te s c’ eft - à - dire d e -celles qui font pratiquées par '
quelques peuples , comme les Egyp tiens , & qu on
<ne fait-qu’ apr-ès-avoir fri&ionné la partie ; il eft e v i-
*lent que ces remedes font des epifpajliqucs dont i eff
e t e ft td in b in é d e VuS tfii du mixte. Voyt{ S c a r i -
riCATIONS- ’ ’
■ Tels font ies différens objets qtncotnpofent le tableau
delà médecine ipifpufiiqui & im s ldquel. fm-
Vant qnelciiiesaiiteurs, pourfbient encore entrefplü-
f ieu fï â ltfë s efpeces de femedes , comme les cc-in-
lûtes de burjapafiontou,de féuilles d ellébore noir,
•qui portées fut 4 çbaif ndé arrêtent les bélïiotthotc
d e s , au rapport de Theop.lBonnet, d tmtd.fipmtr.
tollat. ks'aéc&ffionS deidiaàmne, qui prîtes mtè*- ;
W W W paffent pour avoir la vertu dé pouffer a«-
dehors les corps etrangers implantés dans la fubftan-
« des parées:, &<■ J ’ àch d t M. H. Fo v ç v e t , d<0 .
inM id t 'à n i, de MfltmUé dè Montpellier. ^ . . .
V É S IC U L E f . f. en Anatomie , eft un diminutif dé
'veffîe, & lignifie une petite vejjie. f'oyei V e s s i e &
"Ve s s i e d r in a i r f . - ; ,
Les poumons font coin pôles de veJicuUs ou de ta-
SUlëS'- veffteùlàires :q t f reçoivent Pair parles bron-
•ches , & non pas feulement 1 a ir, mais aufli la pouf-
fie r c ,6 r . éovf t Lo bv i.f & Po vm o s s ; ■
Il y a dans ie eo rp s différentes pa rties qta portent
c e nom. . / » » / ' » » • / 1
VÉSICULE dufiel, vejîcula fellis ou cijlula fellis, elt
un vaiffeatt oval St membraneux qui reffembied une
■ poire par fa figuré 8t par fonvolumè-j & quieftfitue
dans la partie concave du foie. r o ^ F o i E .
■ Elle eft adhérente au foie par fes membranes dont
l’ externe lui eft- commune avec le foie, La partie in- I
férieure qui pend hors du foie, eftpoféefur le pylore
•ou prifice inférieur de l’eftomac^ ‘ ' .
'- \ On reconnoîf ordinairement cinq membran.es-a la
Ùfcitlê è u fid i une externe ou commune <jui vient
Mil péritoinef une interne du côté que la vificiile eft
adhérente au foie, Sqqurvien t de, la caplùle de la
veine porte & du conduit biliaire. Et trois propres
dôntîa première eft'vafaileufe;lafécondemtirculai-
T e , & ia’troifieme glanduleufe .
Mais le docteur Drake ayant examine au microf-
■ cope un inbrcëau d’une vïjicule du fitl defféchée, a
’'frouyé que cette exaéle diftinâibn de membranes
étqit peu fondée ; lés différens ordres défibres des
différentes membranes, paroiffant n’être autre ch'ofe
qu’un entrelacement infini. de vaiffeaux divérfement
ramifiés. , .• , „ ,
On diftingue ordinairement à la véjtcule du fiel on
’ fond t ÿ û e ft f à partie la plus la r g e , & un col, qui èft
" ï a plus étroite. . . ' ...
Le col de; la v i f Cille du f i e l forme un allongement
' qui fe termine par un canal nommé conduit critique !
‘ ou biliaire ' lequel environ à deuxpoucSIM'è diftance
de la vljicule, fe joint au conduit hépatique ; & tous
deux air.fi réunis forment le conduit commun. Voyc{ ,
C o n d u it ,'érc. ' ’
L ’ufage de la véjicule.du fiel éft de recevoir la bue
après qu'elle a été féparée dans les glandes du foie,
& de la décharger dans le duodénum par le conduit
commun.
Labile quife trouve dans la vejicule, eft plus jaun
e , plus épaiffe , plus amere & pins âcre que celle
du conduit biliaire. B i l e .- I
VÉSICULES adipeufes. Voye^ 1 article ADIPEUX.^
VÉSICULE DU F IE L , maladie de la , ( Medec.) i ° .
