
i ° . La.barbarie occidentale, ou récit abrégé des
révolutions de Fez fie de Maroc , avec un détail des
•coutumes facrées, civiles & domeftiques de ces
-deux royaumes. A Oxfort 16 7 1 in-8°. Il pouvait
parler favament de ce pays-là, car il avoir réfifié
plufieurs années à Tan ge r, en qualité de chapelain
<de fa nation. 20. L’état préfent des Juifs dans la Barbarie
, contenant un détail de leurs coutumes, tant
facrées que profanes. Londres 1675 in-8°. Si M.
Bafnage eut vu ce traité, il y auroit puifé bien des
lumières pour compléter fon hiftoire des Juifs. 3 0.
Défenle modefte du clergé, où l’on examine brièvement
fon origine, fon antiquité.& fa'néceffité.
liOndres 16 7 7 , in.8°. par L . A. D. D. Le do&eur
Hickes a fait réimprimer ce petit ouvrage en 1709,
fans en çonnoître Fauteur, mais parce qu’il a trouvé
ce livre écrit avec beaucoup de force, de précifton,
de noblefî'e & d’érudition. 40. L’état de Tanger fous
le gouvernement du comte de T iviot. Londres 167,1
in - 4 0.
Le doâeur Addifon a auffi donné l ’état du maho-
métifme, avec un abrégé de la vie fie de la mort de
Mahomet. Londres 1679 i ç - # 0. En parlant des
moyens qui ont contribué à la propagation du ma-
hométifme, le doôeur Addifon marque entr’autre.s
la tolérance, clairement prefcrite dans l’alçoran,
c. xvij. p. 10 2 & 103 . L ’auteur fait auffi mention du
traité d’alliance conclu, à ce que Kon prétend, entre
Mahomet & les chrétiens. Gabriel Sionite pyblia
cette piece en France , d’après Foriginàr qu’on di-
foit avoir été trouvé dansUn mona'ftere fie Mont-
Carmel. Elle ,fut réimprimée en AHeyiagne par les
foins de Jean Fabricius en 1638. Grotius croyoit
cette piece fuppofée, & il ayoit raifon ; car outre
que le ftyle ne reffemblé point fiy tout à ,ceiui de
Fa 1 coran, on a découvert depuis que cette piece
avoit été portée d’Orient en Europe par un capucin
nommé Pacifique Scaliger^ fie toutes les apparences
font qu’elle a été forgee par ce millionnaire.
Enfin lq doâeur Lancelot Addifon tire une grande
g loire,d’avoir été le pere du .célébré Addifon né en
16 7 2 à Wilton, & c’eft-ià que nous n’oiiblirons pas
de donner fon article. { Le chey. d e JfÀ v c o u r t . )
WEST-RIDING , ( Géog. mod. ) nom dii quartier
occidental du duché d’Yôrck. On compte dans Je
Wtfl-Riding, cent quatre églifes paroiffi^les, fans les
chapelles, fie vingt & une villes,& bourgs à marché ;
mais ce qui en fait le plus bel ornement eft la ville
d’Y o r c k , capitale de la province. Ce quartier eft !
pour la plus grande partie couvert de montagnes,
entrecoupé de rochefs , & revêtu de forêts <?n quelques
endroits. Les montagnes fie les rochers font entièrement
ftériles ; mais'les cçllines & les vallées
fourniffent du blé & des pâturages autant qu’on en
peut confumer dans le pay.s. JDans les endroits o.ù
le terroir ne rapporte rien , on y trouve des mines
de plomb ou de cuivre, fie des carrières d,e charbon
de pierre ou de terre. {D . J . )
W E ST É R A S , ( Géog. mod. ) autrement yfirofen,
ville de Suède , capitale de la Weftmanie, fur le
bord feptentrional du lac Maler, à ,6 lieues au nord-
eft de K oping ,& à 20 lieues au nord-.o.ùjè,ft de StojCr
kholm, avec un château pour fa fié.fenfe. C’eft à
Wejlé/çs.que/e fit.en 154 4 Faûe d’union héréditaire
qui affiira la couronne au? defeenfiay? de Gyftaye-
Vafa. Long. 3 4 . 42. latit. 5 6 . J q ,
Rudb.eck (Olaiis) étoit de Wéjtérqs. Il eft fort connu
des anatomiftes par fa découverte fiesyaiffeaux
lymphatiques , fie des littérateurs par fçn grand ouvrage
intitulé Atlanùca, dans lequel il prétend que
les Allemands, les Anglois, les Danois, les François,
& divers autres peuples , doivent leur prejçnjpfe origine
à la Suède ; il afemé beaucoup fi’eryfiitiQn
pour foutenir fa chimère. (D . J . ) 1
"WESTERBOURG le comté d e , {Çéog. ,mod.) ,petît
j comté d’Allemagne , dans la partie orientale de la
Wettérayie , nom.mé le Weftèr-Wald ; ce comté a
j pour chef-lieu un gros bourg qyilui,donne fon /nom
| 'fie qui eft défendu .par un château. ( D . J A " 3
j WESTERGQÉ^ {Géog. mod.)comté des Pays-bas
j dans la F r ife , dont il compofe un des trois quartiers^
! Ce comté eft proprement la partie de la Erife qui
eft au couchant y ers fa côte du Zuyderzée, ce qui
a ocçafionné-fon nom* Le Wejlergod comprend huit
cantons appelles G rit finies. Ses villes font Franeker
Harlingen , Stayerpn, Hindeloping , Worcum fur
le Zuyderzée , .Sneck qui eft (fxtué a y - milieu du
pays. ( Z>. L .)
