2 1 2 V E S
Tandtnl vlrginïam. fzfhdU V:fhi fcriiclam. . d
I On s'attacha k chercher aux vtpdes desdedomrna-
gemens dé leur continence ; on leur abandonna une
infinité dHionneurs,dfi grâces & detplaifirs,dans le de t
fein d’adoucir leur état 8cd’illuftrer leur proteflipit;
on fe répofa pour leur chafteté fuit la crainte des M B
liniens : qui quehm’ tilrayaus qu iis ioient, ne.iouf
«as toujours le plus ter remède contre 1 emportement
dfc paffions. Elles vivotent dans le luxe de dans
h moltefe ; -elles fe trouvotent aux Ipettaçles dans
le s théâtres & dans le cirque ; les hommes ayojent
te -liberté d’ entrer le jour chez elles, & les femmes à
toute heurei; (Ses alloient fouventmanger dans leur
Ïàmïlle Une veftaU fut violé e , en rentrant le loir
dans fa-maifon, par de jeuneslibertins quiignorotent,
ou prétendirent ignorer qui elle etoit, De-la vint te
•coutume de-faire marcher dévàntelles unlitteur avec
des teifeeaux pour les diflinguer par cette dignité,,
& pouvoir prévenir de lemblables defe-rares.. , ,
Sous prétexte de travailler à la réconciliation des
femillesd elles entroient fans diftinSjon dans toutes
les affaires ; c’étoit la plus fûre & la derniere reffour-
c e des malheureux. Toute l’autorité de Narçme ne
put écarter la vejlale Vibidia, ni l’empecher d obtenir
de Claude que fa femme fut ouïe dans fes détentes ;
ni les- débauches de l’impératrice, ni fon mariage
avec Sûtes, d u vivant mime d eC é te r, n’eoipedie-
-rent point 1a vfjldc de prendre fait de caule pour
elle; en un mot , . une .ptêtreffe de Velta ne craignit
point de parler pour Meffalme. , .
Leur habillement n’avoil rien de ttute , m.qui put
- voiler leurs attraits, tel au-moins que nous le voyons
fur quelques médailles. 'Elles portoient une coeffe
: ou efpeee de turban, qui ne defeendoit p,as p te b a s
-que lioreille , Sc qui leur-découvroit le yifage; .elles
vattaehoient des rubans quequelques-unesfoliotent
■ paridëffeus la gorge; leurs cheveux que l ’on cpHpoit
-d’abord, & que l’ on confacroit aux dieux, te la ifc -
lent croître dans la fuite , & reçurent toutes les fe-
- çons & tous les ornemens que -purent inventer l’art
• & l’envie de plaire. " . •'
Elles avoient fur leur habit -un roc-net de toile hue
8c d’une extrême blancheur, & par-delïiis une m ante
-de -pourpre ample 8clongue, .quitte portant ordhiai-
remeutcjue fur une épaule, leur lai (Toit un bras libre
-retroufféforthaut. ;■ . .-
Elles avoient quelques ornemens particuliers les
jours de fête & de facrifices, -qui pouvoient do.nnqr.d
. leur h a S t plus de dignité, fans b i ôter fon agrément.
Il ne m a n q u a it p a s d e vejlaies q u i n 'e to ie n t O ccup
é e s q u e de le u r p a r u r e , & qui fe p iq u o ie n t degpûf,
de p r o p r e t é 8 c de m a g n ific e n c e . Minutia d o n n a -lie u
• à d’etranges foupçons par fes airs , 8c par -fes ajufte-
- mens profanes. Ôn reprochoit à d’autres l'enjouement
8c l’indifçtétlon des difcoürs. Quelques-unes
- s’-oublioient jufqu’à compofer des vers tendres dcpaf- j
‘■ •fionnés. # . , ,
-Sans toutes ces vanités & .ces diiïipations, il etQit i
■ Sifficiie que des filles à qui llefpérance de fe marier
-n’étoit pas interdite, 8c que. les lois favorifoient en
tant de maniérés, qui malgré-les engagement de leur
-état -recueillaient quelquefois toute la fortune de
leur maifon , priffent le goût de la retraite, güi-fepl
dtoit capable de les maintenir dans le genre ,de vie
qu’ elles avoient embraffé fans le Gonooîtrc. Tout ceja
■ cependant .n’empechoit-pas que -leurs tentes ne tirai- |
- fent à d’extrêmes conféquences.