Le réfervoir de la bile attaché au foie , qui reçoit
une humeur particulière duement élaborée , qui la
conferve pour le teins convenable ; qui lui communique
fon amertume & fa couleur jaune ; qui la conduit
enfuite par le canal cyftique dans le canal commun,
& de-là dans le duodénum; cette p artie, dis-
j e , a fes maladies particulières.
i? . Lorfqu’elle eft comprimée par le gonflement
du foie ou de l’eftomac, elle ne fe remplit point dè
la bile qui eft fi néceffaire à notre fante; il faut en
détruire la caufe pour y porter remede. S’il arrive
qu’elle foit bleffée ou qu’elle fe rompe, elle répand
la bile dans la cavité du bas-ventre; c’eft un malheur
incurable. L’obAruftion qu’elle éprouve par une bile
trop tenace ou pétrifiée, la fait enfler confideràble-
ment, produit des anxiétés , la jaunifle, lafievre,
& autres maladies qu’on ne jpeut guérir qu’en detrui-
fant la caufe par les délayans, les favonneux, les
fondans. Quand la véficule du fiel eft attaquée d’inflammation,
elle fe refferre, & ne permet à la bile
; ni d’y entrer ni d’en fortir. 11 faut remédier à cette
inflammation dans fon principe ; l’irritation de fes
nerfs produit un i&ere qui fe diflipe & renaît. Dans
le traitement de cet accident il convient d’employer
les antipafmodiques. (Z>. / .)
V és ic u l e s s ém in a l e s , (Anatom.) Ce fondes
corps m ous, blanchâtres, noueux, longs de trois ou
quatre travers de doigt, larges d’un & moins épais
que larges d’environ les deux tiers, fitues obliquement
entre le réélu m & la partie inférieure de la vef-
fie , de telle maniéré que leurs extrémités fupérieu^
res font à quelque diftance l’une de l’autre, & leurs
extrémités inférieures unies entre celles des vaiffeaux
déférans dont ils imitent l’obliquité & là courbure.
Ils font d’une rondeur irrégulière à la partie fupé*
rieure, & fe retréciffent par degrés en descendant
vers le bas. Par l’union de leurs extrémités inférieures,
ils forment une efpèce de fourche dont les branches
font larges & courbées comme des cornes de
bélier. Ces extrémités font fort étroites, & forment
un petit cou qui paffe derrière la veffie vers fon col
& continue fon cours dans la rainure des proftates,
par la fubftance de la portion contiguë à l’urethre,
jufqu’à ce que fes extrémités percent la caroncule.
La fubftance interne des veficules eft pliffée ,& dif-
tinguée en quelque façon en différentes capfules par
la tournure des plis. Leur furface externe eft couverte
d’une membrane fine quifert de bord aux p lis, & elt
une vraie continuation de la fubftance cellulaire du
péritoine. On peut aifément dépliffer les véjicules ,&
redreffer leurs tortuofités ; par ce moyen , on les
rend plus larges que dans leur état naturel.
Leur fubftance interne eft veloutée, glanduleufe,
& fournit perpétuellement un fluide particulier qui
exalte,fubtilife & perfeétionne lafemence qu’elles reçoivent
des vaiffeaux déférans, & dont elles font les
réfervoirs pour un certain tems. Winjlow. (JD. J .)
VÉSICULES SÉMINALES , maladies des (Médec.)
i ° . Les deux véjicules qui,'attachées poftérieurement
au col de la velfie, reçoivent des vaiffeaux déférans
la femence, & qui en fe comprimant l’envoient dans
l’urethre, fe nomment véjicules feminales.
i ° . Elles font le plus lôuvent le fiege de la maladie
vénérienne, puifqu’elles produifent une gonorrhée
virulente. La caroncule de ces parties venant à
fe tuméfier, donne lieu à la fuppreflion de l’urine ou
à la difficulté de l’écoulement de cette liqueur. Pour
traiter cette maladie, on introduit dans le canal de
l’urethre une tente balfamique à la faveur d’une bougie,
toutes les fois qu’il faut uriner. Si l’orifice del’e-
monftoire fé trouve relâché, ou la caroncule rongée
, confumée, il furvient une gonorrhée fuivie d’un
épuifement confidérable. On a recours pour la guérir
aux in jetion s confolidantes & à l’mtroduciion
d’un tente balfamique. Il convient outre cela d’appliquer
fur la partie des cataplafmes capables de fortifier.
(Z?. / .)
V E S L E , L A, ( Géog. mod. ) en latin Vidula, nom
commun à deux petites rivières de France, l’une en
Champagne , l’autre en Breffe. La première prend
fa fource à deux lieues de Châloas, & fe jette dans
| l ’Aifne- La fécondé traverfe la Breffe toute emiefè,
I & va tomber dans la Saône pâr deux embouchures,
| à quelques lieues au-deffôus de Mâcon.-(Z>. ƒ.)
