
feau applati & arrondi au
bouc ; yeux à échancrure
eu devant; corcelet à rebord
tranchant ; étuis arrondis
au bout, plus courts que le
que le ventre.
LXVL L’Antribe, Antribus. G eoi.
Antennes à,bouton ou à
ma (Te , compofées de trois
articles, pofées fur la tête
& non fur une trompe ;
corcelet large & bordé.
barbillons terminés en bou-*
ton triangulaire afTez grand;
corps hémilphérique & plat
endelïous; corcelet & étuis
garnis d’un rebord.
F a m i l x e I. Etuis rouges ou jaunes à
taches noires.
.1 1. Etuis rouges ou jaunes â
1 taches blanches.
III . Etuis noirs à taches rouges,
jaunes ou blanchâtres.
iX V I I . La Chryfomèle , Chryfo-
taela.
Antennes filiformes, plus
grofles à leur extrémité,
plus courtes que le corps &
a articles grenés ; corcelet
â petit rebord vers lés côtés
; ventre ovale, plus ou
moins alongé.
F a m i l l e I. Corps ovale , corcelet
large. Chryfomela & G ale-
riica. G eof.
1*. M é m o i r e .
D es infectes à étuis écailleux en général 3 G*
des Staphylins en particulier.
Les infedtes donc il fera parlé dans les me-
moires de ce volume , font ceux qu’on a
nommés C oléoptères, Coleoptera. ils ont des
étuis ou fourreaux écailleux , plus ou moins
durs, qui couvrent le deffiis du ventre, deux
dents ou mâchoires latérales dures 8c écail-
leufes j mobiles 8c placées â droite 8c à
gauche ; leurs ailes , font membraneufes &
couvertes par les étuis.
1 1, Corps cylindrique, tête
enfoncee dans le corcelet
bolTii. Crypta cep ha lus 8c
Melolontha. Geoff.
.1 1 1* Corps alonge j corcelet
-étroit prefque cylindrique.
Crioceris. G eoff.
Ceux qui fautent au
moyen de leurs greffes pat-
i res poftérieures. Aiûca.
G eoff.
S e c t i o n I V.
.Trois articles à tous les tarfes.
G enre LXV11I. La Coccinelle, Coccinella.
Antennes à bouton applati
& comme tronqué;
Defcription fies parties du corps de ces
infectes , parmi lefquelles les moins connues
ou les moins remarquées en général font les
lèvres placées en devant de la tête , l’une
au-deftùs de l’autre, la fupérieure étant d’une
fubftance plus dure que l’inférieure ; quatre
barbillons' on antennulés- , quelquefois fix
attachés à la lèvre inférieure , Si faifant l’office
de mains pouE faifir & retenir les ali—
mens.
M. de Geer divife la patte des Coléoptères
en hanche, immédiatement attachée au
corcelet, en cuijje, qui eft la partie la plus
grade , en jam be ou tib ia , & en. pied ou
tarfe , qui eft fubdivifé en trois , quatre ou
cinq articles, & terminé par deux ongles ou
crochets. C ’eft. a M, Geoffroy qu’ou doit
d’avoir remarqué la conformation exaéte du
pied ou tarfe, Si d’y avoir faifi des catactères
propres à faire reconnoître les difterens
genres d’infeâes.
Tous les Coléoptères fortent de l'oeuf fous
la forme de larve, & paffent enfuite par l’état
de nymphe. 11 y en a qui ne deviennent
infeâes parfaits qu’au bout de trois & quatre
ans. La clafte de ces infeâes contient quatre
feâions. V o yez la table précédente.
D e s Staphylins,
Caractères 'de ce genre. Voye~{ la table.
Defcription dé la conformation des Staphylins
en général , & defcription particulière
de quatorze efpèces.
T . M É M o i R. È.
D e s Lam pyres , dés. Téléphores & des Col-
liures
très -détaillée ; la lumière qu’elle répand
jaillit des trois derniers anneaux du ventre. 11 paroît qu’il dépend du Lampyre de répandre
ou de ne pas répandre de lumière.
Quoique la femelle ne prenne jamais d’étuis
ni d’ailes , lorfqa’elle a acquis la grandeur
elle change de peau , & c’eft en quoi con-
fifte fa transformation. Mais elle refte engourdie
quelque rems , & alors on peut la
regarder comme dans l’état de nymphe ;
elle devient enfuite plus agile , & quoique
peu différente de ce qu’elle école, on remarque
quelque changement dans les proportions
de fes parties.
M. de Geer obferve que l’opinion ordinaire
eft que la femelle jette de la clarté
pour avertir & attirer les mâles, mais que
dans l’état de larve & celui de nymphe , dans
lefqttels elle n’eft pas propre à la génération,
elle en jette également, & qu’aiim cette opinion
eft fans fondement.
D es Lampyres.
Ces infeâes remarqués de tour tems par
la propriété de plufieurs efpèces de ce genre
de luire -dans l’obfcurité, ont été déïignés
par les noms Cicindela , Lampyris , nocli-
luca terrejlris ; ils font connus en fran-
çois fous le nom de Ver-luifanr. On les a
aullî long-tems confondus avec les Cantharides,
mais M. Geoffroy a , le premier, fait
cônnoître qu’ils forment un genre à part, &
il a été fuivi, dans cet objet , par M. Linné
Si les auteurs qui ont écrit depuis.
D es Téléphores.
Ce font les mêmes infeâes nommés Can-
tharus par Ray , Cantharis par M. Linné ,
Cicindela parM. Geoffroy; mais M. Schoeffer,
& après lui M. de Geer, ont cru que le nom
de Cicindela , ayant été employé pour dé-
figner un autre infeâe, il convenoir d’en
donner un nouveau à celui-ci , Si ils ont
adopté le nom de Téléphorus.
Caraétères des infeâes de ce genre.
Caraâères des Lampyres. Voye[ la table.
Defcription des parties de ces infeâes en
général, & en particulier de quatre efpèces,
fuivie de celle de onze Lampyres exotiques.
La femelle de la première efpèce n’a ni
étuis ni ailes ; c’eft proprement elle qu’on
défigne par le nom de Ver-luïfant ; elle eft
très - commune dans la campagne .pendant
les mois de juin & juillet j fa defcription
Les Téléphores font carnaciers, ils vivent
d’autres infeétes, & fe dévorent même entre
eux ; au moins c’eft ce qui convient à plufieurs
efpèces , fmon à toutes ; ils font très-
vîtes à la courfe , on les trouve fur l’herbe
& les plantes; leurs larvés , qui font hexapodes
, vivent en terre & s’y transforment
en nymphes.
Defcription de onze efpèces dont la ’dernière
eft exotique.