
D I S
5 e . M & m o 1 R s .
Des Cigales.
Caraètcres de ce genre.
La plupart des grandes Cigales, telles que
Celles qu on trouve dans les pays chauds,
ont les ailes transparentes & trois petits yeux
*fies, atcheu que les petites Cigales ont les
ailes (upérieures colorées, & qu’elles n’ont
que deux petits yeux liffès ; ces différences
les ont fait ranger, par plufieurs auteurs,
dans un genre à part, & ils ont donné aux
infeâes qu ils y ont compris, le nom de
pro- Cigales.
M. de Geer n’approuve pas cetre fubdi-
vifion, il n’admet pas non plus le genre du
Fui go ra , dans lequel M. Linné a rangé les '
Cigales portes-lanternes; il'croit quon doit :
comprendre tous ces infeâes dans un féal
genre.
^dtre auteur fait le loge du mémoire que
de Reaumur a publié fur les Cigales des
pays chauds de 1 Europe ; il renvoie , pour
leur hiffoire , à ce mémoire , il paffe en- ;
fuite aux Cigales de nos contrées ; elles vivent
fur plufeürs arbres & différentes plantes ;
elles ne diffè’ent, de leur dernier état, en
fbrtant de 1 oeuf, qu’en ce qu’elles manquent
d’aîles : bientôt on apperçoitl’étuiqui les contient
â qui paroït fur c dos; les Cigales font
alors en larves ; au dernier changement de
peau, elles rejettent 1 etui des ailes qui fe
développeur & les Cigales font alors dans
leur erat dp perfection. Les larves de plu—
fïeurs efpèces viveur dans une forte d’écume
dont leur corps eft entouré, & qui eft un
fuc extravafé des plantes.
Diviîion des Cigales en cinq familles.
Voy e^ la table.
Defcriprion de neuf efpèces.
La première defcriprion eft fort détaillée,
On y lit, i° . la manière dont la nymphe ,
fe couvre d’écume; i ° . que M. Poupart, 8c;
avant lui,M. Blanckaart, avoient donné des
observations fut ce fujet, que cette efpèce,
. qui faute très - leftemenc, eft appellée , par
Swammerdam , Sauterelle - puce ; enfin la
meme defeription préfente un détail inté-
reflanc fur les habitudes & l’organifation de
cec infecte.
Defeription de vingt-quatre efpcces de
Cigales exotiques, fuivant ladivifion du genre
en cinq familles;
6e. M é m o i r e .
Des Punafes.
Caraâères de ce genre.
Defcriprion & hiftoire de la Punaife du
genévrier ; ces objets font traités très en détail,
d’une manière propre à donner des
notions générales fur l’organifation des Ptt-
naifes, fur leur manière de vivre & de fe
reproduire ; à la fuite de cette première defeription
on trouve la dtvifion du genre des
Punaifes en fix familles. Foye% la table.
Defcriprion de trente-quatre efpèces qui
appartiennent aux quatre premières familles.
7*. MÉMO I R E .
Suite îles Punaifes.
Ce mémoire conriettt la defeription, i °. de
fix Punaifes, trois de la cinquième & trois
de la fixième famille. z a. celle de vingt-
neuf Punaifes exotiques des cinq différentes
familles.
L ’auteur commence ce mémoire par Phif-
taire de la Punaife des lits ; elle ne prend
jamais d ailes, & elle eft roujouts dans l’état
de nymphe ; elle change' plufieurs fois de
peau pendant fa vie; fes excrémens, fem-
blables à une pulpe liquide, fe deffèchent
promptement Ôc deviennent friables; elle fe
cache le jour 8c n’eft en mouvement que
la nuit ; le froid l’en g o u rd it, mais il ne
la tue p a s, & elle peut vivre très-long tems
fans prendre de nourriture ; renverfee fut
le d os, elle a de la peine a fe retourner ,
& elle ne le peut pas fur une furface très-
polie.