La négligence du feu facré devenoit un ptçtege'
fonefte pour les affaires de l’empire; .d’ écl.atens,& j
'demalheureux événemens quela fortune ayoïtbpla- j
-cés à-peu-près dans letems que le feu s’étoit,éteint, ,
: établirent fur cela unefuperftition qui furprit les.plus |
J fases. Dans ces ca s, elles.étaient expoféesi fefpsçe j
de5 châtiment dont parle TitesLive., coefa.fi*gro ejl .
vtjiaùs , par-les mains mêmes dufouverain pontife.
V E S '
Onle$ cpnduifoit donc .pour les punir dans un lieu
fecret pii elles fe dépouilloient nue?, Les .pontifes à
la vérité prenoient toutes le$ précautions pour lg$
fouûraire dans cet état à tops autre? regards qu’aux
leurs. _ _ m . . . - ÿ i.'..- • ■
Après la punition 4e la vejlale, on fongeouà rallumer
le fe u ; mais il n’étoit pas permis de fe fervir
pour cela d’un feu matériel, comme fi ç.e feu nou-
i veau ne pouvpit être qu’ pn préfent du ciel : dû-moins,
félon Plutarque , n’étoit-il permis de le tirer que 4çs
rayons mêmes du fpljeil à l’aide 4’uo yafe d’airain,
au centre duquel les raypns venant à fe réunir., fubr
tilifoient fi fort l’air qu’ils l’enfiammoiept, & que par
le moyen de la réverbération , la matie.re feçhe &
aride dont on fe fer v o i t , s’allumoit aufîi-tôtf
Le foin principal d refaits étoit de garder le feu
jour &c nuit ; d’oii il paroît que toutes les heures
étoient difirihuées , & que les vejltUff ferelevoient
les une? après les autres. Chez les Çrecs.lé feu facré
(e confervoit dans des lampes QÎf on .ne mettoit de
l’ huile qu’une fois l’an ; mais les Yeftafcs (e femfient
de foyers de de rechaux ou vafes de te r re , qui étoient
places fur l’autel dc Vella. , • .
Outre la garde du feu facré , les vejlalçs étpient
obligées à quelques p rières, & à quelques facrifices
particuliers , .même pendant la nuit. Elle? étoient
chargées des voeux de tout l’pmpire, & leurs prières
étpient la reffource publique.
Elles avoient leurs jours folemnels. Le jour de la
fête de V e fta , le temple étoit ouvert extraordinairement
, ,on pouyoi.t pénétrer jufqu’au lieu même pu
repofoient les chpfes facrées, que les vcfi4J.es n’expo-
foient qu’après les avoir voilées, c’eft-à-dire ,c.es gages
pu /ymboles de fa durée de la félicité de l’empire
romain, fur iefquels les auteurs fe font expliqués
fi diverlpment. Quelques-uns veulent que ce foit l’image
d,es;grands .dieux. D ’autres çroyent que cepou-
voit être .Caftor & P ollux, & d’autres Apollon &
Neptune. Pline parle d’un dieu particulière meut révéré
des Vf.fia.Us , qui étoit le gardien de? enfans &
des généraux d’armées. Piufieurs , félon Plutarque,
affeSapt depar.oîtr.e plus inûxuits des cfiofesde 13.religion
que le commun du peuple , efiimpien.t que les
vajîaUs confervoient dans l’intérieur du fempi? ? dptix
petits tonneaux, dont l’un étoit vuide ^ ppyert,
l’autre fermé & plein, & qu’il n’y aypit quelle? le,u-
les à qui il étoit permis de les vpir : .ce qui a quelque
rapport avec ceux dont parle Homère, qui étoient a
l’entrée du palais de Jupiter, .dont l’un étoit plein de
maux, .& l’autre de bien?. Pifons mieux qu,e ,tout
cela , e’étoit le palladium meme que les yejlfiltt
avoient fous lepr garde. .