WESTERNER, isjles , ( Géog. mod.') ifles nom-
breufes & de différente grandeur ; elles font ainû
nommées à caufe de leur Situation , par rapport à
l’Ecoffe à qui elles appartiennent.,Ce font les Hébri.
des ou Æbudoe des anciens. On les diftingue en trois
çlaffes relativement à leur grandeur, & on en compte
en total quarante - quatre. Long. 10 . 12 . Latit. SS.
Le fol des îles Wejlem.es eft fort diffemblable, quoique
l’air y fpit en général pur & falutaire. Les habir
tans parlent la langue irlandoife , mai? un peu différemment
de la maniéré dont on la parle en Irlande.
Ils reflèmble.nt beaucoup aux montagnards du continent
d’Éçpffe.daus leurs habits, dans leurs coutumes
& .dans le.ur fa^on de vivre.
Les plus remarquables de toutes ces îles, font celles
de Jona & deS.Kilda.La premiere, qu’on appelle
à préfent Çolanib-Jd'ill, proche de l’ije dp MullKeft
remarquable en ç,e qu’elle étoit anciennement le lieu
de la fépulture dès .rois d’Ecoffe. L ’autre eft appellee
par les Infulaires I fir t , par Buchanam Hirta, & en-
fuite Kilda. C’eft la plus éloignée de toutes les îles
Wtfiernes, & elle eft iàmeufe ,,tant par quelques fin-
gularités qu’on y rencontre, que par les coutumes
qui font particulières à ceux qui l’habitent. ( D . J . Y
YVESTER-QUA R T IE R , { Géog. mod. ) contrée
| des pays-bas dans la province de Groningue, & la
plus occidentale de çelle.qu’on nomme les Omm,clan-
des. Elle eft aux confins de lu Frife , entre la Hunfe
& le Layers. Cette petite contrée n’eft peuplée que
de villages.
WESTER V IC K , {Géog. rnod. ) petite ville de
Suede .dans le Syialan'd, aux frontières de l ’Oftro-
gothie , fur ,1a côte au midi de Lindkoping, avec un
port. Long. $ 5. j 8. éprit, fi j . SS.
W ESTER YVALD, ( Géog. mod. ) contrée d’Allemagne,
dans la W.ettérayie, dont elle fait partie. Elle
e,ft bornée au nord par la Weftphalie , uû midi par
Ig Lofin, au levantpnr la haute H é e , & uu pouçhant
par le Rhin. Elle comprend une petite portion des
états 4é Cologne ,& de T rê ve s, les comtés d’Ifem-
b.oyrg f de Sigen, de Dillenbourg, & la principauté
d’I^damar. {D . J . )
WE STER W OLD , ( Géog. mod.) contrée des
P,Uys-b,as dans la province de .Groningue, fie l ’yne
fies Ommelandes qui n,e contiennent qu,e de? yilla-
ges.-Son territoire eft rempli de m,ar.ais , de-bruye-
res Sf. fie prairies. (D . J .)
' WRSTGRAAFDYR: , ,( Géog. mod.) village de
nord-Hollande, où nuqqiten 15 54 Nieuyentit, (Bernard
) habRe phyfiç|en & mathématicien. Il ffevinf,
bôurguemeftre de la petite ville de Purmerende, fiç
s’y fit eftimer de t;out le monde par fon fa voir , par1
f o n m é r ù e p a r fqn intégrité: ilmonrut en :i6 18 ,
à_£j$Iuns..Qn a de lyijyq excellent traité en hgjlan-
dfiis^ pubfié fi Amfierdam en 17 ix , m-40. & intiff
tule y é r itp .bh V fy g t 4 e l a con tem pla tion d e l'iip iv e rS ,
p p q r . lp fio n y iS ip n fie s athées fit des in crédules. ,Çet OUr
vrage a éfé traduit en anglois , ôç réimprimé trois
Qu quatre é l-ontlFqs Tslpaçe 4® quatre
W E S
Nogùc*, médecin , l’a traduit en françoîs Cqus lé
titre de l exijripce Diçu dérnotitrée par les merveilles
fie laftaturp, 3 Paris 1725 , in-40. ayep des fig. au
pomhre de 29 plapcbes. Le p. Nicyron a fait l’article
fie Njeuyentjt dans fes mém;. fies homm. Rluftres
f. 1U . Qn peut le cpqfulter. (D . / . ) .......
