d’ufufruit, peut prendre tous les fruits & revenus
de la chofe même au-delà de fon néceffaire, au-lieu
que celui qui n’en a que le {impie ufage ne peut en
prendre les fruits que pour ce dont il a befom per-
fonnellement, il ne peut ni vendre fon droit, ni le
louer, céder ou prêter à un autre, meme gratuitement.
Voye? aux inftitutes, liv. I l . t i t . j v .
Ufage en fait de bois & forêts, s’entend^ du droit
que quelqu’un à de prendre du bois dans les forets
ou bois du roi, ou de quelqu’autre feigneur, foit
pour fon chauffage, foit pour bâtir ou pour hayer.
On entend aufli par ufage , en fait de forets,.le
droit de mener ou envoyer paître fes beftiaux dans
les bois ou forêts du roi ou des particuliers.
Tous droits d’ufages dépendent des titres & de la
poffeJîion, ils ne font jamais cenfés accordés que
fuivant que les forêts peuvent les fuppofer.
Te droit d’ufage pour bois à bâtir & pour reparer,
doit être réduit, eu égard à l’état oîi étoit la
forêt lorfqu’iia été accorde, & à l’état prefent ; il
faut aufli faire attention à l’état & au nombre des
perfonnes auxquelles le droit a été accorde, pour ne
ne point donner d’extenfion à ce droit, loit pour
la quantité ou la qualité du bois. ,
Vufage du bois pour le chauffage eft réglé différemment
félon le pays.
Quand les ufagers ont une conceflion pour prendre
du bois, foit verd, foit fec, autant qu’il en faut
pour leur provifion , fans aucune limitation'; ce droit
doit être réduit à une certaine quantité de cordes,
autrement il n’y auroit rien de certain, & il pour-
roit arriver que celui qui jouiroit prefentement du
droit de chauffage, confommeroit dix fois autant
de bois que celui auquel il a été accordé.
En d’autres lieux les ufagers ont la branche, la
taille ou l’arbre par levée ; cette maniéré de percevoir
le droit à’ufage, eft aufli fujette à une infinité
d’abus ; c’eft pourquoi il eft à propos de réduire cet
ufaeek une certaine quantité de cordes, eu egard à
l’état ancien & préfent de la forêt, & des perfonnes
ou communautés auxquelles le chauffage a ete
accordé. Quandla caufe ceffe, le chauffage doit aufli
ceffer. . . ,
Vufage du brifé, du fec & traînant, ou des re^
manens ou reftes des charpentiers, peut être toléré
en tout tems & dans toutes fortes de bois.
Vufage des morts-bois ou bois blancs, doit être
abfolument défendu dans les taillis ; il peut etre toléré
dans les futayes de quarante à cinquante ans .
mais à condition qu’avant de l’enlever, il fera vi-
fité fur les lieux par le garde du triage ; il eft me
me bon de tenir la main à ce que le bois d ufage
foit coupé par tronçon, & fendu fur le champ avant
que de l’enlever, pour qu’on ne prenne .pas de
bois à bâtir au-lieu de bois de chauffage.
On ne doit fouffrir en aucune façon Vufage du
verd en gifunt, ce feroit ouvrir la porte aux abus ,
n’étant pas poflible de faire la diftmôion dubois de
délit d’avec celui qui n’eft fujet aux droits d’ufage,
c’eft pourquoi l’on ne doit en enlever aucun qu’il ne
foit devenu fec.
Pour ce qui eft du bois mort en étant, 1 ufage ne
doit point en être permis , quand même l’arbre feroit
fec depuis la cime jufqu’à la racine ; il feroit
à craindre que l’on ne fît mourir des arbres pour les
avoir comme bois morts.
Le chauffage par délivrance de certaine quantité
de cordes, ou de femmes de bois, doit etre fuppri-
mé lorfqu’il a été accordé gratuitement ; fi c’eft ~
titre onéreux, il doit être réduit, eu egard à 1 état
ancien & a&uel de la forêt, au nombre & à la qua
lite des ufagers. . , , ,,
Il en eft de même du chauffage qui a ete accorde
par laye ou certaine quantité de perches ou d ar-
pens.
Vufage qui confifte à prendre du bois pour hayer,
ce qu’en langage des eaux & forêts on appelle la
branche de plein poing, ou du-moins pour qlore les
vergers & autres Ueux, ou pour ramer les lins, doit
être entièrement défendu dans les taillis ; on peut
feulement le tolérer dans les futayes de 5oans Sc au-
deflus. • ’ ; ■ .
Tous droits $ ufage de quelque efpece qu’ils foient,
n’arreragent point , il faut le percevoir chaque
année., ;
L’ordonnance de 1669 a fupprime tous les droits
d’ufage dans les forêts du roi, foit pour bois à bâtir
ou à réparer, foit pour le chauffage, à quelque titre
qu’ils fuffent dûs , fauf à pourvoir à l’indemnité de
ceux auxquels il étoit' du quelqu’un de ces droits
à titre de fondation, donation ou échange ; elle défend
d’y en accorder aucuns à l’avenir, & ne con-
ferve que les chauffages accordés aux officiers,
moyennant finance, & aux hôpitaux Ô£ communautés
à titre d’aumône ou de fondation, pour leur
être payés non pas en effence, mais en argent, fur
le, prix des ventes, en fe fàifant par eux inferire dans
les états arrêtés au confeil.
Les ufagers font refponfables de leurs ouvriers &
domeftiques.
