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"Walcheren, deNord 6c Zuyd-Beveland, & de W ol-
verdyck : i’orfontale, qui eft la moindre & la plus
avancée vers la Hollande, contient les îles de $çho-
v e n , Duyveland 6c T e r -T o len . Tputes ces île s ,
étant lituées dans un terrein fort bas , fejroient dans
un continuel péril d’être fubmergées,fi elles n’étpient
défendues contre l’impétuofité des flots par des dunes
, & par des hautes digues , entrelacées de joncs
6c de bois de charpente , dont le vuide eft rempli de
pierres. Le tout eft entretenu avec beaucoup de foin
6c de dépenfe.
Depuis que la Zélande eft devenue libre & fouve-
ra in e , les îciences y fleuriflent d’une maniéré brillante
; c’eft ce dont on peut juger par l’ouvrage de
Pieter de la Rue , intitulégellpttcrd Zéeland, &c. Mid-
delbourg 1734, in-40. Sl depuis augmenté en 1741,
in-40. On trouvera dans cette belle bibliographie
tous les favans qui font nés dans cette province, 6c
îes ouvrages qu’ils ont mis au jour. (Le chevalier d e
J a u c o u r t . )
ZELA TEU R S ou Z ÉLÉS , f. m. pl. ( Hiß. eccléf. )
nom qu’on donna à certains juifs qui parurent dans la
Judée vers l’an 66 de l’ere vulgaire, & quatre ou
cinq ans avant la prife de Jérufalem par les Romains.
Ils prirent le nom de {>dateurs -, à caufe du zèle mal
entendu qu’ils prétendoient avoir pour la liberté de
leur patrie. On leur donna aufli vers le même tems
le nom de ficaires ou àlafiafiins, à caufe des fréquens
aflaffinats qu’ils commettoient avec des dagues nommées
en latin fica. On croit que ce font les mêmes
qui font nommés kérodiens dans faint Mathieu, 6. x xij.
y . / <7. 6c dans faint Marc, c. xi). ÿ . 13 . Ils étoient
difciples de Judas le galiléen, 6c fe retirèrent pour la
plûpart pendant le fiege dans Jérufalem, oit ils exercèrent
les plus étranges barbaries, comme on peut le
voir dans l’hiftorien Jofephe.
ZELD A LES , le s , (Géog. mod.) peuples de l’Amérique
feptentrionale , dans la nouvelle Efpagne ,
& dans la province de Chiapa. Le pays qu’ils habitent
eft , pour la plus grande partie, haut 6c montagneux
, mais fertile en cochenille, en maïs, en miel,
en ca,cap;,,& propre à nourrir du bétail. (Z). J.')
Z É LÉ de religion, (’Chrifiianifme.) attachement pur
6c éclairé au maintien 6c au progrès du culte qu’on
doit à la Divinité.
Le {Me de religion eft extrêmement louable , quand
il eft de cette efpece, plein de douceur, 6c formé fur
le modele dont Jéfus-Chrift nous a donné l’exemple ;
mais quand le |j§| eft fau x , aveugle 6c perfécuteur,
c’eft le plus grand fléau du monde. Il faut honorer la
Divinité , & jamais fonger à la vanger. On ne fau-
roit trop obferver, qu’il n’y a rien fur quoi les hommes
fe trompent davantage , que dans ce qui regarde
le {Me de religion. Tant de pâmons fe cachent fous ce
mafque, 6c il eft la fource de tant de maux, qu’on a
été jufqu’à. dire, qu’ il feroit à fouhaiter pour le hon-
heur du genre-humain, qu’on ne l’eût pas mi^au nombre
des vertus chrétiennes. En effet, pour une fois
qu’il peut être louable, on le trouvera cent fois criminel;
il faut bien que cela foit ainfi, puifqu’il opéré
avec une égale violence dans toutes fortes de religions,
quelque oppofées qu’elles foient les unes aux
autres, & dans.toutes les fubdivifions de chacune
d’elles e'n particulier.
