
tude dure autant- que lla'ccoaplement, mais
dans d’autres , le mâle le pipe après s’être
uni à la femelle ,. fur le même plan qu’elle,
& alors , leur tête eft tournée de deux côtés
Dfpofés.
Tous les mâles.dès Mouches à deux ailes
font plus petits que les femelles , excepté
dans l’efpèce qui pond des oeufs à aîlerons
dans les. excrétneus. Dans cette efpèce c’eft le'
mâle qui- eft le plus grand.
Les Mouches mâles agaOTent les femelles
qui d’abord les évitent , & enfuite. non-
ie.ujement fe rendent mais diffèrent des
autres animaux en un point crès-effehtiel. En
effet, lorfque le mâle s’eft pofé fur la femelle,
& que celle-ci y a. confenti » elle
fait fouir hors de Ton. ventre une. partie
qu’elle introduit dans, le ventre du mâle.
On à cm que c’étoit par l’anus de celui c i ,
c’eft par une.ouverture placée plus bas , &
qui en eft différente. Ainfi dans les Mouches
à deux ailes ceft. le mâle qui a une ouverture
pour l’accouplement, qui reçoit, & c’eft
. vipare ou ovipare en étant témoin de fa
ponte ou mife-bas, en preffant fon ventre,
& eu forçant des oeufs ou des Vers d'en
fortir en houvrant ; car les Vers font arrangés
la femelle donc. la. partie de la génération |
eft reçue. ; ce qui eft directement l'oppofé
des autres animaux. Cependant tout ne. fe
p.rffe. pas atilli différemmenc de l’ordre, ordinaire
dans toutes les Mouches , mais dans
quelques - unes feulement L’auteur entre,
dans-l’énumération & la defertption des parties
de l’un & de l’autre, fexe. Nous ne. pouvons
le fuivre faute de figures ncceilàires
pour être bien. entendu.
ÿ . M é m o i r e,
P es Mo.ucb.es vivipares à deux ailes ; comment
les: petites Vers vivant font placés & i
arrangés, dans le corps de. la mère,
Les Mouches.vjvipares dépofent des Vers,
jour formés ,. & rgls qu’ils forcent des oeufs
des autres Mouches. Les, efpcces vivipares
font en .petit nombre en, corn parai fon des
Ovipares, fur-cour parmi les Mouches.à quatre
ailes. Qfi- rgçcqnQÎf [] ujje |yio&fhf eft Vf" :
différemment de ce que le font les oeufs.
Une Mouche de la groffeur de celle de la
Mouche bleue de la viande, mais:facile ï
reconrioître par fa couleur griffe , fournis
l'exemple d’une efpèce vivipare. L’auteur ea
cite deux autres fournis par des Mouches pea
différentes de la précédente ;.ces Vers vivent
& fe métamorphofent comme ceux de a
Mouche bleue de la viande. 11 cire encore
deux efpèces de Mouches vivipares qu’on
trouve en automne fur ie lierre; toutes deux
font fort groffes ; l’une l’eft plus que la
Mouche bleue , & l'autre eft à peu près de
là même taille.
Les Vers font arrangés dans le-ventre de
la Mouche iè long d’un cordon fitué dans
le ventre, roulé ea fpirale , & formant ordinairement
cinq circonvolutions. Ce-cordon
peut être regardé comme une matrice. M,
de Réaumur- en a trouvé la longueur de
plus de deux pouces & demi , 8c le nombre
des Vers qu’il renfermoit de vingt mille.
Cependant chaque Ver a des enveloppes
particulières qui font des expan Gens du cordon
, & une cavité où il eft logé fépàré-
ment. 11 ne paroît pas que les Vers forcent
immédiatement dp leurs cellules quand- la
Mouche les met bas ; mais qu’ils fe détachent
d’abord de la matrice ; qu’ils fe répandent
dans la capacité du ventre , & qu’ils
fe dirigent enfuite vers l'ouverture qui
leur donne iffue,
Toutes les Mouches vivipares, n’ont pas
cependant .une matrice roulée en fpirale,
Elle eft droite dans quelques-unes.
M. de Réaumur conjeéiure que plufieur?
Vers. ou. animalcules qu’on voit dans l’eau
à L’aide, du microfcope „ font des Vers de
Mouches fi petites que nous ne les, voyons
pas elles-mêmes , & qui ont déppfé dans.
L’eau ou des geufs gu des Vers..
. jo e
10e, M i MOI RE .
