59- ¥ A S’ 6. Le bqrpnage d'Angleterre , & c . Londres 167 5 » ï
1676 & 16 7 7 » tro^ volumes in-fol'. c’eft un ou- J
vrage plein de recherches.
7. Hifioire abrégée des troubles d'Angleterre, Oxford
16 8 1 , in-fol.
8. Dugdale a encore publié plufieurs petits ouvrages
i/z-8°. fur les armoiries & la nobleffe de la
grande Bretagne ; mais ion catalogue de toutes les
convocations de cette même noblefie a paru à Londres
en 1686 , in-fol. & fon glojfarium archaiologi-
cum parut l’année fuivante, in-fol.
Si cet homme infatigable, dit M. Wood, avoit
renoncé aux embarras du monde pour fe livrer entièrement
à fes études, s’il avoit plus penfe aux
intérêts du public qu’aux fiens particuliers , le public
auroit profité davantage de les veilles, d’autant
plus que fes ouvrages auroient eu plus d’exaftitude,
fur-tout ceux qu’il a donnés fur la fin de fa vie : cependant
il ne laifl'e pas d’avoir prodigieufement tra- I
v a illé , vu fur-tout les chagrins & les tracafferies
auxquelles fa fidélité pour le roi l’a expofé. Sa mémoire
doit donc être refpeftable pour ce qu’il a fait,
puifqu’il a publié des chofes qui, fans lu i , auroient
été enfevelies 4 jamais dans l’oubli. ( Le ch e va lie r d e
J A U COURT. ),
WAS Ar, ( Géog. mod. ) par les habitans du pays
Mufiarar, ville de Suede, en Finlande, dans la
Bothnie orientale , fur la côte du golfe de. Bothnie,
entre Carleby & Chriftine-Stadt. Cette ville a rai-
fon de fe glorifier d’avoir donné la naiflance à Gu-
ftave V a fa , roi de Suede.
WASGAW , l e , ou W ASGOW, ( Géogr. mod. )
pays de France , dans l’Alface. Il s’étend depuis
Weiffembourg jufqu’à Saverne , & comprend une
grande partie de la baffe-Alface. La capitale de ce
pays eft W eiffembourg.
WASSA , (Géog. mod.) royaume d’Afrique, dans
la Nigritie. Dapper dit qu’il s’y trouve des mines
d’or , & que les habitans ne manquent de rien.
V ASSELENHEIM ou VASSELONNE, ( Géogr.
mod. ) bourg ou petite ville de France, en Alface ,
fur le bord de la riviere de Maffeik. Elle elt commandée
par un château qui elt fur la croupe de la
montagne. Long. z5 . 14. latit. 48. 3 4 - ( D . J .')
WASSELONNE, (Géog. mod. ) bourg ou petite
ville de France, en Alface ; on la nomme autrement
Waffelenheim. Voye{ ce mot.
WASSENBOURG, ( Géog. mod.') château ruiné ,
en Alface, au-deflus de Niderbrom. On y lifoit encore
dans le dernier fiecle fur une de fes pierres l’inf-
cription Suivante : Deo Mercurio Attegiam Teguli-
tiano compofitam , Severinus Satulinus. C. F. ex voto
pofuit L. L. M.
WASSERBOURG , ( Géogr. mod. ) ville d’Allemagne
, dans la Suabe , fur le bord du lac de Confiance
, entre Langen & Lindaw. Longit. z j . 5.. latit. Bp Bll Hungerus ( AVolffgang ) , jurifconfulte allemand
du xvj. fiecle , naquit à TFaJferbourg , & mourut en
15 5 5 . On publia à Bâle en 1561. les notes qu’il avoit
faites fur les Céfars de Culpinien , annotationes in
Ctefares Cufpiniani , auclore Wolff. Hungero , aqui-
burgenji. C es notes rectifient &: éclairciflént plufieurs
chofes qui avoient été avancées fauffement ou con-
fufément dans cette hiltoire des empereurs, ou.dans
quelques autres livres. ( D . J . )
"W ASSERBURG , ( Géog. mod. ) ville d’Allemagne
, dans la Bavière , fur l’Inn, à 10 lieues a l’eft
de Munich, avec titre de comté. Longit. zc>. 46,
latit. 48.