Abdas, évêque dans la P e rfe , au tems de Théo*
dpfe le jeune., fut caufe, par fon {éle inconlidéré,,
d’une très-horrible perfécution qui s’éleva eöntre les
chrétiens. Ils jouiffoient dans la Perfe d’une pleine
liberté de confcience,lorfque cet évêque s’émancipa
de renverfer un des temples oit l’on adoroit le feu.
Les mages s’en plaignirent d’abord au ro i, qui fit venir
Abdas ; & après l’avoir cenfuré fort doucement,
il lui ordonna de faire rebâtir ce temple. Abdas ne
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voulut pas,s’yprêter;quoique le prince lui eût déclaré*,
qu’en cas de défobéiffgnce , il feroit démolir toutes
lès églifes des chrétiens. J1 exécuta cette menace, 6c
abandonna les fidelesà la merci dé Ton clergé, qui
n’ayant vu qu’avec douleur la tolérance'qu’on leur
avoit accordée,fe déchaîna contr’eux avec beaucoup
de furie.; Abdas fut le premier martyr qui périt dans
Cette rencontre ; il fut ,d is-je , le premier m artyr, fi
l’on peut ainfi nommer un homme qui par fa témérité,
expofa l’Eglife à tant de malheurs. Les chrétiens
qui avoient déjà oublié l’une des principales parties
delà patience évangélique, recoururent à un remede
qui caufa un autre déluge de fang. Ils implorèrent
l’afliftance de Théodofe ; ce qui alluma une longue
guerre entre les Romains & les Perfes. Il eft vrai que
ceux-ci eurent le défàvantage , mais étoit-on aflïiré
qu’ils ne battroient pas les Romains, 6c que par le
moyen de leurs viftoires, la perfécution particulière
des chrétiens de Perfe ne deviendroit pas générale
fur les autres parties de l’Eglife ? Voilà ce que le {Me
indiferet d’un feul particulier peut produire. A peine
trente ans fuffirent à la violence des perfecu-
teurs !
Abdas, fimple particulier, & fujet du roi de Perfe,
avoit ruiné le bien d'autrui ; 6c un bien d’autant plus
privilégié, qu’il appartenoit à la religion dominante;
c’étoit une mauvaife exeufe, de dire que le temple
qu’il auroit fait rebâtir, auroit fervi à l’idolâtrie : car
ce n’eût pas été lui qui l’auroit employé à cet ufage,
& il n’-auroit pas été refponfable de l’abus qu’en au-
roient pu faire ceux à qui il appartenoit. D ’ailleurs,
perfonne ne peut fe dilpenfer de cette loi de la religion
naturelle : « Il faut réparer par reftitution ou au-
» trement le dommage qu’on a fait à fon prochain >».
Enfin , quelle comparaifon yavoit-il entre la confi-
truâion d’un temple, fans lequel les Perfes n’auroient
pas laiffé d’être aufli idolâtres qu’auparavant, & la
deftruâion de plufieurs églifes chrétiennes ? Il falloit
donc prévenir ce dernier mal par le premier , puif-
que le prince en laifloit la reflource au choix de Fé-
vêque. Voilà pour le { île inconfidéré. Si quelquefois
il peut être exeufé, il ne faut jamais le louer, ce
feroit rendre à l’infirmité humaine un hommage qui
n’eft dû qu’à la fageffe ; la qualité des perfonnes, &
leurs meilleures intentions, ne changent point le mal
en bien.
Si maintenant nous fuiyions l’hiftoire cruelle des
effets du {de deftru&eur, nous la trouverions remplie
de tant de fcènes tragiques, de tant de meurtres
6c de carnage, qu’aucun fléau fur la terre n’a jamais
produit tant de aéfaftres.
Trifiius haud illo monfirum nec fizvior ulla
Pejlis, & ira Deum fiygiisfefe extulit undis.
Æneid. I. I I I . v. 2 14 .
Les annales de l'Eglife fourmillent de traits apo-
criphes de ce genre, qui ont fait au chriftianifme une
fi grande p laie, qu’il n’en guériroit point, fi la main
qui l’a fondé ne le fauvoit elle-meme. Lifez bien
l’hiftoire, &t vous trouverez que les plus grands princes
du monde ont eu plus à craindre les paflïons d’un
faux {lie ,qué les armes de tous leurs ennemis. ..