P es Mouches d deux ailes qui ont lair d’A-
beilles ,. & de celles qui ont l'air de Guêpes
& de Frelons,
Les Abeilles , les Guêpes & les Frelons
qui fout les plus groffes des Guêpes, ont
quatre allés ; cependant il y a plüfieurs eff
pèces de Mouches à deux ailes qui d a illeurs
ont tant de. reffemblance avec ces in-
fe â e s , qu’au premier coup-d’oeil on les
confond. Ce font ces Mouches qui fout 1 objet
de ce mémoire. L ’auteur commence par
celles qui reffemblent aux Abeilles , il dit
qu’ii y en a plufieurs efpèces , que Redi en
a compté fix, & qu'il y en a davantage. II
s’occupe enfuite de l’hiftoire de ces Mouches.
Elles proviennent de Vêts à tête de figure
variable , avec une queue rafe qu’ils a!on;
gent ou raccourciffent à volonté , qui eft
toujours plus longue que le corps, & dont
une forte de reffemblance a fait nommer ces
Vers, Vers a queue de Rat. Ils vivent dans
seau; ils. s’y fontiennent la tête en bas, la
queue élevée à 1» fatface de l’eau, & c’eft
par l’extrémité de la queue qu’ils refpirent.
Swammerdam Si Wallifner ont connu ces
Vers, ils en ont donné l’hiftoire ; comme
nous en avons parlé d’après Swammerdam,
A que M. de Réaumur ajoute peu à ce ■
qu’il en a d it, nous ferons coutts fur l’extrait
de catte partie. Développement de l’organe
pac lequel les Vers infpirent& rejettent l’air.
Exan.'en de leur bouche, de leur anus. Ils
fe notlrriffent de.feuilles macéfées j& pour-
lies, & du détriment de ces, feuilles. Ces
Vers font du nombre de ceux qui fe méta,
morphofent fous leur , peau qui- s’endurcit.
Quatre cornes cependant qui ne- paroifloi-ent
pas fur le Ver fe montrent au - dehors fur
la . peau de chryfalide. Leur ufage le plus
probable eft qu’elles font les organes de la
refpiration. Conjeéftures fur le ..-développement
de ces cornes. Vingt • quatre heures
après leur développement , ce que M. de
Réaumur appelle avec Swammerda,m & Wallifner
la première métamorphofe des Vers,,
flijloire Naturelle, Infectas, Tonte IV .
eft accompli ; c’eft-à-dire qu’ils font, fous
leur peau endurcie , dans l’état de nymphe,
à,. llégard de laquelle le changement en
Mouche s’opère comme par rapport aux
autres Vers de Mouches qui fe transforment
auffi fous leur peau ; au bout de huit à dix
jours les Mouches fe tirent de l’enveloppe
de nymphe & de celle de Ver. 11 y a différentes
efpèces de Vers à queue de Rat
& de Mouches qui en naiftent. Ôn trouve
de ces Vers dans les cloaques ou latrines ,
où il y a. de l’humidité ; ils en fortent Si
fe retirent fur terre pour fe métamorphofer ;
ils deviennent- une très gtoffe Mouche. M.
de Réaumur décrit plufieurs autres elpccés
de V-ers à queue- de Rat , & finit pat une
efpèce ,tfès groffo qui vit dans les nids des
Bourdons, & qui s’y nourrit des.Vers & de»
nymphes de ces infeétes
1 1 ', M é m o i r e .
Des Mouches à deux ailes’ qui. opt l ’air de
Bourdons & dé la Mouche du Ver du nt\
des Moutons.
Il y a des Bourdons de différente taille
& des Mouches qui leur reffemblent, auffi di
différente grandeur; mais toutes ces Mouches
n’qnt que deux ailes , & elles n’ont pas une’
trompe femblable à celle, des Bourdons. Ce-
pendant ces Mouches, femblables aux Bourdons
par quelques apparences, diffèrent affez
entr’elles. pour .être non-feulement d'efpèces
diverfes,, mais même de différens genres Si
'de différentes claffes.; suffi leurs Vers fe
twùvent-ïls-dans des endroits très-différens
& vivent-ils de fubftances Fort difparates ;
en effet, les ans fe nourtiffetit dans les in-
teftiùs, des Chevaux , les autres fous la peau
des bêtes à cornes; d’autres dans les finus
du Mouton , & il y en a qui habitent 8c
qui fe nourriffent à l’intérieur des oignons
de certaines.efpèce,s. de. fleurs. .Ceil par ï Ixiff—
toire de ces derniers Vers que le rnémoire
commence. Quant à -ceux du nez des Moutons,
ils, rte fe changent, pas.,'en 'Mouches!
qui aient l’extérieur.des Bourdons , niais fe
• . h h