VESLY , ou V E IL L Y , ( Géog. mod.') petite ville
E de File de France, dans le Soiffonnois, fur la rivière
I d’Aifne, à quatre lieues au-defi'ous de Soiffons", &
[ à huit de Rneims ; elle fe trouve nommée en latin
[ ydliacum , Valliacum , &C VUliacum. En 1 3 7 9 , le
| roi Charles V. donna cette ville à l’églife de Rheims^
en échange de Mouzon. (D . J . ) - -
FE SO N T IO , ou VIS O NU 1 0 , (Géog, and) ville
de la Gaule Belgique , chez les Séquaninieris. Elle
| étoit déjà très-confidérable du tems de Céfar -, Bel.
[ Gai. l.I . c. xxx v iij. qui l’appelle oppidum maximum
I Sequanorum. Dion Caffius, l .X X X V IU . p . S. &C
| l’itinéraire d’Antonin, connoiffent auffi cette ville
K fous le nom de Vifontio. Elle eft marquée dans cet
[ itinéraire fur la route de Milan à Strasbourg, en pre-
| nant par les Alpes graiennes, entre Ariorica & Vela-
I duturum, à feize milles du premier de ces lieux, &
I à vingt-deux milles du fécond.
Cette ville eft nommée Vifontium par Ptolomée ;
I /. I I . c. xix. &c Vifontii ou Bifontii, par Àmien Mar-
I cellin, L X V . c .ij. qui dans un autre paffage écrit
I Vîjuntium , & au d. X X . c. x . Bifanùo, d’où l’on a
K fait le nom moderne Befançon.
Aufone nous apprend que Vifontio avoit une école
I municipale , & des profefl'eurs de rhétorique. On a
I des médailles d’Augufte & de Galba , fur lefquëlles
K on lit : Mun. Vifontium ; mais le pere Hardouin &
| Cellarius jugent que c’eft une médaille de la ville de
I Vifontium en Efpagne , dans le pays des Péleudones.
Dans la notice des Gaules , la ville Vifontio a le titre'
| de métropole , & eft appellée civitas Vefontienfium.
m Ê k
- VESOUL , f. m. ( Sucrerie. ) fuc provenant des
I cannes à fucre qui ont été écralées au moulin ; c ’eft
K au moyen de plufieurs opérations & d’une fortè cuif-
I fon dans lés différentes chaudières d’unefucrerie,que
I le véfoul prend la confiftânce néceffaire pour former
I le fucre. Ce fuc de cannes après avoir été purifié
I dans la fécondé chaudière , &c pafîé au-travers d’ùn
I linge propre dans des taffes de porcelaines, y ajoit-
1 tant un peu de jus de citron, fe prénd chaud ; c’eft
I une excellente boiffon, délicieufe au goût & très-
I faine ; elle facilite l’expeôoration, aide à la tranf-
I piration, & provoque le fommeil ; les dames du
I pays s’en régalent le foir avant de fe coucher ; elles
I en prennent auffi dans le cours de la journée, y mê-
I lant quelquefois de la farine de manioc , ce qui for-
I me un brouet un peu épais ^qu’elles appellent cauf-
I fe-caye ou cauffe-cailk , dont on a parlé en fon lieu.
K , V E SO U L , (Geog.mod.) en latin du moyen âge
K Vfulum, Vefolüm , càfirum Vefolenfe; ville de Fran-
K ce dans la Franche-Comté, au baillage d’Amont, à
I jeu x lieues de la Saône, au nord de Befançon , & à
1 leize au couchant de Montbelliard ; elle eft au pié
I d’une montagne , proche la riviere de Durgeon. Il
I j 3£ifnS cett.e Ie un C0Hege , & deux monafteres
I de mies. Vefoul a ete cédée à la France par le traité
I ^ ’ en i 679- LonS- 2 3 - io . latit. 47. 3 8 .