WASTENA ou VADSTEN , ( Géog. mod.) ville
de Suede , dans l’Oftrogothie , fur le bord oriental
^u lac Veter , près de l’embouchure de la riviere
Motala. Cette ville elt la patrie de Ste Brigitte. *
W A T
W A T E R FA L L , ( Géogr. mod. ) petite'ville oit
bourg d’Angleterre, province de Stafford, dans l’endroit
oh le Hans , après avoir coulé quelques milles
, fe précipite fous terre & difparoît entièrement.
Cette petite place a pris fon nom de fa fituation ; car
Water-fall, dans la langue du p a y s , fignifie chute-
d'eau,
W AT ER FORD , ( Géog. mod. ) ville d’Irlande,
dans la province de Munfter, capitale du comté de
Waterford, fur la Shure, vers les frontières de Kil-
kenni, à 3 milles de la m e r, & à 7 5 -au fud-eft de
Limerick. Elle a un fiege épifcopal, fuffragant de
Cashel, le privilège de tenir marché public , & celui
d’envoyer deux députés au parlement de Dublin.
Elle eft grande , riche & peuplée, quoique l’air y
foit mal-lain. La jon&ion du Barrow & de la Shure
y forme un port excellent, défendu par un château.
Les plus gros vaiffeaux mouillent près du quai. Long.
1,0. 4S. latit. S z . iz. (D . J . )
Wa t er fo rd , comté d e , (Géogr. mod.) comté
d’Irlande , dans la province de Munfter. Il eft borné
au nord par les comtés deTippérari & de Kilkenni,
au midi par l’Océan , au levant par Vexford , & au
couchant par Cork. On le divife en fix baronies ; le
pays eft bon &C riche. Il contient, outre Waterford,
capitale, quatre autres villes ou bourgs qui députent
au parlement d’Irlande.
W A T E R V L IE T , (Géog. mod.) village des Pays-
bas , dans la Flandre hollandoife , mais fur le territoire
de l’empereur, au bailliage d’ ifendyck. Je parle
de village , parce qu’il étend au-loin fa jurifdiûion,
& que c’ eft une feigneurie dont le tribunal eft com-
pofé d’un b a illi, d’un bourguemeftre , de fix éche-
vins , & d’un greffier qui doit être de la religion réformée.
L ’églife eft deffervie par un miniftre. La
( juftice civile & criminelle s’y doit adminiftrer de
la même maniéré qu’à Middelbourg en Flandre.
( D . J . )
W A T ER ZOO TJE , f. f. (Cuifine.) c’eft une maniéré
de préparer le poiffon d’eau douce, fortufitée
en Hollande & dans le refte des Pays bas. Elle con-
fifte à bien nettoyer le poiffon que l’on fend par le
ventre pour le vuide r, & à qui on ôte fes écailles ;
on fait enfuite des entailles en différens endroits du
poiffon ; après quoi on lui fait faire quelques légers
bouillons dans de l ’eau, dans laquelle On a mis du
f e l , afin d’emporter la matière vifqueufe. Alors on
remet ce poiffon ainfi nettoyé dans une nouvelle
eau, avec du fei &C de la racine de perfil , ce qui
donne un bon goût au poiffon , & fert à confolider
fa chair ; quand il eft luffifamment cuit, on le fert
dans un plat avec l’eau dans laquelle il a bouilli ; &
fans autre apprêt, on le mange avec des tartines de
beurre. C ’eft fur-tout les perches & les brochetons
qui font les poiffons les plus propres à être préparés
de cette maniéré. C’eft un ragoût fimple , très-fain,
& que l’on permet aux malades. Le nom hollandois
fignifie cuifjon à l'eau.
W A T L IN G -STR E ET , (Géogr. mod.) nom que
l’on donne dans la grande Bretagne à un grand chemin
fait par les Romains, & qui léparoit la Bretagne
en occidentale & orientale , depuis le nord du pays
de Galles , jufqu’à l’extrémité méridionale de Kent,
& qui aboutifloit à la mer. Par le traité qui mit nn
à la guerre civile des Bretons, & qui commença
l’époque du regne d’Ambrofius Aurelianus, ce ^rand
chemin bornoit les états de Wortigerne Ô£ d Am-
brofius. Il fervoit également de borne pour fépa-
rer les royaumes d’Edmont I. &c d’Aulaf, roi danois.
(d . y .) .
