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de terre & desfragmens de plantes. Suit l’hiftoire
de quatre efpèces de ces Chenilles &
de leurs Papillons.
J e MÉMO I R E .
Des Chenilles, velues & à tubercules, à fei^e
jàmbes , 6’ de leurs Papillons.
•De la différente manière dont les poils
font arrangés. Toutes les Chenilles velues à
aigrettes & à tubercules deviennent des Phalènes
; l'auteur rfen connaît pas qui donne
caifFanèeà des Papillons diurnes.
■1 Hiftoire de cinq efpèces de Chenilles.
-6e M É M O I R B.
Des Chenilles velues à féqejambes -, fans tubercules
, où dont les poils partent immèdia-
' ’t'etnerildélapéau1, & de leurs Papillons.
Une’ partie-de ces Chenilles fe métamor-
phofe en-Papillons diurnes; l’autre en Pha*
lènes j & ces dernières fonc généralement les
plus- velüésfJt S H l |
Hiftoire-dëtqtaâffé différentes Chenilles.--
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M §•& 0' 1 -K ‘1.
Des 'Chéftilles ■ velues & à brojfesf à feiqe
1 ? jambes, &' 'de deters Papillons.
Ordonnance des poils qui forment des aigrettes
ou brôffës / 8e des autres jbteils qui couvrent
ces Chenilles ; elles deviennent des Phalènes.
fi (Voire de quatre efpèces de cette fec-
sion. n 1W
8e M é m o i r e .
Des Chenilles 'demi velues -, à fefye- jambes,
• ou de celles quv ne font ni rafes ni bien ve-
‘ lues , 6’ de leurs Papillons.
Hilioire Je quatre- efpè«s.
0 U' R S
ÿC M £ M O I R E.
Des Chenilles épineufes à feiqe jambes , & de
leurs Papillons.
Ce font des Chenilles hériffées de poils fi
gros& fi durs qu’on les a comparés à des épines;
elles donnent nailfance aux plus-beaux
Papillons diurnes ; elles fufpendent verticalement
leur cluyfalide , & les Papillons qui
en naiffent font du nombre de ceux qui ne
s’appuient que fut quatre pieds ; leurs chryfa-
lides font angulaires ou ont deux pointes coniques
, deux efpèces de cornes, & plufieurs
de ces chryfalides font remarquables par
leurs couleurs éclatantes.
Hifloire de trois Chenilles.
io* M é m o i r e .
Des Chenilles à quatorze jambes , qui ont Jix
1 jambes écailleufes & huit intermediaires
membraneufes , mats auxquelles les jambes
pojterieures du dernier anneau manquent.
Divifion de ces Chenilles en trois dalles,
fuivant l’ordre établi par M. de Réautnur
d’après la pofition des jambes membraneu-
fes ; on connoît T encore; peu d’efpèce de la
troifième clalfe ; celles-ci font grandes, &
toutes les Chenilles de' ces trois claflês font
très remarquables , fpit par leur forme , foit
par des efpèces de queue fimple ou doubles ,
dont elles font chargées. M. de Geera donné
un foin particulier à l’obfervation de ces Che*-
tailles , a ajouté à leur hiftoire des faits qu’on
ignorait. Tel eli celui qu’il fait connoître à
1-égard d’une Chenille du faule & du peu*
plier , qui , iorfqu’on la touche , fait jaillir
de prêt de là tète deux jets d’une liqueur
âcre qu’elle-poulle allez loin.
Hiftoire de frais-‘efpèces.
ï» î M .É‘M O I R E.
Des Chenilles arpenteufes à dix jambes , & de
leurs Papillons.
Çes.CheniHè.s'n’ont en tout que dix jambes’
j comme elles ont cinq anneaux confé-
P R E L I M I N A I R E .
cutifs qui en font dégarnis , que ces anneaux
font plus longs que les autres , elles
fonc obligées de replier leur corps.en marchant
, & de l’étendre alternativement , ce
qui les a fait nommer arpenteufes ou géomètres
, parce qu’elles fembienr mefurer le ter-
rein. C ’eft peut-être la clalfe la plus nom-
breufe en efpèces différentes ; elles deviennent
toutes des Papillons de nuit ; au moins
ne connoît-on pas encore d’arpenteufe qui
fe change en Papillon diurne ; peu d efpeces
filent ; celles- là emploient à la formation de
leur coque divers fragmens , mais la plupart
entrent en terre pour s’y mécamorphofer.
Plufieurs efpèces d’arpentenfes ont le corps
roide dans l’écat de repos, 8e elles relfem-
blenc alors à de vrais brins de bois, d autant
plus qu’elles font fouvenc d’une couleur
brune.‘On les nomme arpenteufes en bâton.
Toutes les arpenteufes font rafes , ou fi
elles ont des poils , ils font fi fins , fi rares ,
fi courts , qu’on peut regarder même celles
qui en ont, comme étant rafes.
Albin a décrit plus d’arpenteufes qu aucun
autre auteur.
Defcription de fix efpèces dont la cinquième
fe' change en Papillon au commencement
de l’hiver.
1 i c M é m o i r e .
Des Chenilles dont les jambes intermédiaires
membraneufes font inégales entr elles en
grandeur.
Le nombre des pattes fert à claffer les Chenilles
, il y en a toujours fix écailleufes ;
mais le nombre des membraneufes varie ,
leur longueur entr’elles ell la même, ou il
y a fi peu de diiféreuce , quelle n’eft pas
fenfible , & que les Clîenilles s’appuient fur
toutes les pattes membraneufes. M. de Geer
a obfervé une efpèce qui à feize jambes , &
l’autre quatotze q u i, par ce cataéVère, appatxl
i i j
tiendraient à la première & à la fécondé
clalfe, mais leurs pattes membraneufes font
de longueur inégde , ce qui les oblige à
marcher à la manière des arpenteufes. L’auteur
trouva une de ces Chenilles fur le bouleau
au princems , & d’autres. Chenilles également
à pattes membraneufes', de longueur
inégale , lin l’aune & le rofiet fauvage au
mois d’août. Il penfe qu’on doit les ranger
dans une clalfe à part , & il propofe cette
claffe pour y placer de même les autres Chenilles
qui auraient le même caraâère. Le 1 i e
mémoire ne contient'que l’hiftoire de ces deux
Chenilles; les obfervations qui les concernent
font dés faits dont M. de Geer a enrichi
l’hiftoiie des infeétes
M é m o i r e .
Des Chenilles qui plient, routent & lient les
feuilles des arbres & des plantes j & de
leurs Papillons.
Ces Chenilles font d’une taille au-delfous
de la médiocre ; elles palfent l’état de Chenilles
dans une parfaite folirude ; leurs efpeces
font très-multipliées ; c’eft par des brins
de foie qu’elles contiennent lés feuilles. ,
qu’elles plient, qu’elles roulent ou qu’elles
approchent les unes des autres ; les feuilles
qu’on trouve ainfi difpofées l ’ont prefque
toujours été par des Chenilles ; car il y a aufii
quelques Araignées , mais en petit nombre,
qui exécutent les mêmes manoeuvres.
Hiftoire de huit Chenilles. f
1 4 e M é m o i r e .
Des Chenilles mâneufes , ou des Chenilles
qui vivent dans Cintérieur des feuilles , &
de celles qui n’ en rongent ordinairement que
. la moitié de l'épaiffeur.
Les Chenilles de cette clalfe font plus
petites encore que celles de la précédente ,
elles s’incroduifent entre les deux membraf
‘ j