
cvîlj
Famille
D 1 S C O U R S
IV . Les Loups j Lupi.
Quatre yeux placés en quarré
fur le derrière de la tête, &
quatre plus petits en devant,
finies fur une même ligne; pattes
poflérieures plus longues
V. Phalanges, Phalangia.
Yeux placés fur deux lignes
parallèles longitudinales , les
deux antérieurs plus grands ;
corps convexe & élevé en def-
fus ; pattes à-peu-près égales ,
poflérieures, un peu plus longues;
courent fur les murailles,
les arbres , &c. , s’élancent fur
leur proie par un faut , en
traçant un fil attaché au plan
de pofition , qui les foutient
dans leur faut.
efpèce, celles qui ne font que
courir fur la furface & qui font
de la quatrième famille. .
Les Araignées ont pour ennemis plufieurs
efpèces d oifeaux qui en font fort friands , les
Guêpes-Ichneumons dont , la piquure les engourdit.
Ces mouches leur rompent enfuite
ordinairement les pattes, & les portent dans
les nids qu’elles conftruifenr en terre.
M. de Geer, pour donner une defcription
détaillée des parties différentes Ides Araignées
, fait en particulier celle d’une grande
Araignée-qu’il appelle angulaire.
Defcription de dix Araignées de la première
fami le.
4e. M é m o i r e ,
Suite des Araigne'es.
V I. Crabes, Cancroidés.
Quatre yeux fur une ligne
courbe en avançant, & quatre
autres fur une ligne droite tranfi
verfale ; pattes poflérieures plus
courtes ; corps applati & reffem
blant à celui des Crabes ; marche
fouvent de côté , comme
les cruftacés ; capture de la
proie à la courfe.
VU. Araigne'cs aquatiques.
Yeux & pattes comme dans la
première famille ; filent furl'eau
quelquesfils , & dans l’eau même,
pour dépofer leurs oeufs, une
coquedefoie qü’elledavent remplir
d’air, & dans laquelle elles
fe tiennent le ventre en haut ; il
ne faut pas confondre avec les
Araignées aquatiques qui plongent
& vivent dans l’eau, dont
on ne connoît encore qu’une
Defcription de hqit Araignées de la deuxième
famille ; de deux de la trcyfième , de cinq
de la quatrième , de quatre de la cinquième ,
; de trois de la fixième ; & enfin de l’efpècè
qui eft aquatique, & de fept Araignées exotiques.
-
5 e. M é m o i r e .
Des Scorpions.-
Caraâères de ce genre. Defcription des
différentes parties du Scorpion. 11 eft vivipare,
& une femelle produit , fuivant Redi , de
vingt à vingt-fix petits ; fuivant M. de Mau-
pertuis , jufqu’à foixante, ( cette différence ne
feroit-elle pas relative aux efpèces ? j Les'parties
fexuelles ne font encore ni connues ni décrites
, non plus que l’accouplement. Les
Scorpions s’acharnent fouvent les uns contre
les autres, ils s’entretuent & ijs font aufïï
la guerre aux Araignées ; ils fe défendent ou
ils attaquenr, en piquant avec le dard qui
termine leur queue. Leur piquure paffe en
general pour venimeufe. Celle des Scorpions
qui habitent les pays fort chauds, parôît être
P R É L I M I N A I R E . CJX
en effet dangereufe , & celle des Scorpions
des pays moins chauds peu à craindre. On ne
trouve pas de Scorpions dans lés pays fepten-
rrionaux. Divifion des Scorpions en deux familles.
Ceux de la première n’ont que fix
yeux , & ceux de la fécondé en ont huit. Defcription
de huit Scorpions.
Des faux Scorpions.
Les auteurs ont beaucoup varié fur la dénomination
de ces infeâes. M. Linné les a
d’abord placés parmi les Mittes , & enfuite
il les a compris au nombre des Faucheurs,
fous le nom de Phalangium cancroidés. Mais
M. Geoffroy & , après lui , M. Schaeffer en
ont fait un .genre féparé nommé par le premier
Pince en françôis, & Chelifer en latin.
M. de Geer préfère de les nommer Faux
Scorpions à caufe de leurs traits de reffem-
blance multipliés avec les vrais Scorpions,
& parce que la dénomination de Pince n’indique
qu’un de leurs attributs..
%
Caraâères des Faux-Scorpions.
On les trouve dans les maifons peu foi-
gnées, parmi la pouflîère & près , fur-tout,
des vieux papiers; ils marchent avec vîteffe
en tout fens , en avant , en arrière & de
côté.
Defcription de deux efpèces.
6e M é m o i r e .
Des Ecreviffes.
Caraâères qui les diftinguent. M. Linné
les a réunis dans un même genre avec les
Crabes ;. mais la plupart des autres naturalises
féparent ces animaux en deux genres.
Suivant M. de Geer , il n’y a aucun doute
que les Ecreviffes & les Crabes ne foient des
infeâes, puifque leurs parties molles font contenues
par les parties les plus folides qui font
extérieures, que ces animaux ont des antennes
& des mâchoires latérales. ( mais ces trois
caractères appartiennent-ils feuls & effentiel-
lement aux infeâes ; ce qui les caraâérife
fpécialement, ce qui leur eft propre, n'eft ce
pas de fubir un changement de forme , &
ce càraâère manque aux Ecreviffes & aux
Crabes ? )
C ’elt parmi les EcrevifTes & les Crabes
qu’on trouve les plus grands infeâes.
Les Ecreviffes quoiqu’aquatiques, peuvent
vivre quelque-tems hors de l’eau ; elles font
carnacières & elles mangent aufîî les planres
aquatiques ; les parties de la génération font
doubles dans l’un & l’autre fexe , & fituées
en delfous du corps ; la femelle en pondant
fes oeufs, les attache à,des filets placés .fous
fa queue ; ils y demeurent jufqu’à la naiffance
des petits, & ils augmentent de volume jufqu’à
ce moment. Leur fécondité eft extrême.
M. Bafter a compté douze mille oeufs fous
la queue d’un feul Homard femelle.
Les Ecreviffes changent de peau une fois
par an, & ont la faculté de régénéter.leurs
pattes à la place de celles qu’elles ont perdues
par accident.
Defcription très-détaillée des parties tant
externes qu’internes de l’Ecreviffe de rivière ,
& fou hiftoire aufîî détaillée. Sentimens des
auteurs fur la nature & l’ufage de ces deux
corps qu’on trouve dans l’e.ftomac des Ecre-
viffes prêtes à rouer, qu’on ne trouve plus
peu après qu’elles ont mué, & qu’on connoît
fous le nom impropre d’yeux d’Ecreviffes.
Defcription de quatre autres Ecreviffes. ‘
• Des Crabes.
Leurs caraâères. Quoique les Crabes , en
général aient dix pattes , quelques efpèces
n'en. ont. que huit, & d’autres douze. Les
Crabes habitent les eaux de la mer, il y pn a
peu d’efpèces dans les lacs & les rivières ;