
quelques-uns vivent fut terre dans des trous
qu’ils creufent dans le fable.
Defcription des différentes parties des
Crabes. 11 y en a de fort lïnguliers par la forme
de leurs différentes parties. Un entr’au-
tres qui a huit pattes, en a quatre placées de
façon qu’il peut marcher pofé fur le ventre ,
8c quatre fituées de manière qu’il marche
auffi bien tourné fur le dos. M. de Geer rapporte
ce fait d’après M. Vofmaer, & il dit
que M. Bafter parle d’un Crabe à-peu-près
femblable. ( Mais ces deux faits ont-ils été
a fiez examinés ? )
Hiftoire des Crabes de terre qui vivent fur
les montagnes des îles Antilles en Amérique.
Defcription de quatre efpèces.
7 e M é m o i r e .
Des Monocles.
Ce font, en général, de très-petits infectes
j dont la forme varie beaucoup , ce qui
les rend plus difficile à diftinguer ; caraâères
d’après lefquels on peut cependant les recon-
noître. Voye^ la table.
Les Monocles habitent les eaux, & principalement
celles des lacs 8c des marais. Ils
font ovipares. M. Godeheu a obfervé au
Malabar de très-petits Monocles qui vivent
dans l’eau de la mer, & la rendent lumi-
neufe , en jettant une liqueur dont la trace
s’étend à deux ou trois lignes. Mémoire des
favans étrangers,tom. 3, pag. 169. M. Linné
a rangé parmi les Monocles l’infeâe que M.
Geoffroy en a féparé parce qu’il a deux
yeux diftincts , & qju’il a nommé Binocle.
Mais M. de Geer penfe, avec M. Linné ,
qu’il doit être rapporté au genre du Monocle,
à caul'e de fes rapports avec les autres infectes
de ce genre.
Divifion des Monocles en quatre familles.
1®, Bras ramifiés attachés en dehors de la
coquille.
z°. Bras contenus entre les deux battans de
la coquille.
30. Bras en forme d’antennes (itués près de
la tête 3 queue fourchue-, droite à l’extrémité
dû corps 8c à découvert.
40. Queue (impie à l’extrémité du corps. O*
trouve fouvent des polypes attachés aux Monocles.
Obfervations de l’auteur fur cec objet.
Defcription de fept efpèces. La tranfpa-
rence de la première permet d’appercevoir
au microfcope plufieurs de fes parties internes
que l’auteur décrit avec beaucoup de
foin. La dernière efpèce eft remarquable par
deux paquets en forme de grappe , que la
femelle porte par tout avec elle, & qui tiennent
par un pédicule aux côtés poftérieurs de
fan corps. Ce font fes oeufs; elle rompt le pédicule
, & abandonne les grappes quand les
petits font nés.
8e. M é m o i r e .
Des Squilles.
Caractères qui leur font propres. Eoye% 1*
table.
Les Squilles vivent également dans les eaux
douces & falées.
Defcription de fix efpèces. Celle de la première
eft très-détaillée & curieufe par les
obfervations de l’auteur fur les parties de la
génération , fur l’accouplement 8c fes fuites
de la part de la femelle.
c)e. M é m o i r e .
Des Cloportes 3 des Scolopendres & des Iules.
Des Cloportes.
Leurs caraâères.
Les Cloportes n’ont que l’apparence d’être
vivipares ; les femelles portent leurs oeufs
'dans une poche étendue fous le ventre, d’ou
les petits fortent après avoir rompu la coque
de l’oeuf ; M. de Geer dit que c’eft la femelle
qui ouvre la poche qui contenoit fes oeufs;
( il m’a paru que ce font les petits , & on 11e
voit pas comment la mère exécuteroit cette
opération.
Les Cloportes aiment les lieux fombres,
humides , & évitent ceux qui font expofés au
foleil. M. Linné a placé les Squilles dans le
genre des Cloportes ; mais M. de Geer a cru
devoir les en féparer, & en former un genre
à part qui eft le précédent. .
. Defcription de deux efpèces.
Des Scolopendres.
Caraâères des Scolopendres ; on leur donne
fouvent les noms de Cent-pieds , Mille-
pieds. Defcription de leurs différentes parties.
Elles vivent dans la terre , les bois pourris ,
les lieux fombres & humides ; elles fuient la
lumière & les rayons du foleil dont la chaleur
eft capable dè les faire périr quand elles
y font expofées long-tems. Elles vivent d in-
feâes pour lefquelles leur morfure eft mortelle
dans l’inftant. On croit que' les grandes Scolopendres
des pays chauds font venimeufes.
Leur morfure caufe au moins j au rapport
des voyageurs, des enflures fort douloureufes.
Le nombre de leurs .pattes varie , fuivant les
efpèces, depuis trente jufqu’à deux cents.
Defcription de quatre efpèces dont les deux
dernières font exotiques.
Des Iules.
ni celui de pattes qu’ils auront par la fuite ,
& qui augmente à mefure qu’ils avancent en
âge.
Leurs caraâères. On leur donne fouvent,
comme aux Scolopendres , le nom de Mille-
pieds. Ils habitent dans la terre & dans les lieux
. frais , fombres & humides. Defcription de
leurs différentes parties. Ils font ovipares, 8c ils
dépofent leurs oeufs danslaterre. Leslules font
très-remarquables en ce que les petits 11’ont
en fortant de l’oeuf ni le nombre d’anneaux,
Defcription de quatre efpèces dont la dernière
eft exotique.
1 0 e M é m o i r e .
Ce mémoire eft un fupplément aux précédons
, on y trouve la defcription de plufieurs
infeâes d’Europe, & il eft terminé par
celle de plufieurs infeâes du cap de Bonne-,
Efpérance.
Infectes d’Europe.-
Un Papillon Phalène-Bélier, trois Ichneu-
: mons, deux Phalènes , une fauffe Frigane ,:
une Tipule, une Gallinfeâe.
Infectes du cap de Bonne-Efpérance.
Six Abeilles , deux Guêpes, une Guêpe-
Ichneumon , une Fourmi , deux Cigales ,
quatre Punaifes , une Mante , un Lampyre ,
cinq Carabes, deux Cicindèles , huit Bupref-
tes, dix-fept Scarabés , cinq Cantharides,
trois Ténébrions, cinq Capricornes, un Cha-
ranfon, un Antribe , fept Chryfomèles, deux
Coccinelles.,
Les mémoires dont nous venons de rendre
compte font fuivis , comme conclufion de
tout l’ouvrage , d’une récapitulation de la
diftribution des infeâes en elajfes , ordres ,
genres 8c familles, -
M. de Geer eft perfuadé qu’on ne peut
établir de méthode parfaite ; mais il eft convaincu
que les méthodes n’en font pas moins né-
ceflfaires pour faciliter la connoiflfance d objets
aufti multipliés & auffi variés que le font les
infeâes; il examine fur quels fondemens une
méthode doit être établie , pour approcher de
la perfeâion , le plus qu’il eft poiïibie , c’eftà-
dire, pour rendre l’étude plus facile. Nous ne
pouvons lefuivredans cet examen qui doitetre