£ à S 4 & 8 S , Pl. X V I II. à double forure 6c broche
^ 7 ; à tiers-point, fig. 8 8 & 8 9'; à
étoile , fig. 9 0 & c)/ ; à treffle ,f ig . 9 2 & 93 i §g
coeur fig. 9 4 G 9 5 ; à fleur de lis pleine , WM 9 6 ,
& c>7 ; creufes ,fig. 9 8 & 9 9 ; 6c autres formes que
l’on juge à p ropos: les fig. 10 0 , 101 , & i ô ï , étant
autant de mandrins qui fervent à mandriner leur
canon , de même que de femblables plus petits fervent
à mandriner les tiges'des clés.
L a première efpece de ferrure de coffre , a une
feule fermeture,, fig. io 3 l , PL X I X . eftconipofée
de palâtre A A , percéé d’un trou oblongZ pour le
paffage de l’aubron de cloifôn B B , & les etochiots,
C C , Oc. d’un pêne dormant fim p te F , mais fait
différemment que ceux desfërrures précédentes, de
fa gâche e e ,& c . picolets I , rèfforts O , boutroles
f , 6c broche CI.
La deuxieme a deux fermetures , fig. 10 4 , elt
compofée comme la précédente , de palâtre A A ,
percée de trous oblongs d d , cloifons B B , 6c fes
e tochiots CC, d’un pêne dormant fimple F , 6c fa gâche
e , fes picolets I , rèfforts O , 6c d’un pêne demi-
tour à bafcule g , fa ga'che e , 6c rèfforts L , rouet
T , 6c b roche^. .
La tfoifiëmé a tfois fermetures , fig. io5 , ref-
femble aux précédentes , à l’exception que le pêne
dormant F F eft double, &: que le demi-tour a bafcule
g (e trouve place au milieu.
La quatrième, fig. >06 , à quatre fermetures eft
aufli-compofée de la même maniéré que les precedentes
,'àH’exceptiort que le pêne dormant F F eft
double , 6c qu’il y a un demi-tour à bafcule g de
chaque côrél
- Celles que l’on fait à plus de fermetures , ne différent
de cette derniere que parce que le pêne dormant
eft triple, quadruple, quintuple, féxtuple, &c.
La fig. 1 0 7 , repréferite une aubroniere fimple , à
une ou deux aubrons ou fermetures A A^, félon la
quantité des fermetures' de la ferrure ou elle doit
fervir entrant dans lés- trous d d , &c. des ferrures ,
f ig - 103 ■> ' ° 4 1 &c' montée furtune platine B , percee
de trous pour l’arrêter fur le couvercle des
coffres. ,
La fig. 10 8 , repréfente une aubroniere à te ,
compofée de fes aubrons A A , &c. en plus ou
moins grande quantité , félon le nombre des fermetures
de la ferrure où elle doit appartenir , & de fa
platine à té B pêrcée de' tfous.
La fig. i °9 , repréfente le pêne dormant double
de la ferrure , fig. 1 o 6", corripofe de fes tetes A A ,
de fon corps B B , talonné de chaque côté , 6t de
fes barbes CC. .
Les fig. 110 & 111 , re'préfentent les deux demi-
tours à bafcule , de la ferrure ,f ig . i o 6 , compofés
de leur; tête A , 6c deleur queue B .
La fig. i iz , repréfente le demi-tour à bafcule de
la ferrure , fig. 1 oS , cOmpofé de fa tête A , 6c de
fa quêùe B .
La fig. 1 13 , P L X X . repréfente un coffre fort armé
de fer en-dehors & en-dedans, garni d’une ferrure
à douze fermetures ou pênes H H , &c. tous
demi-tours garnis chacun de leurs picolets K K , &c.
6c de leur reffort à boudin N N , &c. mûs par autant
d’équerres oubafculesA, pouffées par un grand pêne
i , compofé de différens talons , garni aufli de
fes picolets K K , mu à fon tour par la cle dans la
bôëte k , 6c pour plus de fûreté on arrête fur le couvercle
deux gâches à pattes l , qui s’emboîtent dans
deux autres coudées m , arrêtées en-dedans du coffre.
La fig. i i 4 , repréfente un des pênes compofe de
fa tête chanfrinée A , 6C de fa queue à talon B , garnis
de fon reffort à boudin C.