Si tout zélateur examinoit bien fa confcience, elle
lui apprendroit fouvent que ce qu’il nomme {Me
pour fa religion , n’eft à le bien pefer qu’orgueil,
intérêt, aveuglement ou malignité. Un homme qui
fuit des opinions reçues , mais différentes de celles
d’un autre, s’élève au-deflus de lui dans fon propre
jugement ; cette fupériorité imaginaire excite fon orgueil
6c fon {Me. Si ce {Me étoit véritable 6c légitime,
il feroit plus animé contre un mauvais citoyen , que
contre un hérétique , puifqu’il y a divers cas qui
peuvent exeufer ce dernier devant lefouverain juge
du n\onde, au-lieu qu’il n’y en a point qui puiffe disculper
l’autre.
Z E M
J ’aime-à V d rTin homme ’ zélé'pditr î’avàntement
des bonnes mceufëy :6è *l’ihtéref commun du genre
humain; mais lorfqti’il emploie fon {èlë à perfécütér
ceux qu’il Im-plaif de 'nommer :h é t d d d o x ë s dis*",
fur la bonne opinion qu’il- â de' fa'cFéahce & dé fa
piété,,, >qUe l’une eftN vaine , & que f autre èft criminelle
» QLcchevalierJDE' J a u COUR 7\)
, 'Z ë l e j ( Crilip fàcr. ) ce mot fê- prend en plti-
fieurs fens dans l’Ecriture. Ilfignifie une ardeur pou r
quelque chqfé., Phinee étoit plein de {blé contre lès
niéchans qui violoient la ldi du Seigneur, ntonb. xxv.
>m 11 défigne l’envie ; les Juifs font remplis d’envië'j'
•Act. xii}. 146. fTthtâturov Çjfiît&f- Il veut dire la jaloufîè1
P®Y«vjr:3 -4< là jaloùfie^{Mus) dit^mari; n’ëpargn,e"'
point;radultere dans ,fa vengeance. Honilie jaldufe
è^mdjouty S a g e ,/ . / o..ç’eft Dieu^ qui s'appelle, «rc
E jW î aM ufi- L "ldof i . du {Me jr.Èzeçh. S,, c’éft ou
Fidole dé B a a l, qui avoit été placée dans le temple
du Seigneur,, ou c^eft celle d’Adonis ;• quelquesW
terprete? .eroyent aufli que le prophète Ezéchiel én-
tènd par idole .du {Me , to,utes fortes .d’idoîès..en.gé-;
n c ra l, dont le culte allume le {de de Dieu contre
leurs adprateurs. (Z ). / . ^ ,
Z è iE , jugèment d eM C r it iq . facri) Poyez J u g e *
MENT d e '{ é t é .' (£> :/.) • ' :
Z R L E I A ,, ( Glôgr.aric.') , 'ville de l’A -
fie mineure, en Troade., au pié du mbiit Id a, dans
le territoire dés Cyzicéniens, auxquels Zéléia appartenait.
Strabdn dit qU’if y avoit eu dans cette ville
( il ne . parloit plus de fon tems.
ZELEM , ff m. ( Mat. med. des Arab. ) , nom donné
par Avicenne & aufrès Arabes, à un fruit com-
müh de leur tems en Afrique',1 extrêmemen t recher-
S c^e Par ks.^bitan s , nommé par quèlquèsrüns
le poivre dés nôirs. Avicenne dit que ïfi.{eàtn-etoit une
iemence grafle , de là^rdfféu'rd’uhpoiscîiiche^ fort
odorante , jauné^ en-dehors , blanche en-dedans ,
6c qu’on appo'rtôic de Barbarie.' ( D . J )
Z E L L , ( Geog. .mod.) ville d’Allemagne au cer-.
cle de la baffe Sàxé ,. 'dams le,.duclié de Lunebourg ,;
fiir TA llé r , & chef lieu .d’un «duché auquel elle donV,
hé' fon nom. Elle eft fitüëe à dhzej^iës'd e Hiïde-'
sheim', à treize deXùnebçiurg, & à quatorze de la
ville de Brùnfwick; C ’eft une place défendue' par un,
château;, ' o ifles duèsfde Z e ll ifaifoiept jadis leur re^.