W A T T AT A L I , f. m. ( Hiß. nat. Botan.exot.) arbre
qui croît au Malabar. Ses feuilles broyées, in*u'
fées avec du tabac verd & du r iz , paffent pour etre
bienfaifantes dansles ulcérés invétérés ôc v e rm i^ üX‘
v W E E
On les fait bouillir dans aè l’eau, & Ton êh-prépare
un bain qu’on dit être bon contre la fievre avec
friffon- On broie fa fleur & fon fruit, on en fait un
fâcher, on met bouillir ce fhehet dans du lait de
‘femme, & l’on a un topique recommandé dans les
mêmes fievres. F a y .
W A T T EN , (Géog. mod.) petite ville de France-,
;dans là Flandre, en la châtellenie de Bourbourg, fur
l’Â a, a i lieues au-deffous de S\ Orner, avec une abbaye
d ’hômmes de l’ordre de S. Augùftin. Long. i cf.
fGflotit. M - 4 3 -
' W A TW E ïL , ( Géog. moi. ) petite ville Ou plutôt
bourgade de France, en Alface -, entre Sultz & Tan-
ben ; il y a dans fon Voifinage des eaux fouffrées ,
propres pour deffécher & .guérir les maladies dè
peau.
W A V ÈN E Y , LE , ( Géog. mod.) riviere d’Angleterre.
Elle a fa lource dans la province de Suffolck,
'aii voifinagè de Lop-Hamford , & finit paf donner
Une partie de fes eaux au lac Luthitig, & l’autre partie
à.h rivière d’Yare. (D . J . )
X ¥ A V R E , ( Géog. mod. ) petîtè ville des Pays-bas^
•dans le Brabant-wallon, à trois lieues & demie dë
Eoiivain, à quatre & demie. de Bruxelles , à cinq de
Nivelle, & à fept de Namur. Cette place qui conte-
hoit autrefois fix mille communians, & plus de deux
mille maifons , a éprouvé coup-fur-coup des incen«-
'dies qui l’ont réduite à un fimple bourg.
WAZA , ( Géog. mod.) province de l’empire ruf-
fien. Elle eft bornée au nord par la province dë
Dwina ; à Porxent, par l’Ouftiong; àu couchant, par
FOnéga & le Careajol. Cette province, qué la' rivière
de iTa^a traverfe du midi au nord, eft toute
couverte de forêts.
^ Wa z a , la , ( Géog. mod. ) M. de Lifle écrit Vaga,
riviere de l’empire ruffiem Elle tire fa fotirce d’un
lac de la ville de ÊélozérO , àrrofe les extrémités de
jplufieurs provinces, donne fon nom à la petite ville
de Waça , fituée vers fon embouchure , & fe perd
dans la Dwina. (D . J . )
W E
WEÀVER , LE , ( Géogr. mod. ) riviere d’Angleterre,
dans Cheftershire. Elle fort de l'étàng de
Ridley-Pool, paffe à Norwich , & Va fe jetter dans
le Merfey.
WËAUMË , LA, ( Géogr. mod. ) petite riviere dé
France ,,en Provence. Elle a fa fource dans le terri-
.tpire d’Auriol, & fe perd dans la mer près de Mar-
feille. Sarifoh et oit que la Weaumt eft l’ancien Ive-
linus. (D . J . )
. WECHTERBACH, (Géog. mod.) petite ville d’Allemagne
, dans la Vétéravie, fur la droite de Kintz i
«a comté d’Ifenbourg, avec un châteaii. (D . J . )
W ÊDERO , (Géog, mod.) ou W E RO , île de la
•blanche de Danemarck,entre les îles de Samfoé&
deSyro, dont elle eft éloignée d’environ trois milles»
( D . J . )
WEDON, (Géog. rhod.) bourg d’Angieterrê, dans
le comté de Northampton, fur le bord de l’Avon. Ce
bourg n’a rien de remarquable que fon ancienneté,
. car fl a été connu des Romains fous le ûota de Ban-
nayenna. Le roi Wulphère y a eu autrefois fon pa4-
Lis, que fa fille convertit en monaftere.
W E E L , (Géog. mod.) ou W E IL È , petite ville de
Danemarck, dans le Nort-jutland, àu diocèfe de Ry-
Pen, fur fa côte orientale, à 4 lieues au nord de Koldmg.
WEÊLOCK , LÈ, ( Géog. mod. ) pétitè riviere
d A ngletererre, dans la province de Cfiefter. Elle tire
L fource de trois ruiffeaux, & fe jette dans la Dàné,
«près un cours de 12 milles. (D. J .)