Les fig. 1 i3 & 11 C, repréfentent les picolets à patte
du pêne précédent.
La fig. n y , repréfente le grand pêne de la jnême
ferrure, compoiédelêstalons A A , &c. 6C de fa
bârbè B .
La fig. 1 1 8 , en repréfente une dés équerres.
Lafig. 119 , une bafcule.
Lés fig. 120 & l i t , les gâches à pattes.
La fig. 12 2 , en rëpféfènte la clé garnie de pleines
croix fitriples & âféësJ' , & la’fig. 12 3 , la boîte avec
fes garnitures.
De quelqtd autres cfpeces de ferrures. Il eft encore des
ferrures de différentes formes, félon les places qu’-
ellës doivent occupèr, telles que des ferrures ovale
s , à^bôffës , & autres, appellées ainfi à caufe de
•leurforme.
Les ferrures ovales, fig. 124 , P L X X I . noires ,
pouflëes , ou polies , s’ emploient pour fermer les
fléaux des portes cocheres , par le fecours d’un mo-
raillon n , & font compofées à-peu-près comme les
autres, de palâtre A , cloifon B , broches U , pêne,
rèfforts, &c. les autres ,fig. 12Ô, appellées àbojfcs,
parce qiie leur palâtre elt en effet en forme de bof-
l’e font feulement noires , & font employées aux
portes dë caves , dé fouterrains , &c. & font com-
i pôfé'ës leulëment de palâtre A , fans cloifon , de
pêne, picolet, rèfforts, & autres pièces dont les
autres ferrures font compofées; de verrouil 00, fon
moraillon n , 6c les lacets à pointes molles p .
Des cadenats. Les càdenats à l’ufage des portes de
cave , coffres , valifés ou porte-manteaux , font
noirs ou pouffés féulèment, 6c prefque jamais polis
: on les fait quarrés , ronds, o v a le s, triangulaires
en boules , en écuffons, en coeurs, en cilin-
dres , ou autres formes : ôn le? divife en trois forte
s , les uns à ferrure, les autres à reffort, 6c les
derniers à fecret : les premiers font ainfi appellés,
parce qu’ilà font compofés intérieurement de pêne ,
picolet, rèfforts , 6c autres pièces des ferrures ; les
autres font appellés à reffort, parce que n’ayant rien
de ce qui compofe les ferrures, ils fe ferment par le
fécôürs de rèfforts ; les derniers font appellés à fe -
! cret, parce qu’étant fermé par un fe cre t, il n’y a
que celui qui le connoît qui puiffe les ouvrir.
Les cadenats à ferrure, fig. 12C. dont la clé eft
femblable à celle des ferrures ordinaires, font compofés
de palâtre A , cloifon B B , 6c fes étochiots CC9
pêne dormant D , picolets E , reffort F , broche G ,
rouet 6c boutrolle H , 6c gâche I.
Les cadenats en coeur, fig. 12 y . aufli à ferrure,
' font compofés intérieurement des mêmes pièces que
le précédent, 6c extérieurement de palâtre A , 6c
; cloifon B B , en forme de coeur, gâche ƒ , cache-
entrée L , à fecret ou fans fecret.
Les cadenats en triangle ,fig . 128. aufli à ferrure,
font différens des précédens autant par leur compo-
fition, que par leur forme ; ils font compofés de pa-
lâ tré^ f, cloifon B B , pêne dormant Z ) , reffort F f
broche G 6c gâche à charnière K..
La fig. 129. en repréfente la clé, compofée de fon
anneau A , de fa tige B 6c de fon panneton C.
Les cadenats en boules, fig. 13 0 & 1 3 1 . quarrés,
fig . 13 2 . en écuffon, fig. 13 3 . auffi à ferrrure, font
compofés intérieurement des mêmes pièces que le
précédent, 6c extérieurement de palaftre A , cloifon
B , cache-entrée L , à fecret 6c fans fecret, 6c gâche
à charnière K .
Les cadenats à cylindre, fig. 13 4. font en effet en
forme de cylindre creux M , contenant une v is , dont
la tête quarrée entre dans la tige de la c lé , fig. 13 5.
qui la faifant tourner la déviffe, 6c par ce moyen
d'écroche la gâche à charnière K , que l’on referme
de la même maniéré. Ces fortes de cadenats font
fort incommodes à caufe de la longueur du tems qu’il
faut pour les ouvrir ; aufli ne font-ils pas d’un grand
ufage.
