
Le reftede l’ouvrage de Swammerdam cori-
tient l’hiftoire de différens infeâes. Je ne fêtai
qu’indiquer les titres , parce que ceç objets
font traités moins en détail que lesprécédens;
que l’auteur s’y eft beaucoup moins appliqué
à l’anatomie des,infeâes, ce qui eft la partie
la plus intéreffante de £es ouvrages, c,elle qui
lui eft la plus particulière j & que ce qui a été
dit précédemment fuffit pour damner une idéç
aflez complète des fervices que Swammerdam
a rendu à l’hiftoirenaturelle relativement aux
infeâes, de ce qu’il a ajouté aux connoilfan-
ces qu’on avoir fur cet objet. On remarquera
donc qu’il a principalement développé & fait
connoître en quoi confident les changemens
que les infeâes fubiffent j comment ces changemens
s'opèrent, de quelle manière leur développement
fiicceffif a fieu fous leurs différentes
formes : ce font autant de matières fuf
lefquelles Swammerdam a procuré des lumières
qui manquoienç avant lui. Il a encore
beaucoup contribué à faire connoître l’organi-
fation des infeâes , & à faire concevoir les
phénomènes que préfente leur hiftoire 5 faits
qui ceffent d’étonner & qui ne font plus des
phénomènes, depuis qu’ils font,faciles à expliquer
d’après l’organifation des animaux qui les j
préfenrent. Ainfi, la ténacité de vie des infectes,
fi je peux m’exprimer ainfi, fe- conçoit
. aifément d’après la manière dont les organes
qui fervent à entretenir l’exiftence font répandus
dans toutes les parties du corps,.
Les changemens ne paroifiënt plus' des
tne'iamorphofes j mais un fimple cicveloppe-
ment, &ç.
Peu d’auteurs ont procuré des connoiflan-
ces auflï générales , auffi fatisfaifantes , &
Swammerdam partage avec ceux qui n’ont
pas rendu des fervices auffi importans, l’exactitude,
la clarté, la précifion même à Récrite
les infeâes dont il parle, à faifir les traits qui
les diftinguent, & à faire connoître leurs pratiques
ou habitudes. Je finis par l’inumératjon
des objets dont, il eft traité dans le refte de fes
ouvrages dont je n'ai pas encore parlé.
Hiftoire des Vers qui habitent' les tubercules
des feuilles de faille.
Il eft queftion dans cette hiftoire de plufieurs
Vers différens.
Hiftoire des infeâes qui vivent dans les
fruits, dans les tubercules, entre le parenchyme
des feuilles de différens végétaux.
Comparaifon de l ’accroiffement & du développement
d’un oeillet, depuis la femence
jufqu’à l’épanouiffement de la fleur, avec l’ac-
croiffemertr & le développement des infeâes
qui paffent par l’état de nythphe, depuis l’oeüf
jufqu’à l’étar d’infeâe parfait. Cette compaf
raifon eft fur - tout traitée & rendue fénfi-
bleà la faveur des planches. Il eft d’ailleurs
aifé de s’en former une idée d’après ce qui
a été dit,
Condufion de l’ouvrage.’
En annonçant que- le titre des objets que
je viens.de rapporter, complète les ouvrages
de Swammerdam , je.n’ai entendu parler,
pour cette parue, comme je l’ai tfait pour
les autres , que de ce qui eft relatif aux
infeâes.
V A L L I S N E R .
Les oetiVres de Vàllifner forment trois
yolumes in-folio ; ils font écrits en italien
& ornés de .planches gravées : on y trouve
des obfervations fort intércflantes iur les
infeâes ; Vàllifner a particulièrement contribué
à faire connoître leur organifiition &
les habitudes pu la manière de vivre d’un
allez grand nombre d’efpèces. Les naruralif»
tes qui ont fuivi depuis la même carrietre
lui ont rendu jufticè, ils ont profité de fes
obfervations, & il les ont citées ; comme il
ont extrait de fes ouvrages ce qu’il y a de
plus important, & que le précis que j’en
donnerais ne feroit qu’une répétition , je
me hornerai à indiquer les infeâes que
Valifner a fait repréfenter, & à citer les
objets les plus intéreffans dont il eft traité.
dans le 'texte. Vàllifner obférvoit au commencement
de ce fiècle. On lui a l’obligation
d’avoir combattu des opinions erronnées qui
étoient encore en vogue, mais on peut lui
reprocher: une érudition qu’on eftimoit encore
alors, dont on ne fait guère de cas aujourd’hui
& .qui eft même blâmée en général. Il ne faut
pourtant pas oublier que çette érudition
étoit néceuaire dans le tems où, Vàllifner
écrivoit pour combattre & détruire d’anciennes
opinions encore accréditées, tandis que
de nos jours elle ne ferviroit qu’à rappelles
des erreurs oubliées ou confignées
dans des écrits quîon, ne lit plus
V O L U M E Iet.
Planchepremière. Changement de laChe-
nille en chryfalide ; développement du Papillon
en fortant de la chryfalide.
PI. II. Le Fourmilion, fa coque, fa chryfalide,
l’infeâequi en fort, fon développement.
PL III. Guêpe - Ichneupon , fon ver, fon
guêpier.
PI. IV. Développement du guêpier de
l’Abeille- ménuîîière.
-î PL V . Nids de petites Abeilles, conftruits
dans des rofeaux fecs.
PL V L Fig- a , j , un Pilullaire.
■ Dans le texte , page 6 & fuiv. defcription
& hiftoire du ver qui vit dans les inteftins
du cheval ,- fa chryfalide , la Mouche dans
laquelle il fe transforme.
Pag. 1 3 & fuiv. Defcription & hiftoire
du Ver des Sinus du Mouton, du Daim , &c.
Planche V II. Le Criocère de l’afperge, fon
Ver, &c,
Pag. 156 du texte. Idée d’une divifion
méthodique des infeâes. Je cite ce paragraphe
, parce qu’on n’avoit pas encore alors
la penfée des méthodes.
Planche XII. Mouche à fcie qui vit fut
le rofier. Sa larve, fa chryfalide, &c,
PL XIII. Sa tatrière.
PL X IV . Plufieurs de fes parties vues au
microlcope.
PL XX V. La Puce, fes oeufs, fon V e r ;
&c. Dans le texte une lettre fur fon origine
& fon hiftoire.
PL XXVII. Le V er , la Mouche, &c.des
finus du mouton.
PL XXVIII. Le Taon des tumeurs du
bueuf, fon V e r , &c,
PL XXXII. Le Criocère du ly s , fon Ver,’
Sic.
PL XXXIII. Partie génitale du mâle 3 le
ver, la chryfalide.
PL X L V , X L V I , XLVII, XLVIII &
XLIX relatives à l’hittoire de l’infeâe ap-
pellé Kermès.
La LI. Le Charanfoiu
V O L U M E I I .
Pag. 1 & fuiv. hiftoire d’une conftitution
vermineufe, & d’une épizootie qui en fuc
la fuite dans le territoire de Venife.
Planche I. Le Ver obfervé dans cette
conftitution , la Mouche dans laquelle il fe
transforme. C ’eft le Ver des inteftins du
cheval.
Pag. 60, De la piquure du Scorpion d’A frique.