
; # ] S C
L ’ait entre par fe& ouvertures;,, maiffervent-
elles au fit a fa fortie ? Cette queftion n’eft
pas pleinement décjdée..M, de Réaumur
penfoit que Pair entré par les ftigmates s'échappe,
par une .iniinit.é deq.pçresffîçuéjS à- la
luperfiçie de la -peau;P._&'f jYR, Bonnet- croit
au. contraire que l’ajp e'qcre,|& 'fort par les.
trachées. M. de Réaumur &. M. ,d,ePGeer,
penfent que dans les chryfalides l’air .entre
& fort par les trachées ; cependant d’autres
naturalises ont douté que les.chryfalidés ref-
pirent,. & parmi un. grand- nombre , d’expériences
faites par M.:de. Gpej-,% cp iïyety
plufieurs .tendent à prouver que les'ïhiyfa-
lidqs ne re.fpir.enc, pas,; entra utr.es*-, l'épreuve
dechryfalides foumïfes à la vapeur dji mer-
cure fans erre cuces; mais d ’autres-expériences
J l w f t S prouver que les chr.yfaiidts. ref-
pirenr, & comme on reconnoît'dans cçs-in-
fcotes , a in fi que. dans, tous les. iiifeétes en
general 3c dans .cous leurs états* un appareil
de vaiiîèaux aeriens* M. de Geer.en conclue,
& j pLrai ajouter que ce me femble être très
iudiciëufem.ent j quedes chrÿfalides* & tous
les infectes, emgénéral * relpirent ; mais que
lp- mecânifme de, leur refpi'ration ceft peut-
être,vraifemblablemenr, fort différent de
celui de la refp.i'raiio.n. dé? grands 'animaux •
que cerre fonction sexecute en eux- d une
maniéré qui ne nous eft pas encore■ connue.
Dans le relie cîumémoire, M. de Geer
parcoure la pofition des ftigmates .tant;, dans
les différens infectes que dans leurs di'ffé-
rens-états* .
S I X I E M E D I S C O U R S .
.. Sur (et transformation des infectes.
Malpighl & Swammerdam ont appris les,
premiers que les cbangemens ,ou méiamor-
pjiofes des infeéles. fe. réduiienc aucfimplé-
devéloppement fucceftif de, leurs parties, cachées
& couvertes les unes .par. les .autres ;
M, de. Geer n ajoute rien aux .preuves que ces
ayteurs en ont données : il admet, d’après-
Swammerdam, la diyifiob des, înieéieSj relativement
aux ipetamorphofes.
>. u r \ # r . \
i° . En ceux qui n’en fu bide lit pas* qui naif-
fent & meurent avec la même ’ forme ,
r graudiflenc feulement changent de
peau.
- • En ceux qui naiffent différens de ce qu’ils
feront par la^ fuite;, mais;feulement par
lé manque de parties qu’ils- acquerront.
Ces parties font lès ailes ; lorfqu’elles
ne paroilfent pas du tout*, l’infeâe eft
eu larve, & on l’appelle nimphe. lorf-
É i on commence à diftinguer l’étui des
ailes. Les larves & les nymphes-ne ce (Te ne
pas de prendre de la nourriture "Si: de
fe donner du mouvement.
? • Les infeéles qui paftent pat l’état de chry-
falide, état dans lequel -Usiné prennent
de nourriture , ni ils ne peuvent agir ,
& pendant lequel ils-font d’une forme
differente de la larve & de l’infeéte
parfait. |
4°. Les infeéles qui ne changent point, de
peau, avant de-palier à l’état de chry fa-,
lide , mais dont.la peau de. larve ‘s’endurcit
, leur fert d’écui ou de coqiie ,
fous laquelle ils acquièrent leur dernière
forme, qu ils percent, & dont -ils forcent
quand, ils .ont: atteint- leur, .état de per-
feélion.
Aux notions dont je vienside donner un-
précis, & qui étoient connues.. M. de; Geer
j ajoute fes obfervarions fur, les-Iules. li a remarque
qu’ils ne naiffent pas-avec-le nombre:
i4,^..pieds qu ils ont par la fuite, mais qu’ils
en, .acquièrent en grandiffant. Ceft .une forte
de changement dopt .on lui doit la con-;
noiflance.
