‘la femelle
n’en a qu’une placée au-deflbus du ventre
près du corcelet.
La plupart, des Aptères font ovipares ,
quelques-uns font vivipares ; tous ces iiifeétejs
fe, reproduifept avant d’avoir pris tout leur
accroilTemeht, ce qui elt le contraire des
autres animaux , & en particulier des in-
feôes qui i n’engendrent que fous leur dernière,
forme, où lorfque leur développement
çljt complet.
La -nourriture. & la demeure des Aptères
varient félon, les efpèces ; il iy ,en a de ter-
reftres & .di’aquariqùes, de fangiûvones , de
carnaciers ,:de frugivores,, ou qui fe nour-
riffènt de végétaux.
.On n’en connoît qu’une efpèce ; fes ca-
raétères; fa defcription. Elle pond fes oeufs
au hafard , fuivant M. Roefel, fans les attacher
, comme on le croit , aux différents
poils ; jl en fort des1 larves de figure alongée,
ayec une tête jécailleufe: & de petites antennes;
je corps eft diviféien anneaux, velu
8c terminé par deux crochets qui fervent a
le pouffer en av%nc, Il n’y a point d autres
pattes.
• Ces larves font fort vives, fe mettent en
rond' dans, l’état de repos, fortent des oeufs
environ fix jours,après la-ponte , & ont atteint
leur grandeur onze jours après leur naif-
fançe:; elles cherchent alors une retraite , s y
enferment, fous une Goque mince, y prennent
la forme de nymphes , & fortent de
la coque fous celle de Puce au bout de onze
autres jours. Cependant les larves qui fe font
enfermées en automne, fous une coque , n’en
fortent qu’au retour du printems.
Des Forhicines. ■
M. Linné à nommé ce genre d’infeétes
Lépifma. Il penfoit que les Forbicines font
originaires d’Amérique , d’où elles ont été
apportées en Europe, & y ont multiplié dans
les régions chaudes ,oq tempérées, car on
n’en trouve point dans " les contrées du
nord.
Defcription de la feule efpèce connue.
Des P ü dur es.
Leurs caraftèrçs. . Voye-^ la table. M de
Geer dit qu’il les obfervap & les fit le premier
connoître en 173 7 , perfonne n’en ayant
encore parlé.
Toutes les efpèces de Podures font très-
petites, & on ne peut les bien examiner qu’au
microfcope ; elles aiment à fe raffembler en
grand nombre ; on les trouve en tas, fur ies
plantes, fur le fable, fur la furface des eaux
dormantes, 8c même fut la neige en rems
de degel ; elles courent avec beaucoup de
vîtefle & fautent très-légèrement. Elles préfèrent
les lieux humides, elles ne fubiffent
pas de méramorphofe. Leur divition en deux
familles. Defcription de fept efpèces. Celles
qui font aquatioues ne peuvent vivre que
très-peu de tems éloignées de l’eau 8c à fec.
Des Termes.
Les Termes ont été appelles en latin Pe-
diçuli puljatorii, & ên françois Poux de lois.
Ce font de très - petits infeétes , d’une extrême
vivacité; ils habitent les maifons,
courent fur les meubles, & fe logent de prédilection
fur les vieux livres , dans les herbiers
& les collections d’infeétes delîéchés.
( Il ne faut pas, les confondre avec des infectes
auxquels on a donné le même nom ,
& qui ont beaucoup de rapport avec les
Fourmis.) Caractères des Termes dont il eft
parlé dans ce mémoire.
Defcription d’une efpèce qui habite nos
contrées. 11 paroîtroit, d’après l’hiftoire de
cette efpèce, qu’elle feroit deftinée à prendre
des ailes, & qu’il y auroit des Termes ailés
& de non ailés. Mais ce fait n’eft pas
avéré.
Defctiption d’un Termes du Cap de
Borine-Efpérance. Ce Termes fe rapproche
beaucoup des Fourmis ; mais fes antennes ne
font pas coudées , fon ventre eft couvert
d’une peau molle & membraneufe , & il
tient au corcelet par toute fa largeur & non
par un pédicule. Cette efpèce habite des nids
dans lefquels on trouve d’autres infectes
beaucoup plus grands, qui font probable-,
ment les femelles.. Les hottentots mangent
avec délices ces Termes.
Defcription d’une' autre efpèce de Termes
exotique. Celle ci. fe trouve également en
Amérique & dans les pays les plus méridionaux
de l’ancien continent ; elle eft un
fléau affreux par les dégâts qu’elle caufe dans
les maifons ; fa grandeur ell à peu près la
même que celle des Fourmis noires les plus
communes, en Europe. Sa defcription. Les
mâles font plus petits, ont la tête qyarrée
8c les mâchoires très-fortes ; la tête des femelles
eft alongée , & leurs mâchoires font
courtes.
Ces Termes vivent dans des nids d’où ils
fe répandent par des chemins couverts qu’ils
favent conflruire , par tout où ils veulent
pénétrer. Les nids & les chemins font, fuivant
un obfervateut qui les a vus aux Mes
Antilles , conftruits d’une pâte qu’ils favent
étendre. Cette pâte eft le réfultat des matières,
fut lefquelles ils bâtiffent, diffoutes
par une liqueur qu’ils répandent & qui ré 1
duit en une forte de pulpe toute, efpèce
de fttbftance. Ces mêmes ouvrages , félon
M. Adamfon , qui a vu les Termes en
Afrique,"font conftruits avec de la terre que
les Termes aglutinent & lient pour conf-
truire leur demeure & . leur chemin. M.
Adamfon les nomme Vagvagues. Quoi qu’il
en foit de la nature des matériaux qu’ils eqr-,
ploient, & qui peut varier dans les diffé-
rens pays,, les Termes ne fauroient fouffrir
l’air, & ne travailleur jamais au jour, mais
ils pénètrent par-tout à la faveur de leurs
chemins couverts , & rien n’eft à l’abri de
leur voracité ; étoffes, meubles, le bois même
qui entre dans la conftruét'.on des édifices ,
ils. rongent & détruifent tout, &,Gomme leur
nombre eft prodigieux , leurs ravages font
exceffifs. Ces derniers Termes ne paroiffène
pas différer des infeétes auxquels d’autres
naturaliftes ont donné le même nom, qui
fe trouvent dans les pays chauds de l’ancien
- & du nouveau continent. Mais ceux ci n’appartiennent
pas à la claffe des Aptères, 8c il
I eft probable que M. de Geer n a placé dans
cette claffe les termes que parce qu’il ne les a
pas bien connus.
Des Poux.
Caraélères de ces infeétes. 1
Defcription du Pou qui vit aux dépens de