WESM4NLAND, ( Çéog. mofi. ) & plus communément^
ifirnarne, provinçç de Suède, fi'oyez WEST*
.......................... -
WESTMANIE, ( Çéog. mofi. ) province fie Sue.de,
bornee au pord par la Palécqrlie , au midi par la Su-
dermanie ôp la N ériçie, au levant par J’Uplande, &
au cpuchant par le Wermeland. On lui donne 30
lieues de lpfig, fyr 17 fie large \ mais ç’eft une contrée
ftérile, oc qui n’a qye quelques mines d’argent.
Weftpras eft la capitale. ( D . J . )
WESTMINSTER , {Géog. mod. ) ville d’An«le-
terre dans le ppmtp fie' Middlefe? , au bord de la
Tamife , &c à 1 pççjfient fie Londres , avec laquelle
elle ne fait plys qu’une m.ênm ville. Mais quoique
W'fiWPfiçr foit^ joime à Lpndres par une fuite de
maifon? fie fi’hptels fans interruption , fie qu’on la
comprenne ordinairement fous ïe nom de Londres,
cependant elle fait un corps de ville qui a fes privi-
l^ge? fie fçs fit 01 ts feparés, auffi-bien que fa iurifdic-
tion.
Daps le commencent du fiix-feptieme fietfie , il y
avpit ençorp un mille fie diftançe entre l’une fie l’au-
tre de çe? y ille s, fie cet eipafifi éîoit rempli par des
champs fie par des prajries; mais l'es habitans fie Lon-
dres s fitant multipliés fi’année en année depuis le re-
gne de Çharle? f. cet efpaçe de terrein a été rempli
P?r fie belles fie de magnifiques rues qu’on
y a bâties , fiefprte que leç fieu? villes font jointes
aujourd’hui comme \e faub ourg S. Germain fil Paris,
faps la différenpe de jurifdiflion , elles feroient
parfaitampnt confondues.
Anciennement Wefiminjler; s’appelloit Thpmey du
dieu Th.pr qu’oii y afiproiç ayant la eonyerfxon des
Saxons. Elle prit enfuite le nom de Wejl-Min:fier à
c,aufe fi’yn monaftere bâti dans pet endroit, à Foueft
de^la ville fie Lpndres. Les trpis principales Chofés
qu’on y remarque, font l’églife, l’abbaye ^c les reftes
d’un v jeyx palais royal.
Le gouvernement de Wtfmpfi# s’étend nonrfgur
lement fur la cité de ce nom , mais ençprç fur les
febquj-gs qui avancent dy çdjé fie Lpnfires , jufqu’à
T?.mplé~B^r. Quoique I3 cite n’ait qu’une, paroiffe
appellée Sainte-Marguerite, cette paroiffe eft d’une
grande étendue, & lès dépendances çp.nliftent en
cinq autres paroiffe?. .
Ç p’y ? pour '\fi gpuyernement.de Wejlminjler, ni
> R» éçheyins , ni shérifs j c’eff l.e chapitre qui
eft revêt-y de tpute la juriffiiélipn civile & eceléliafti-
qn®. Il eft vrai que je gouvernement civil a été mis
eùtr? fes mains fies lajc$ choîlis pu confirmés par le
chapitre. Le çhef de tous jes magiffrats s’appelle highfteward
, qui eft d’ordinaire un noble du premier
rang, nommé p,ar le chapitre, il ppflèfie cette char-
ge pendant fa y ie , & e n fait exerçer les fonflions par
M '0in!^ k ien verféfians leslpi§.Çethomme, choifi
1® hjgh-fteyard, fipit être çonfirm.é par le char
pitre, fie pour Iprs il, tient avec les autres magiftrats
la çpyrqy’pn appelle leet.
1 4^ ^ fin ®ô lè i?ailli pu le shériff , car il convoque
les juré?.. Tpus fes lèrgens de Wffiminfier lui font foii-
mis ; il réglé 1©S formalités au fuj.ejt fie l’éleéion .des
q)®mbre§ ;d;u parlement pour la cité de Wefiminfter,
qui a droit fie nommer fifeux députés. Toutes les
'amendes^ le? çpmfifçatiojîs appartiennent au bailli,
c® qui rend fâ charge très-lucr.ariye : il y a fie plus
m » connétable, ch9i.f1 par la cour .de le,et, fie
tahpaglT?fa î ? fons fesordres toys les autresconné-
ü eft ordinewemeot figyx années en charge.