-v,Ceète ville ai’nfî.que lé duchér,'a;été réu-!
Mè.i’l,ëlè(ftOràt\,d’Hànqvre. Long. 2y.lS^.'laf.3 2 . 4S .,
Rèihbeck (Jean-GUftaye ) , théologien de la çon-,
feffibifd’A ù ^ o u r g , naquit.à Z 'e llen i6^;2.,,&mou--
fût e n '17 4 1 . I l èfo connu par un livre.cdntre' le con-
• eubînage', ô^par des çonfidérations fiir la ifonfoflion
d’Augÿbôürg' en quatre volumes 'uËW. CesdeAx
dnvfages'font eû‘Allemand ; • fes férmons,fiïf /divèrs
filets ■; ont étéimprimés à B erlin, danslàmêmè laii-
ôc-formenf p.lÙfieûrs Volumés.:J( D . ƒ. J "
-■uZ elü^- ( Gédg.;rHàd.fifiétite Villé:impériale d’AI-
lemagrié , dahsïâ ÿuàbè'y bu pays d’Ortriate, fur la
riviere de Nâgolè1,1 à fépflieues: àumididéBâdëi Elle
èft .fous là prôtééti'6'n dè la" maifon d^Àiitriché. Lon°*
Z'â'."4 w. latiti 4%. 2'à? (Z>. J . )
Z e l l , /« ,•- ( Gê'og:OT&Z^'kc'd’Ailëm'kgüefur'tês
ctinfihs de la'Suabë & dè/Tà'Suiffé,' ^û-dèflus du lac
de Gonftàncè; ' dôh't il fait partie. ï(' èft formé par
leRhin^ '& feWfefme l’Ile Sc l ’Abbà^e 'de Revche-
rià#.x ( D . ;• ’'•••
ZEMBLE , là /tibu Veille , ( G idg.’ rhod:) yafte
pays fitue dans l’océaftifep.tentridnâi, au nord, de la
MofoeViè / dont il èft 'fépâfé enf.tout 'ou Cri partie par
ledéfroît de^'W’eigàfÿ.' Le mot1 noùiiëUë '{emble', qui
véuf dk&noàvMlcdeYtita éfé dorih'é' à çè pays jpaf
’lès Ruffes'. L a detôûyért'è eh â; efo fdite en i 6'4z
par lé hàvigateur Aftiêl Tàfman.
L?àh i 7 i 5 v là'-fczàrtnè Gatheriiie envéÿâ' lé ëâbi-
Z E M 699
fen e% é é rin ^ ;'t,p i iiïvigéa vers^Ôc&ÀYéatentrio-
f aI-> % .qw» «tant- de .retour de Kanufchatka dans
•la S ér dl^ i ï fe r s b p u iig , en i 73:0 ^apporta
qi1 11 àvpit trouve„u,n paftage au nord-eft, par lequel
oii pourroit.aller, du ciçtroit de \Vç igats/u ;Japon
a la Chine aux Indes orientales . .fi les neioes,n’y
méttoient un obftacle invincible pendant la plus
grande partie de l’année; ce rapporta été confirmé
;Pa r . dés .relations ppftérieures. Comme la nouvelle
Zernhle n eft pas jointe ,à la terre f e rm e d u moins
dans la partie méridionale , on croiyqu’elle tient par
les glaces au Spitzberg, & que les premiers habitans
de-rAmerique , peuvent y avoir pafle de notre continent
par cette voie.