W EEN, (Géog. mod.) ou H UENE, île de Suede,
Tome X V IL
. W E E 593
4ansJe d itfôit du Sund. Après que lé DAnemarcfe
eût cédé à la Suede la Scanie les Suédois "réclame-
rent encore Ween tomme une dépendance, & les
Danois la réclainôient cbihnié appartenante à la Sé+
lande. Ils ctoient fondés fiir là raîlon, & ies Suédois
fur là fupëriorité de leurs forcés qui lès fit triompher.
Depuis ce tems , ils pôffedent cette île/rçmar-
quablè par les ruines dû fameux 'château d’Ürani-
bou'fg, autrefois la demeure de Tycho-Brahé. Voici
ce'qu’en dit le comté de Plelov dans une lettre au
chevalier de la V ieuville, écrite eh 17 3 1 .
« Ceft-là •que ce divin génie \
>> Sons les aufpices d'Uranie
'» Avoit établi foh fé/our.
’» La fe remarquait cette tour
>> Aux ajlres par lui confacréè i
L> 'oit, perçant la voûte amrée 1
>> I l ’tertta de voler aux dieux
'» Le fecret de l'ordre des deux.
>> C ’eft-à-dire, pour m’exprimer plus fifhpïerftent,-
>> que ce fut dans ce lieu qu’il compofà fon fyftème
>> du môhde, & ôii il fit bâtir le château d’Urani-
» bourg, avec l’obfervatoire de Stellesbourg, dont
» les deferiptions nous donnent une fi belle idée li
>> i’ori s’ert rappbrte à ce qü’elles difent.
>> L’îie de JFeen étôit alors -l’à fyle , où plutôt Ië
» temple de tous les arts J car outre les endroits defc
» tinés aux études aftronomiques, l’on y voyoifc
» àuffi des laboratoires, des manufàélurès, & des
» atteliefsde différens genres, tous fi bien difpofés ,
» qüé fans fe gênér dans aucunes de leurs fonctions
>> particulières, ils c'ohcoüroient tous aii but com-
>> mun de fé perfectionner les uns les autres > par une
>» étfoite coirefpohdàncë.
>* Il n’y avoit pas jufqu’aüx Mufes, graves ou ba-
» dînes, qui n’ euffent là leur p lace ; niais ce èfüî
» m’en auroit toüçhé davantage, c’eft qüe le maî-
» tre du lieü, tontiriuellemeht entouré d’une foule
» de difçiples qiie fâ réputation lui attiroit de tous cô-'
>» te s , n’épàrgnoit rien pour leur faire trouver dans
» fa retraite, toutes les douceürs & toutes les com-
» modités de la vie , en même tems qu’il leur faifôit
>> trouver dans fâ cbnverfation, & dans fes lumie-
>» fe s , toüs-IëS fecoiirs qiii pouvolent applanir le
» chemin des fciences lès plus relevées ; c’étoit pâr-
» tout des promenades, des jardins & des bofquecs
>> charmans.
>> Tels oh ndits peint, dans hoi Vieux âges >
» Les Socrates & tes P lato ns ,
» Sous de délicieux olhbràges,
» Donnant leurs fublïmes leçons,
» Î1 eft vrai qu’à la honte du p a y s, où pôur miettx
>> dire de là nation, ôii ne làiffa pas lông-tëms jôuié
» ce grand homme d’uii loifir fi hoble & fi bien em*
» ployé. Il fe Vit bientôt dépouillé de foh île , forcé
» peu-à-peii à quitter toüt-a fâit fa patrie, & Fort
» pouffa la rage jüfqu’à faire abattre tout te qu’ il
>> avoit fait conftriiire > dé forte
» Qu'il n'en refie aucun fondement,
» E t qu'a peine aujourd'hui fu r l'herbi
» D'une demeure f i fuperbt,
» Reconnoît-on Vemplacement ;
» Mais, malgré toute la furie
» Qu'ont exercé contre ces lieux
» LHnjuflice & la barbarie,
» Us referont toujours fameux.
» Toujours de leur antique gloirè.
» Ils rappelleront la mémoire ;
» E t toujours à leur feul afpecL ,
»> On fera fa ifi de refpeS»
» C’eft du-rtioins ce qui nous arrive chaque fois
F F f f ij