
D I S C O U R S
renient femblable à celle d’Europe, que
l’auteur a décrite fous le nom de Mouche
des jardins, reprefentée pl. 8 y fig. i i ,
de ce volume. La leconde reflemble
beaucoup à nos Mouches dorées communes.
4e. M É M o I R B.
Des Stratiomes & des Némotèles.
Des Stratiomes.
Swammerdam a parlé des Stratiomes fous"
le nom à'Ajilesi M. de Réaumur fous celui
de Mouche à corcelet armée ; Frich, Roefei,
Linné, les ont auffi connues, mais il les ont
regardé comme des Mouche?. M. Geoffroy
a reconnu le premier qu’ils forment un genre
à part ; M. de Geer a fuivi cet exemple ,
ainfî que M. Schaeffer.
Caractères de ce genre. Ils font énoncés
dans la table,
Les larves des Stratiomes vivent dans L’eau;
leur corps eft long , un peu applati 3 plus
large qu’il n*eft épais : il eft compofé d’anneaux
dont les trois derniers font plus longs
& moins gros, le dernier eft en forme de
tuyau & le plus long. La tête petite, écail-
leufe obîongue, eft garnie d’un grand nombre
de crochets en partie charnus, .& de barbillons
dans une agitation continuelle, au
moyen de laquelle l’eau & les très petits infectes
microfcopiques qu’elle contient font portés
vers la bouche de la larve. A l’extrémité du
dernier anneau eft un pinceau de poils, il
ferc à foutenir l’extrémité du corps à la fur-
face de l’eau, les poils aboutirent en forme
de rayons à l’extrémité du dernier anneau qui
eft ouvert & qui ferc à la refpiration ; l’anus
ouvert en forme de fente, eft placé deftous
ce dernier anneau.
La larve devenue nymphe , ne change
point de forme mais elle eft roide & incapable
de mouvemens. La peau devenue
plus sèche, plus folide, ferc de coque. Sous
cette coque s’achève en cinq à fix Jours le
changement de la larve en infede ailé. Ma«
nière dont il le tire de fa coque.
Defcription de crois Stratiomes.
jDes Némotèles.
Caradèrès rapportés dans la table.
Defcription de dix-huit Némotèles qui fie
trouvent en Suède, 6c de cinq Némotèles
exotiques.
Les larves des Némotèles quittent leur
peau avant de devenir nymphes, elles vivent
de différentes fubftancesj celles de la cinquième
efpèce vivent dans le fable fin, y crcufenc
un entonnoir à la manière du Fourmi-lion 3
& fe nourri fient des infectes entraînés par l’é-
boulement du fable au fond de l’entonnoir.
M. de Réaumur a décrit cette larve fous le
nom de Ver-lion.
5e. M s o I R E.
Des Taons, des A [îles, des Empis f & des
Conops.
Des Taons,
Le Taon j Tabanus en latin , eft généralement
connu par les tourmens quJil caufe aux
I chevaux & aux boeufs pendant l’été.
Caractères de ce genre. Voyez 1* table.
Obfervation fingulière de M. de Geer $
fa voir , qu’il n’y a que les Taons femelles
qui piquent les animaux & que les. mâles
fucenc le fuc des fleurs ; il dit que ce fait
eft commun aux Taons & aux Couftns.
Perfonne n’avoir, avant M. de Geer ,
connu les larves des Taons; elles vivent en
terre, en fortent à moitié pour palier à l’état
de nymphe. Defcription d’une larve & de
la nymphe.
Defcriptions de fix efpcces de Taons qui
fe trouvent dans nos climats , 6c de fiept
Taons exotiques.
Des
P R É L I M
Des A files.
Cara&ères de ce genre, & defcription détaillée
des différentes parties des Afiles.
Les Afiles font des infedei de rapine qui
vivent d’autres in'eétes qu’ils percent avec
leur trompe, 8c dont ils fucent les humeurs j
leurs larves vivent en terre, s’y transforment
en nymphe après avoir quitte leur peau. Ces
larves n’ont pas de pattes, leur corps eft alon-
g é , divifé en douze anneaux , effilé aux deux
extrémités ; leur tête eft petite , écailleufe ,
armée de deux crochets, à l’aide defqttels elles
fe tranfportenc & fe traînent d'un lieu à un
autre.
Defcription de dix Afiles.
D is Empis.
Caradèrès de ce genre ; reffemblance des
Empis avec les Coufns & les Tipules par
fenfemble de leur forme.
Les Empis font, comme les A f le s , des
infedes de rapine.
Defcription de deux efpèces.
Des Conops
Caradèrès de ce .genre ; defcr'ption ^ffez
détaillée des différentes parties. I-es Conops
volent- autour des fleurs avec une vivacité
extrême, ils fe nourri (fient de miel. L auteur
ne connoîc pas leurs larves.
Defcriptiqn de quatre efpcces.
6e. M é m o i r e .
Les Bombiles volent autour des fleurs a
la manière des Papillons Bourdons , 6c en
pompent de même le miel fans fe pofer.
Leurs larves ne font pas connues.
Des Bombiles, des Hippobofques j des Oeftres
& des Confins.
Caradèrès des Bombiles j defcription de
quatre efpèces , do ut les deux dernieres font
exotiques.
Hiftoire Naturelle, Infeftes. Tome IV .
Des Hippobofques.
Caradèrès des infedes de ce genre. Voye^
la table.
Defcription de deux efpèces; examen détaillé
dans la defcription de la première
efpèce, des différentes parties des Hippobofques;
de la manière fingulière dont ces infedes
fe teprodiufenc. La femelle depofe un
oeuf prefque aufli gros que le ventre dans lequel
fl étoit contenu, li renferme une larve
quL en naillanr^devient nymphe fous fa peau
qui fe durcit & qui prend une forme ovoide.
Une des plus fortes preuves de cette affer-
tion , c’eft que cet oeuf a , dans le commencement,
un mouvement de dilatation & de
contradion , foit que ce foie un effet de la
refpiration ou de la circulation. Au moment
de la ponté, l’Hippobofque demeure en repos
j la peau qui recouvre le ventre fe dilate
à fon extrémité , & s ouvre ; mais bientôt
l’ouverture fe referme, 1 extrémité du ventre
reprend fon volume, & l’infedfcefies mouvement
ordinaires , fians paroitre avoir (ouflert
d’une opération qu’on jugeroit devoir lui etre
aufli pénible.
Des O eft res.
Caradèrès qui diftinguent ce genre. Voye\
la table.
Les Oeftres de même efpèce font fouvent
très-différemment colorés , comme M. de
Réaumur l’a remarqué ; ce qui rend les efpèces
très-difficiles à diftinguer.
Les larves des Oeftres vivent aux dépens
des grands animaux.
Defcriotion de l ’Oeftre des inteftins du
Cheval, de celui des tumeurs des boeufs.
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