f l fuffifoit pour .être reçue vcftaU , que d’un cote
ai d’un.autre, on neft# jp.oinytforti.de condition fer-
vile , ou de parens qui eufibnt fait une profelfion
baffe. Mais quoique la loi.fe fut relâchée jufque-là ,
il y a toujours fieu de penfer que le pontife ayoit
plus en vue les filles d’une certame naiffançe, comme
fujets plus fiifçeptibles de tous les hpnne.ur? .attachés
à un ordre qui é to it, pour ainfi (fixe, à la têt?
de la religion. Une fille patricienne qui jpignoit.à
fon ca’raélere de yejiale la çonfidération.de fa famille,
devepoit plus propre pour une fpciété de filles »
chargées non-feulement des facrifices de Ye fta , majs
qui jouojent le plus grand rôle dans les affaires.de l’état.
Elles jouiffoient de la plus haute .cpnfidératiç11*
Augufte lui-même jura que fi quelqu’une de fes nièces
étoit d’un âge convenableplla pxéfentcroit volontiers
pour être reçue vejlq.U- Il faut regarder çomm?
un effet de l’eftime des Romains pour la condition 09
y.eflaU , l’ordonnance dont nous parle Cgpifo AteWs>
qui en exçluoit toute autre qu’une romaine.
Dès que le choix de la veftalf .étpit f a i t , qu’el^
avoit mis le pié dans le parvis du temple , ^ étolt
livrée aux pontifes, elle entroit dàs-lprs dan? touS
V E $
avantage? 4 e ^ faps autre forme
«i’émançfp^Offjpu f hftftge^qnîd ’ét?î.,;elle.acqviéxpit
fé.droit de n’étpit plu? fiée à la puiflànce
paternelle. .. .... H ; ,
1 Rien déplus nouygati dans lafocieté , que la condition
d’une fifie qui ppuv.oit teffer è l ’âgé de fi-x ans;
rien.de plus, éffepg-Çjq^’PA? pleine majorité du vivant
même du Bere.> «^.yant le nonabre d’annéesque.les
lois donnent à fa raifon. Elle étoft habile à la fuç-
cefiipn ,au foftir des y,cflales , 9b elle portoit une dot
dont elle difpofqijt félon fa volonté. Leur bien reffoit
è la maifon f im p u r o i e n t fanf tefiament : elfes
perdoient à 1? vérité le droit d’hériter ab inteflat. Une
veftalp diipofpit même de fon bien fans rentremife
d’un ,c.ura,teur : ce qu’il y avoft fie bilàrre en cela ,
c’eiique cette prérogative dont pn vouloit bien gratifier
des vierge? E pure s, avoit été jufquesi-là le privilège
des femmes qui a-v,oient eu .au-moins trçis en-
fans.
Il y a apparence que dans les premiers tems lé ref-
peef des peuples leur tint fieu d’une infinité de privilèges,
de que les vertus 4e? wjfoks fuppféçieut à
tçus ces horuieprs d’étabhflément, qui leur firent a c cordés
dans la fuite, félon l,e beloin & le zèle du
peuple romam»
Ce fpt dans çes tems fi purs que la pitié d’Albinus
fefignalaè leur égard. L e s .Gaufoi? étoient,auxppr-
res de Rome, & tout .lè peupie dans la çonfternafion;
les uns fe jettent (fans fe .capitole pour y déféndre,
félon Tite-Liye, lps dieux & les hommes ; ceux d’en?
tre les vieillard? quj avoient obtenu les honneurs du
triomphe & du çonfulat, s’ enferment dans la ville ,
pour foutenir par leur exemple le commun du peuple.