M . de Geer parcourt les moyens indiqués
par diffétens auteurs pour fe débarraffer des
P un aifes, & il prouve l’ infuffifa'nce de ces
moyens ; il conclut que , quand un appar
tentent eft in f e â é , il n’y a de remède que
d’enlever les m eu b les, de les bien nettoyer,
d ’enlever les tapilTeries, d’enduire les murailles
& de boucher les trous avec de la
chaux qu du plâtre, mêlés d’une leflîve de
vitriol ; on eft délivré enfuite des Punaifes
pour iong-tems.
L a Punaiie que M . de Geer décrit en tete
de celles de la 6 e. fam ille , eft la Punaife
aquatique qu’il nomme Punaife Naïade. Il
remarque t°. qu’elle paroït a la furface de
l’eau au printems , & il peufe qu elle palis
l’ hiver engourdie dans la vafe ; t ”. il obler-
ve qu’on voit de ces Punaifes qui font beau
coup puis grandes les unes que les autres ,
& il croit que ce font deux efpèces ; j°. il te
marque qu’il y en a des unes 8c des autres
d ’aîlées & de non allées, & que ces dernières
s’accouplent aulli fréquemment entr’elles que
les premières ; il en rire une induâion , & il
croit que les aîlées & les non ailées font deux
éfqèces diftinôes. 11 avance cette affeition
contre le fentiment de M. Geoffroy , & il
fe fonde fur ce que le manque d’aîles , pour
un in fe â e qui en a cq u iert, eft un ét3t qui
fuppofe qu’il n’eft point encore parvenu à fon
’degré de perfeâion, O c , ce n’eft jamais
avant d’avoir atteint ce degré , qu’aucun infe
â e s’accouple. Il y a donc , fuivanr M . de
Geer , des Punaifes naïades : î ° , de grandes
; i ° . de petites ; f . de grandes qui font
aîlées ; & d’autres non aîlées ; & f . de péchés
allées & de petites non aîlées. C e qui
couftitue quatre e.pèces.
8e. M E M O I R B.
Des Punaifes d’eau.
M. Geoffroy , dit notre auteur , a établi
quatre oenres d’infeâes aquatiques, fous le*
noms de Naucore , Punaife à avirons , Ç o-
rfe & d corpian aquatique ; ce font les même*
infeâes divifés: par M. Linné eu deux genres
, celui du N otonecla , & celui dq Népau
Après cet expofé , M. de Geer examine les
caraâères qui ont porté M. Geoffroy à divU
fer ces infeâes en quatre genre- ; divifion
fondée fur la différence des infeâes de ces
quatre genres, & il compare en quoi d’ailleurs
tous ces infeâes fe reflemblent : il en
conclut que les différences ne fuffifent pas
: pour les féparer, & au contraire il les réunit,
d’après leur reffemblance , en un feui ,genre
qu’il défigne par le nom de Punaife aquatique.
Il expofe enfuite les caraâères de ce genre
fuivant fa méthode , & il les diviie en deux
familles. Voyez; la table.
Defeription de quatre Punaifes d’em de
la première famille , & de deux de ia faconde.
Suivant M. de Geer . M. Geoffroy s’eft
trompé en regardant les pattes antérieures de
la première efpèce , -comme des antennes ,
comme cirant leur origine de la tête , & n’accordant
à cette efpèce que quatre p-ittes ;
elle en a fix , &c les deux antérieures n.ifftnç
du corcelec & non de ia tête.
fe. M é m o i 'r ï .
Des Mantes.
M. de Geer propefe de donner aux infectes
dont il parle dans ce mémoire, & les fui-
vans de ce tome , le nom de Dermaptèrcs ,
mot qui exprime que leurs étuis font coriace*
ou membraneux. Ces infeâes ont donc des
étuis demi-écailleux , & deux mâchoires latérales
mobiles. Ils appartiennent tous,quant à
I leur transformation, à la féconde claffe fuivanc
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