W E S 6 0 3
Enfin , Cette jurifdiûion eft comnofCe de qua-
ta n e des pnnctpauï bourgeois qu’on appelle B u ,,
g f e s , & dont fept font pour la cité, & fept pour fes
dépendances : leur olEce a beaucoup de rapport à
celui des echevins de Londres, carils ont chacun un
m r i ou quartier particulier fous leur iurifdiaion
De pes quator?e fiurgeffes , il y en a deux qui font
élus fous le nom de H tâi-B u rg e fls , ou chefs des
boureeois; l un d’epx eft pourlacité, & l ’autre pour
tes dépendances, auxquelles dépendances on donne
les noms de libertés de de franchtfes.
C e ft à W fm i f l t r qu'eft hé vers l’an i t7 r Beni
jamin lohnfon, ou Jonfon, illuftre p.oëte dramati*
q u e , & c’eft dans l’abbaye de ce lieu , qu’il fût en*
terre en K137 ! tomme j’ai déjà donné le caraftere.
de ce pacte au mot tragédie, j ’y renvoie le leéteur
J ajouterai feulement qu’ilpoffédoit tout le favoir qui
manquoit àShakefpeare, & manquoit de tout le génie
dont l’autre étoitpartagéi tous deux étoient pref-
que egalement dépourvus d’élégance, d’harmonie S i
de correction : Johnfon , fetvile copifte des anciens
tradtufit en mauvais anglois leurs plus beaux paffa
ges : mais Shakefpear créa & prévalut par. fon génie
. lut I art greffier de fes contemporains, .
lohnfon étant né fort pauvre, & n'ayanf pas de
quoi pourfuivre fes études, travailloit au bâtiment
de Lincolns-Inn avec la truelle à la main , & un livre
en poche : Shakefpeare ayant vu une de fes
pièces, la recommanda cette recommandation
mtrodiufit lohnfon dans le monde. Il donna la première
édition de fes oeuvres en 16 16 , in-fol. elles-
ont été réimprimées plus commodément à Londres
en r y id s en 6 vol. in=8^. Dans cette colleftion fe
trouve une piece intitulée, humble requête du pauvre,
Ben m meilleur de tous, les rais,, de tous les maîtres
de. tous Us hommes, le roi ChfinUs. II y expofe , à ce
jp-ince, que le.roi fon pere lui a donné; une pènfion
annuelle de cent marcs , «c le fupplie d’en faire des
livres, fch n g s . Onfait fe répomfe au fujerdu préfent
modicju« qu’il reçut de Charles I. « Je fuis lo«é à l’é -
” troit ( dit ce hel efprit lorfqu’on lui remit l a fom-
n me): j mais je- vois par I’étqndue de cçtte faveur
» que i’qme de fa majefté n’eft pas logée plus au lar-
». ge ». I erp Isdg’d in an Alfcy. ; but. j f i e fions Bit
‘Utgrft. p tjtis bmftuy., lia i lues, majefy's f i n i is too
Lçdg’d, in an A lk y .
Il parle :djins fes .iéeouvertes ( difiovtàes) avec
lins yénté charqiante , de toutes fortes ide traverfes
auxquelles il avoit été ejipofé de la part de fes ennemis.
Ils me reprochaient, d it-il, de ce que je m’oc--
eu pois a fajre des v e r s , comme ïi je commettois iin
criqie dan? cette occupation : ils profiuifirent con-1
trp moi mes écrits par lambeaux J odieufe méchan-
c®t® j pwifqye les écrits de l’auteur le plus fage pa-
roîtro.m toujours dangereux , lorfqu’ôn en citera
quelques périodes hors de leur liaifon avec le refte.
Ils m?ont auffi reproché ma.pauvreté : j ’avôuë qu’elle
eft à mon fer-vice , fobre dans. fes-allménsv limple
dans fes habits , frugale , laborieufe & me donnant
de bpns çqnfeils qui m’empêchent de tomber dans
les vices des snfans chéri? de Plutusi Qu’on jette les
y e u x , cantinute-t-il, fur les plus mpnftrueuxexcès,
on ne les trouvera guère dans les maifons derindjoen-
c.e. Ce font les fruits des riches géants, & des puif-
fans chaffeurs ; tandis que tout ce qu’i lÿ a.de noble
de digne de louange de mémoire , doit fon origine
I de chétives cabanes, G’eft l’ancienne pauvreté
qui a fondé les états, bâti les villes , inventé les
a r t s, donné des lais utiles , armé les .hommes contre
les crimes ; c ’eft-elle qui a fiât trouver, aux mortels
une récompenfe dans leur propre vertu, & qui
a-confervé. la gloire & le-bpnheur des peuplesjuf-
qu’à ce quïlsfe'foiqnt vendus a n tyrans ainhitieqx.
Bttterton ( Thomas ) , eilimé généralement le müàl