Les vffiales dans ce defordre g én é ra la p rè s avoir
délibéré fur la conduite qu’elles avoient à -tenir à l’ér
gar.d des dieux 4e5 dépouilles du t.emple , en ca?
çherent un,e partie da,ns la terre près de la maifon du
facrificateur 9 qui deyint un lieu plius fa in t, & qui
fut honoré dans la fuite jufqifà la fuperftition ; elles
chargèrent le relie fur leurs épaules, s’en alloient,
dit Tite-JLiv.e, lé Long de la rue qui v a du pont de
pois au janiçule.
Cet Âlbinus, homme plébéien, fuyjoit par le mê?
me cfienfin avec la famille , qu’il einmenoit fur un
.chariot. Il fut îQ.uçhé d’un faint refpeâ à îa vue des
yeflales ; il crut que c’étoit bfelfer la religion que de
laiffer des prêtreffes, & } pour ainfi dire , des «fieux
meme à pié ; jl fit defçendre fa femme & fes enfans,
& mit a la place non-feulement le? yeJiaUs, mais ce
qui fe trouya',fie pontifes avec elles : il fé détourna de
fon chemin , dit Valere Maxime , & les conduifit
jufqu’à fa vjlje de Cér.é, oit elles fiirent reçues avec
autant dp refp,e^, que fi l’état de la république avoir
été aum floriffant qu’à l’ordinaire. La mémoire d’u-
11e fi fainte hofpitalité, ajoute Phifforien > s’efl con-
fervee jufqu’à f^ous : ç ’eft de-là que les facrifices ont
.été appelles .cérémonies, du nom même de la yifle ;
.& cet .équipage vfi & ruflique pii ii ramafi'afi àrpror
pqs les ycjiçil.es, a égalé pu paffé la glpire du char de
triomphe fe pfus riche ,1e plus brillant.
On a heu de ,croire que .dans cet effroi des yejlales9
le-feryiee du feu facré fouffrit quelque interruption.
Elle? fe chargèrent de porter par-tout le culte de Yef-
t a , ôç d’en continuer les fofemnités tant qu’il y en
a,uroi,t quelqu’une qui furyiyrpit à la ruine de Rome;
mais il ne paroît point que dans la conjonâure prér
fente elles euffent pourvu au foyer .de V eûft, ni que
cette flamme fatale ait pté cpmp.agne de leur fuite,
eut-etr,e eut-il été plus digne d ’elles d’attendre tout
ev nement dans l’intérieur de leur temple, & au mi-
Péu esfonaions dufacerdoce. La vue d’une troupe
P.t. Greffes autour .4’,un firafie-r fa c ré , dans un lieu
juique-làmaççefiible, recueilliés ainfi au milieu de
a e 9 w fçn pufijiqup 3 n’eût pas éfé moins digne de
V E t ^ 3
r.efpe£l ^ d ’admiration, que l ’afpefl de toys çesfiéna-
teqrs qtfi.^ ^ndoient Ja .fo de i,eur .défiinéô::affia.
à lent ponté (avep .une gravité morne, !§t-réyêtus dej
tous les ornemens de leur dignité. Pput^ t^êidSi m *
rent-elies raifon de craindre l’infolence des barbares,.
6c des inçonyépifips plus grands que l’exQnftipn
même du feu facré,.