• • en foit, la 'npuyelU Zembje détend dans
fà partie méridionale , le long des côtes feptentrio-
Rnftie._,&;de. la Tar,tarie mofoovite,; ou
r es. Samoyedes, dont elle eft feparée1 par le
détroit de Weigats , qui eft prefque;toujours glacé,
enforte qu’on peut y aller fur la glace. ,-
_ . .Pans cette partie méridionale , près des bords oh
1 Oby a de la peine à rouler fes,flots glacés , i ’huma-
mte revêtue de iÇa forme la plus groffiere, privée dü
fo le il, n’eft qu’à demi, aminée. L à , cette.race brute,
retirée dans des caveaux , à l’abri de la;faifon terrible.
dë l’hiv er, prend une trifte nourriture près d’un
féü lànguiftant, & fommeille entourée, de fourrures.
Ces êtres infortuhés ne re'fpirent ni "la tendreffe, ni
les ^chants , ni le badinage ; ils ne connoiffent dans
la nature.que des .ôuijs (leurs alliés, qui errent au,de-
hors de leurs< tanières, jufqu’à ce qu’ enfinun jour
rëflemblant à l’aurore , jette un long crépufcule fur
leurs champs , 6c appelle à la chaffe ces fauvagesi; armés
de leur arc. ,
Les habitans de cette partie méridionale de la
nouvelle Zernhle , font des hommes de petite taille ,
& qui ont les cheveux nqirs ; ils font bafanés & vê-
tus depeaux de véauxmarins, ,ou de. pingoios , qui
font de grands oifeaux ; ,ils,vivent dq .qhafle 6c dejpe-
che,, 6c adorent. le foleil.& la lune ; ils fe retirent
W y ç rd an s de ^otites^uttesfous; tèrr.e ƒ §c’ font yifi-
Par les Samoyèdes qui habitent Fe. long de
la cote de la mer Glàciale , au nord de la Sjpérie.
| - y .p i^ pour, la partie,méridionale- de la 'nouvelle
Rarfi?i?.Bfebfrfonâle eft.abfolument inha-
qu’elle, .eft couverte de neiges-, & de
glâçjs.ëterttélW; f ie n’eft^mêhie que ;dàns;la partie
^endiphale^qii’qn voit des ours, b l a n c s : l e s
ÇÛtiéiix feront ^ ^ .a ife s de. trouver, jpi quelques
^Tques^qiie fireVhl^ ^Pilsaùdois.,,forfquhrs riavige-
,reni: d ans.cë ttè ;p artieÆg fone ala,cia^V.|,\> J-
, Le,i3. Juin l<ïé4j, K ^épyiron i(jkcmilies.délà/zz»//;-
ydle. Zenible, pu le foleil.ne lé couçhoit point , ils
mefurerent ^a moindre hauteur à minuit^ ôc trouvèrent
73 degrés 2.5 .niinutes, de
, D ’àutres obier^.verent le m ê ih e .^ ir^ jçnafs à 7 7
degrés, fo ipinutes de; latitude ,, quantité de .glacés
dont la mer fembloit couverte a aut;apt,:que la yue
.ppüypjLt .yéfenjfie.qu hauf du .mât :de pêr.rpquet..
.Le.,3.1 Aq ûf, - paîter, (e»d38trôit-"4e
Véigàts,à çaufo delaqiiantité de glaces^quivèhoient
Jà mer de Tartarie pendant tqut l’ejé,-!ti^dê forte
qu’ils furent obligé^,dé reve/iir fa,ns, rien taire.,
t > u n f i u t t g ÿqÿage ils trouvèrent (e ,tj.iuij,-'la
hauteur iuéridienne.dfiin,,degré au nord ou four
latitude étoit de^^degres; , 6c la met ^Qitl?ôuÿ.érte
de'glaces. J
Le 19 Juin ils t^qpverçntW' fo hâuteuf/du.fpfei,
, qu’ils etoient ,à$,o degrés 1, i mi nut^s deldtitude ,.y ers
le Groenland où le Spitzberg.- Les sÀnglpjs ^xàmî-
, nerenjjJlftSîrqât^..à ^ .degrés/^de la^tùde^^jmiàÿs' ils
, tfouyeteut la mçr b-prdq^de tgnt.deÆlaceSj.- qu’elle
I parôiffoit être une partiç dé la ter/q 1 mïpîqpër dâHs
il le miliéû de l’été f 6c il' y avoit àu-aeflus aqiamèr
1