Les cadenats à reffort,fig. 13 S . font eôtApofés ae
boîte P , gâche I , garnie de fes rèfforts QQ,mus par
h c lé , fig. 13 7 . _ ^ (
La fig. 137 . en repréfente la clé compofée dé fort
anneau A , de fa tige B , 6c de fon panneton C.
Les cadenats à fecret font de plufieurs fortes de
façons, car on en imagine tous les jours de nouveaux;
les uns font à ferrures, 6c les autres Amples..
Les premiers ont des cache-entrées à couliffe qui
en font tout le fecret, dont les uns A , fig. 138 ..s’ouvrent
en tirant de bas en haut 6c découvrent l’entrée;
les autres A , fig. 139 . s’ouvrant d’un côté ho-
rifontàl, font voir l’entrée qu’il faut néceflairement
déboucher par le fecours de l’autre B , pour l’ouvrir
en le tirant verticalement ; ils font aufli compofés
comme les autres de palâtres, cloifons, gâches à
charnières, &c.
Les cadenats à fecret fimples, fig. 14 0 .14 1. 142.
14 3 . & 14 4 . font décrits en leur place.
Des becs de canes. Les becs de cane font des efpe-
ces de ferrures fans clés, pouffées ou polies, compofées
de demi-tour feulement. Il en eft de deux ior-
tes , ceux à boutons, ainfi appellés parce' qu’ils font
mus par un bouton, & ceux à bafcule, ainfi appellés
parce qu’ils font mus par une ferrure à bafcule. Les
p rem ie r s ,^ . i 4S. P l. X X I I . employés aux fermetures
des portes, fans contribuer à leur fureté, font
compofés de palâtres A A , cloifon B B , 8c fes étochiots
CC, demi-tour D , picolet E , reffort à boudin
F , fouillot G , 6c bouton H. Les autres, fig. 14C.
employés aux armoires, & contribuant avec les ferrures
à leur fureté, font compofés comme les précédens
de palaftres A A , de cloifon B B , 6c fes éto-
tiots CC, de demi-tour D , picolet E , reffort à boudin
F , équerre ou bafcule / , & tringle de conduit K ,
qui répond à la ferrure.
t)es targettes. Les targettes faites pour la fureté
intérieure, s’emploient à toutes fortes de portes,
font de plufieurs efpeces, 6c prennent leur nom de
la forme de leur platine ; aufli les unes font ovales ,
les autres à croiffant ; d’autres à panache, ou autres
formes : les unes & les autres font noires, pouffées
ou polies.
Les targettes ova le s, 14 7 . font compofées de
verrouils A , garnis de bouton B , 6c cramponets
CC, arrêtés fur la platine D , garnis de crampons E .
Les targettes à c ro if fa n t ,^ . 148. font compofées
des mêmes pièces que la précédente, mais dont
la platine D , eft en forme de croiffant.
Les targettes à panache, fig. 149. ne different des
précédentes que par la platine D , qui eft à panache
évidée par en-haut & par en-bas.
Dès loqueteaux. Les loqueteaux, fig. 160. faits
pour fermer les volets des croifées, font comme les
targettes de plufieurs fortes, & prennent aufli leur
nom de la forme de leur platine ; ils font ovales, à
croiffant, à panache ou autrement, noirs, poufles
ou polis, 6c font compofés de bafcule A , tiree d’en-
bas par un cordon B , de cramponet C , reffort D ,
platine E , 6c mantonet double F.
Des loquets. Les loquets noirs, pouffés ou pôlis,
fe divifent en deux efpeces ; les uns font ceux à ferrure,
ainfi appellés parce qu’il faut comme aux ferrures,
une clé pour les ouvrir, 6c qu’ils ferment
avec une certaine fureté ; & les autres font ceux à
bafcule, ainfi appellés parce qu’on les ouvre avec
line bafcule, 6c qu’ils ferment fans fureté. Les premiers
font de deux fortes ; les uns appellés à corde-
liere,fig. i3 i . & 162. qui fervent le plus fouvent aux
corridors 6c cloîtres des couvents & communautés,
font compofés de platine d’e n t r é e ,^ . iS i. garnie de
gâche A , fig. 162. de loquet B , bouton C , & crampon
D , garnis aufli de mantonnet femblable à celui
F , du loqueteau, fig. tS©. mu par un petit poinçon
Tome X V I I .