Quoi qu’il en fo it, l’a^ipn d’Alhinus devint à fa
poftérité upe preuve éclatante & d'u refp.efil* avec
lequel pn regardoit les vejl^ûs., &f. de la fimpheifé do
leurs moeurs : elle? ignprpiént encore l’ufage de ces
marques extérieures de grandeur q,ui fe:midtipfiereiit
fi fort dans la fiiite : ce ne fut qùeàfçus les triumvirs
qvi’elle? commencèrent à n.e plu? parpître .en public
qu’accpmp.agnées -d’un liâeur, Les faifeeaux q.Ué Êon,
porta devant elfes impoferent au peuple 9 Àc l’écarr.
tçrent fur feur route. Il manquoit à la vérité à ,cette
diffindion une caufe plus hono/able ; l ’honneur eût
été entier s’il n’eut pas été çn même tems tmj?,précaution
contre l’emportement des iibertinsj,^: fi au xap-
port de Dion 'ÇNfius.j.ce .nouveau relpefl n’eût pas
été déterminé par le viple.ment d’une vpfiçU»
Ce fut apparemment dan? ce tems-là que les prér,
féances furent réglées A p ^ ^ .y je Jia fe s êç les magift,
trafs. Si les conidls .oy les préteurs fe trouvoient fijjr.
leur chemin, ils étoient obligés de prendre une au-,
tre route ; ou fi l ’embarras étoit. t e l , qu’ils ne p.uf-
ie.nt éviter leur rencontre, ils faifoient baiffer leurs
haches & leur?:f a i f c e a u x f i l e s , f i dans
ce moment ils euffent remis p$tr-e leurs maim l’auto^
rité dont ils étoient r.ev%us,' & que top-te cette pufi-
fance confulaire fe fût dilÉpée »devant des .filles, qui
avoient été chargées des plus grands myfferes de I4
religion par la préférence rnême des di.eux, dç qui
tenoient, pour ainfi dire, fie la première main , les
reffourçes & la deflinée de l’empire.
On les regardoit donc comme perfonnes facrées,
& à l’abri de toute violence, dii-moins publique. Ce
fut par-là que rentreprife des tribuns contre.Claùdius
fut rompue. Comme il trip.mphoit malgré leur oppçw
fition, ils entreprirent de le renverfer de fon char aq
milieu même de la marche d.e fon triomphe. La vefr
taie Claudia fa fille avoit fuiyi to,us leurs mouvetr
mens. Elle fe montra à-propos, Sc fe jetta dans 1§
ch ar, au moment même que fe tribun ajloit -renverr
fer Claudius : elle fe mit entre fon pere ég. lu i, &c
arrêta par ce moyen la violence du tribun^ retenu
alors malgré fa fureur par cet extrême refpeét quj
étoit dû aux vejlales, & qui ne laiffoit à leur égard
qu’aux pontifes feuls la liberté des remontrances., &
des voies de fait : ainfi, l’un alla en triomphe au c.a-t
pitole, & l’autre au temple de V efta; & on n.e put
dire à qui on deypit le plus d’acclamations , 0 111 la
yiftpire dp pere, ou,à la piété de la fille.
Le peuple étoit fur le cara&ere des yeflales dans
une prévention religieufe, dont rien n’eût pu le dépouiller.
Çe n’étok pas feulement Le dépôt qui leur
étoit confié qui avoit établi cette prévention, mais
une infinité de marqua extérieures d’autorité ôç dç
puiffançe.
Quelle impreflîpn ne devoit point faire fur lui cette
prérogative fi finguliere, de pouvoir fauyer la yie à
un criminel qu’elfes ren.cpntroient fur leur chemin ,
lorfqu’on le menoit au fupplice ? La feule yue de là
vejlale étoit la grâce du coupable. A la vérité elles
étoient obligées de -faire ferment quelles fe trouvoient
là fans deffein, & que le hafard feul avoit part,à cette
rencontre-
Elles étoient de tout terq? appefiées en témoignage
& entendues en jiifliçye , niais elfes n’y pouvoient
être contraintes. Pç>pr;fiijre plus d’honneur à.la .refk
gion, elles étoient bien aifes qu’on les.çrûtfur ung
dépofition toute fimpfe , fans être obligées de jurer
par fa déifié V.çfia, qui étoiî la feule diyifiité qu’§I