I v Motte de t (Geog.mod.) montagne de
I b rance dans la Franche-Comté, au baillage d’Amont,
1 près la ville de Vefoul, qui èft fituée au pié. Cette
I montagne qui eft faite en pain de fiiere, peut avoir
I nne demi-lieue de circuit par le bas ; & on auroit
1 peine à la monter en une heure. Il y a plus des trois
I ^ J arts de eette motte en vignobles; l’autre partie
I donne de 1 herbe ou du blé. (D . J . ) F
E j j ^ P A S lJE y ( Géog. cric. ) lieu d’Italie, au haut
une montagne , à fix milles de Murfia, fur le che-
I ° e cette Y,lle. à Spolette. Suétone, /. V II. dit
I n Y' voyou divers monumetis, qu’on donnoit
pour J es preuves de l’ancienneté & de la noMeffë de
la famille vefpafienne. (D . J . )
V ESPER ; f. m. (Littéral, ) l’étoile de Vénus ait
point dü jour , eft appellée tous & lucifert érode du
matin ; le foir elle change dé nom , & prend celui de
vefper H hàclifer, étoile du foir ; c’eft pour cela que
Catulle appelle l’étoile du matin vefper mutato nomi-
î n e , l’étoile du foir qui a changé de nom.
Nocle latent fu r es, quos idem fape revertens.
Vefpere , mutato comprendis nomine eofdem.
» Les voleurs fe cachent pendant la nuit, & fou-
>» vent l’étoile du foir quia changée de nom, les fur-
» prend le matin.
On a blâmé Horace d’avoir employé en commun, J
ode jx . l. I I. le mot vefper , pour lignifier l’étoile"
qui paroît la première au coucher du foleil, ôc qui
difparoît la derniere à fon lever. Il eft vrai que nous
venons de dire qu’elle ne s’appelle proprement v e fper
, que lé fo ir ; & qüe le matin elle prend le nom
d’eous ou delùcifer ; mais éft-il raifonnable de vouloir"
affujettir lès poëtes à ces prêchions ? Ont-ils tou-
[ jcjurs tellement diftingué les différens noms qui conviennent
à la feeur d’Apollon , félon fes différentes ‘
fondions , qii’ils n’ayent jamais pris l’un pour l’âtitre
? N’ont-ils jamais confondu ceux d’Apollon lui-
même, ceux de Junon, & des autrés divinités qui
avoiént plufieurs femblables dénominations? C’eft:
une liberté dont les poëtes font en poffeffion de.tout
tems , & qui fuffit pour juftifiér Horace en particulier
, foit dans cette occafion , foit dans toute autre
pareilié. (D . J .)
V E SP E R IE , f. f. dans la faculté de médecine de
Paris, eft un afte public, mais non pas une thëfe
comme quelquës-uns l’ont d it, qui fe fait dans les
écoles inférieures de médecine la veille du jour auquel
on doit recevoir un nouveau dofteur ; cet a£le
fë fait le matin à dix heures , à la différence des vef-
^peries de forbonne, qui fe font le foir. Il a deux parties
, 1 a première eft une queftion de médecine que
le préfident de l’afte propofe au licentié, auquel il
doit le lendemain donner le bonnet de doâeur ; cette
queftion eftdivifée en deux membres , le licencié
en réfout un , & un dôfteur qui afïïfte à l’a rie en
robe rouge , réfout l’autre membre de la quèftion;.
ce qui fe fait fort brièvement. La fécondé partie de
l’ârie , & qui en fait le principal objet, eft un d if.
cours oratoire que prononce le préfident, fur les devoirs
de la profeffion de médecin, dont il fait fentir.
les avantages & les difficultés, en adreffant toujours
la parole au licencié ; outre le dorieur qui préfide ,
& celui qui agite un des points de la queftion , il eft
d’ufage que le doyen & le cenfeur affiftent à cet acte
en leurs places ordinaires, en robes noires & chat,
perôn rouge, & qu’il y ait de plus douze autres docteurs
vêtus de même , lefquels font choifis fuivant
l’ordre du catalogue, & obligés d’affifter à cet arie ,
fous peine de quarante fols d’amende ; cet arie eft annoncé
par des billets imprimés, intitulés pro vefperiis
magijlri. . . . avec l’indication du jour & de l’heure ,
& au-bas eft marquée la queftion qui doit être pro*
pofée ; par exemple :
A n v in um remenfe $ acu a t in genium.
L c o r p o r i n o c e a t i
V E S P E R T IN U S , adj.fe dit quelquefois dans les
auteurs latins d’aftronomie , d’une planete que l’on
voit defeendre vers l’occident après le coucher du
foleii.
V E S P R IM ou VESPR IN , C om t é de , ( Géog.
mod. ) comté de la baffe Hongrie , entre le Danube
& la Drave. Il eft borné au nord par le comté de Ja-
yarin ; à-l’orient par ceux de Pilliz & d’Albè ; au
midi partie par le lac de Balaton,partie parle comté