E , îouleve âu-travers de l’entrée, fig> M û par la
clé ou paffe-partout, fig. 163. Les autres appellés à.
vielle, fig. 1^4. qui fervent aux corridors, cabinets
d’aifance, &c. des maifons particulières, font compofés
de platine d’entrée A ,6 c intérieurement de
roncet portant broche, & d’une bafcule B , foule-*
Vant un loquet femblable à celui B de la figi 1^2.
levé à fon tour par une clé ordinaire. Les loquets à
bafcule font aum de deux fortes; les uns à bouton ou
boucle , fig. i5S . ainfi appelles parce qu’on les ouvre
par le moyen d’un bouton ou d’une boucle,
font compofés de loquet A , 6c fon crampon B , fouillot
C, 6c bouton D , ou boucle, fig. i5 C. garni de
mantonnet, femblable à celui F dû lo q u e te au ,^ *
i5 q. Les autres à poucier ,fig . i5y . ainfi appellés
parce qu’on les ouvre en appuyant fur la bafcule
avec le pouce, font compofés comme les précédens
de loquets, garnis de crampons 6c mantonnet, levé
par la bafcule A , mouvant dans la platine B , arrêté
fur les portes par les pointes CC de la poignée D .
Des fiches. Les fiches font des efpeces de charnières
, qui fervent à faire ouvrir 6c fermer les portes
; il en eft de pouffées 6c de polies , mais jamais
noires, 6c font de cinq efpeces différentes. Les premières
appellées fiches à vafe, fig. 1. PI. X X I I I . parce
qu’elles ont des vafes haut 6c b as, portent depuis
2 pouces jufqu’à 12 6c 15 pouces de longueur entre
va fe , 6c font compofées de douil les A A , celle du
haut creufe, 6c celle d’en-bas portant un gond ou
mamelon entrant dans celle du haut; l’une 6c l’autre
portant chacune un vafe , 6c uneaîle C , entrant
dans une entaille faite exprès aux portes où elles
doivent être placées, & percées de trous pour y ficher
des pointes 6c les retenir.
Il eft d’autres fiches à v a fe , fig. 2 . qu’on appelle
coudées, 6c dont les aîles font en effet coudées, de1*
vant fervir à des portes qui doivent ouvrir en faillie
.L
a deuxieme efpece appellée fiche à broche ou à
bouton, fig .3 . parce qu’elles ont des broches par le
moyen defquelles on peut les démonter, font employées
aux ahaflis à verre des croifées, 6c font en
forme de charnière, compofées de broches à bouton
A , 6c d’aîles B B , percées de trous.
La troifieme efpece appellée fiches de brifures,figi
4. parce qu’elles fe brifent, font employées aux volets
des croifées, & font femblables aux précédentes,1
à l’exception qu’au lieu de broches à bouton elles
ont des broches rivées.
La quatrième efpece appellée fiches à chapelet i
fig. 5 . parce qu’elles femblent être enfilées comme
un chapelet, font employées aux guichets des portes
cocheres, ou autres fortes portes 6c de fujétion, 6c
font compofées de plufieurs fiches fimples A A , &c.
portant chacune une aîle percée de deux trous, en«
filées enfemble dans une broche à bouton ou à vafe
par chaque bout B .
La cinquième efpece, toujours noire 6c jamais
pouffée ni polie, appellée fiches à gonds ,fig. C, parce
qu’elles s’emploient avec des gonds aux battans
des portes cocheres, font compofées de douille A ,
& aîles B , percée de trous.
Des pommelles. Les pommelles, efpeces de fiches
ou pentures noires 6c pouffées, feulement à l’ufage
des portes, font de deux fortes ; les unes à queue
d’aronde, fig. y . font compofées de douille A , 6c
d’aîle à queue d’aronde B , percée de trous pour être
attachée de vis ou de clous fur les portes où elles
doivent être placées ; elles roulent ordinairement fur
des gonds à repos, en plâtre ou en bois ; les autres
en S ,fig . 8. font compofées de douilles A B , d’aîles
en S C D , percées de trous pour être aufli attachées
de vis ou de clous : le gond B C , eft quelquefois ^
M. M m m m ij