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particuFiéss: veulent fé charge» de renies viagères y
iJ»tauu que le prêteur, eoranse l’emprunteurylachent
ce qu’ils doivent donner équitablement aux rentiers
dte diffèrertsâges. La- matière-' n’eft pas moins intérei-
iaiwe- pour-' ceux quiaehetentbes maifons Ou d-autres
biens à vie>;ôl enfin peur ceux qui font; quelquespen-
fions-, &£ qui veulent examiner quel fonds ils- donnent.
Parmi les diverses maniérés d?établir l’ordre
de mortalité, M. de Paréiea* a préféré de le fervir
desdeux tontines qui- ont été1 créées,l’une en.Décembre
ê6 8 $ , Se l'autre en Février 1 696* Cette tontine
a,voit été- divilée en différentes d a llé s, pour différens
âges 4e dnq ans en-cinq- ans. Tous lesenfensdepuis
un ail- M m cinq exclufivement, compofoient la
premier« elafle ; les enfâns depuis cinq julqu’à d ix ,
la- léeonde^cMé ; & ainfi de foite; Mv de Parcieux'
en a formé une table , & dans une des colonnes-, it
a placé ceux qui- font morts chaque année, & dans
une autre il indique lé nombre qui relie dé Cette
dalle , àmellireque les furvivans acquerent un-âge
pltis avancé-; connoiflant le nombre dé morts qu’il1
y a- eu dans lé courant de chaque année , il eft fâei-
lé dé marquer ceux qui vivent au commencement de
Fannée luivànte. Après avoir ainfi dilpofé- dans les
diverfes elalfes , 6c pour les différens âges , ceux
qui mouroient & ceux qui vivoient, l’auteur a cherché
lés, rapports moyens-félon lefquels font morts
Ifousriès-rentiers dans l'es1 différens â g e s, & dans toutes
les differentes elalfes1. Pour y-parvenir il a fallu
placer dans-une colonne^, tout- ce qu’il y avoit eu
de rentiers vivans- du même âge , comme de vingt
ans ou d e vi n gt-ci n q ans, &c. & dans1 une autre colonne
ce qu’il y en reftoit cinq ans après ; & prenant
fc* femme totale de part & ‘ dJâutre , là oomparaifort
indique ce qu’il a de perfonnes vivantes dans toutes
les clàflès, cinq ans après;& cinq ans auparavant;-enfin
répétant la-mêmè opération pour chaque luftré,
©n parvient àL l’Ordre moyen de mortalité- qu’on
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cherchoït. Ü eft vrai1 que Ce¥ ordre dé flfëfllarlité éta*
bli p ou rk s rentiers4, ne «toit pasêtréprisien rigueur
pour celui de-tout lé mondé rndiftinélement; mais outre
qu’ilfèra toujours appftquabk à tous tes rentiers
c’èft qu’il faudra fu iv ré ié même prihdpe , lorfqu’on
voudra déterminer l’ordre' de mortalité de tous les
hommes.
Les rapports moyëns dé mortaRté étant trouvés ■
60 pour toutes les clafléS -M-. de Farci eux a foppofj
un nombre de perfonnes, cbmmé foo’O, foutes ayant
l’âge de trois ans, & il a cherché pâr le calcul, combien
il en de voit relier à; 1 ’#ge de fept ans , (Jedbu-
2e , de dix-fept, de vingt1 deux1, &ci de rînq-en cinq
ans ; puis il en a formé une tablé. Lés rapports qu’il
indique font un-peu plus grands que ceux des tables
dfe'Mrs. Hàlley 6c Kérfeboom ; mais fi Pbn y fait attention
, on s’appercevra qu’il enr doit être ainfi
par-eeque l’ordré moyen qu’établit M. de Par ci eux,
eff d’après les toritinferS, qui font pour là plûpari
des gens que l’on a CKôtffs1, o£ que NI. de Parcieux a
fiippoié que ces milleperforihes étoiënt dès en fa ns de
trois ans , qui ont par' conféquenf échappé à' un
grand nombre de dattgèrsànqnellà prèmierë enfance
éft lu jette. Au „contraire-, For dre moyen demortalité
, trouvé par ceux què nous venons d’indiquer, eft
pour tOus les hommes pris indifféremment ; il doit
en mourir un plus grand nombre. I l réfulte encore
de cette'théorie quantité'dé conféquences utiles
& agréables, dans le détail defquelles nous ne faü-
rions entrer.. Ceux qui n’ont pas l’oütf rage même dë
M. dé Parcieux, pourront recourir à'l’extrait qu’ en
donne lé journal des làvans , dans le mois de Février
i'74 V art. S .
M. de Parcieux nous donne dans fon' ouvrage là
table fuivante , qui contient la comparaifort de tout
tes celles qui ont été faites for la durée dé la vie des
hommes.
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■ ^-AB%BÇVo^ar£Jbts7és différentes 'tables qui ont étéfditeS pour montrer P ordre de mortalité
du gehre Hunïàin, ou lès'probabilités que les'ptrfohnes db chaqiie âge oJit de vivre jufqu'à un