La fuite du mémoire,eft employée a l'énumération
des infeéles fùivanc Je genre de
.changement qu’ils.fubiffenq au récit des faits,
les plus remarquables que préfèntent ceschan-
gemens r flans/,,chaque efpèce J -enfin i des
généralités -trop - connues,-pour:'enffaire.l’ex-;
trait* & il eft terminé par une remarque fur
P R É L 1 M lix
la Mouche - Xrâ^4eV./Ce,c,infçéte pond U n
oeuf .dont il fort, au Héu .d’un vers ,-une
Mouch;ç. femblable à fa mère pour la forme
& pour la taille. M. de Réaumur a reconnu
que la-jeune Mouche avoir vécu dans
l’oeuf fous la forme de larve, & qu’elle y
avoit fubi les ch^ng^ipens qui .n’pnt lieu
qu'hors de l’oeuf pour les autres infeéles.
P r e m i e r . M é m o i r e .
Surfes ipfep.es. àVlqutftre ailes farimufes & à
trompé roulée en fpiraleen génfral, 6i fur
les Papillons en particulier.
. M. de Geer, rgcçjnnoît qu’il a , dans le
premier volume, traite-le- même fujetqu’an-
nonce le titre de ce mémoire; mais il contient
de nouvelles vüe^ générales,& de nouvelles
obfervatipps paniailièrcf;. L’auteur
commence par la ,diy,ifipp des Papillons en
cinq genres-,, qui font :. ,
i°, Celui dés Papillons.,
i°. Des Papillons-Bourdons ou, Sphynx.
3°. Des Papillons-Phalènes.
4°. Des Phalènes-Tipules. -
5°. Des Pha-1 ènes proprement dites.
Les Papillons on t, i°. les, antennes à
bouton, ou p'tis greffes ve/s ,1e; ha utJ i°. dans
1 état de repos leurs allés font perpendiculaires
au plan de poficion.
Les Sphinx ont-, i ç. les antennes, plus
gtofifes dans le milieu , & à bouton ou prif-
manques. i “ . Leurs aîies font horizontales
& 1 aillent le ventre à découvetr,.
r: Les,Papillons;Phalènes- ont'!, t°. des antennes
donc le diamètre augmente .depuis
leur origine, & qui forme.comme une mallue
qui finit ;e11, pointé;; ,2?. -Leurs alles-pendgiit-
des deux côtés du çorpsyldi,forment comme
I N A I R E .
;une fprte de. toît qui le couvre. ;Ce font-les
jSphinx adfdt'S du cli. Linné, lés Sphinx-
Bçliers de M. QéofjFroi.
Les Phalènes-T ipules ont,
iS. Les antennes filiformes ou à filets coniques.
.
i° . Les ailes rameufes oubranchues & com-
pofées de pièces refendues & fem b labiés
à des; plumes'. Ce font les Alucitu
du chevalier Linné, les Ptérophores de
M. Geoffroi.. ;
if* Les-Phalènes, iproprement .dites ont les
1 antennes filiformes,.qui .vont en dimi-
j nuandîdç Ja bafe- à Ja- -pointe.
l°. Les allés' pendantes & inclinées on parallèles
au plan de pofinan'.'1
Suivent quelques 'généralités fur les Pa-
: pillons , après lefquelles l’auteur fubdivife
| chaque .gênre en .familles.'
Le premier ou celui des Papillons proprement
. dits , en renferme cinq.
. Ceux de la première famille ont fix partes
‘égales, fur, lefquell.es ils s’appuient en mar-
jcliant; le bord inférieur,.de .leurs ailes; auflî ■
inférieures * embrafie le deffous du corps.
Les Papillons dé la fécondé famille ne
jdi’ffère'nt de ceux de la première * qu’en ce
iqùë le bord de lèurs ailes Inférieures fe retourné
par-deflus le ventre qui en eft recouvert.
Lés Papillons de la troifième famille diffèrent
de ceux des deux familles précédentes
eirce -que quand "lleùrs -ailes' font redreffées ,
.elles font, toujours dans une‘firuation in-
■ clince en-arr ère; leurs ailes font d'ailleurs
courtes, & sieur corps fort gros.
Les Papillons de la quatrième famille ne
ife_ pofenc & ne marchent que fur quatre
h ij