En général pour tous droits d*'ufage de bois, on
doit obferver de ne pas étendre le droit de nouvelles
habitations qui n’étoient pas comprifes dans la conceflion
originaire, de ne pas excéder les termes de
la conceflion ni la perfonne des ufagers, & de ne pas
fouffrir qu’ils vendent ou donnent ce droit à leurs
parens ou amis, de ne point laiffer prsndre du bois
d’une meilleure qualité ou en plus grande quantité, j
qu’il n’en eft dû, ou que la forêt n’en peut fuppor-
ter , afin que le bois foit bien abattu , & hors le
tems de feve. . . !
Le droit d ufage pour le pâturage ou parage a aufli ,
fes réglés, dont les principales font que les ufagers ;
ne doivent mener aucuns beftiaux dans les bois, ;
qu’ils ne foient défenfables, c’eft-à-dire, qu’ils n’aient
au-moins trois feuilles. ' _ '
On diftingue même les bêtes chevalines des bêtes
à cornes.
Les premières paiffent l’herbe affez afliduement, j
& touchent moins aux branches ; les autres s’elevent |
en haut, broutent par tout le bois , & font bien j
plus de tort aux rejets du bois ; c’eft pourquoi l’on
peut mener les chevaux dans les taillis de cinc^ans, j
ou au-moins de trois, au-lieu que pour les betesa
cornes, il faut que les taillis aient au-moins fixou
fept années.
Les ufagers ne peuvent communément mettre
dans les pâturages que les beftiaux de leur nourri- |
ture : en quelques endroits on limite Vufage aux bel- |
tiaux qu’ils avoient en propre à la Notre-Dame de
Mars, avant l’ouverture de la paiffon, aux petits
qui en font provenus depuis ; ceux qu’ils ont da-
chat, & dont ils font commerce, n’y font pom
compris , non plus que ceux que l’ufager tient ;
louage ou à cheptel ; on les toléré cependant en «»*
vernois, en indemnifant le feigneur très-foncier.
Les beftiaux de la nourriture que l’on peut met: r
pâturer dans les ufages ont été fixés à deux vac
& quatre porcs, pour chaque feu ou ménage, U
quelque qualité que foient les ufagers, foit propre
taires, fermiers ou locataires. .
Le pâturage eft toujours défendu dans les bois
ufagers pendant le tems du brout & de la fena^ ^
Voye{ l’ordonnance de 1669 , tit. /j) £ 2?»
mots Bois, Communes, Chauffage, Par ’
Pan â g e , Pâtu rage, Pr é s , T a illis, Usa •
Ufage fignifie aufli ce que l’on a coutume d 0
ver & de pratiquer en certain cas. -te
Le long ufage confirmé par le confentemen ^
des peuples» acquiert ïnfenfiblement force de loi.
Quand on parle d'ttfage,on entend ordinairement
un ufage non-écrit, c’eft-à-dire qui n’a point été re-
ceuilli par écrit, & rédigé en forme de coutume ou
de loi:
Cependant on diftingue deux fortes (Vufagcs, fa*
voir, ufage écrit & non-écrit. .
Les coutumes n’étoient dans leur origine que des
ufages non-écrits qui ont été dans la fuite rédigés
par écrit-, de l’autorité du prince ; il y a néanmoins
encore des ufages non - écrits , tant au pays coutumier,
que dans les pays de droit écrit.
L’abus eft oppofé à Vufage, & fignifie un ufagê
contraire à la raifon,à l’équité» à la coutume ou autre
loi. Voyc{ aux inftitutes, liv. I . tit. 3. , & Les mots
C o u t u m e , D r o i t , L o i , O r d o n n a n c e . ( ^ )
USAGER, f. m. ( Gram, & Jurifprud. ) eft celui
qui a quelque droit d?ufage, foit dans les forêts pour
y.prendre du bois, foit dans les bois, prés &patis
pour le pâturage & le panage ou glandÆ.
Francs ufagers , font ceux qui ne payent rien pour
leur ufage,ou qui ne payent qu’une modique redevance
pour un gros ufage.
Gros ufagers, font ceux qui ont droit de prendre
dans la forêt d’autrui un certain nombre de perches
ou d’arpens de bois, dont ils s’approprient tous les
fruits, foit pour bâtir ou réparer ou pour fe chauffer.
Menus ufagers , font ceux qui n’ont que pour leurs
befoins perfonnels, les droit de pâturage & de pana-
ges & la liberté de prendre le bois brifé ou arraché, j
le. bois fec tombe ou non, tous les morts bois , les
reftes des charpentiers, & ce qu’on appelle la branche
depleing poing, pour hayer , c’eft-à-dire pour
declore ou pour ramer les lins. Voye^ l’ordonnance
des eaux & forêts, tit. ic> & 20 , &c C h a u f f a g e
Gl a n d é e , P a c a g e , Pa n a g e , P â t u r a g e . ( 4 )
' USANCE, f. f. ( Gram. & Jurifprud. ) eft un ancien
terme qui fignifioit ufage, & que l’on emploieï
encore en certains cas.
On dit encore l’ancienne ufance, pour dire Vancien
ufage qui s obfervoit ou s’obferve encore fur quelque
matière., 1
L ufance de Saintes eft l’ufage qui s’obferve entre
mer & Charente : c’eft un compofé des ufages du
droit écrit & de quelques coutumes locales non écrites
, juftifiées par des aÛes de notoriété du préfidial
de Saintes.
En matière de lettres-de-change, on entend par le
terme d'ufance, un délai d’un mois qui eft donné à
celui fur qui la lettre eft tirée , pour la payer. Dans
1 origine, Vufance étoit le délai que l’on avoit coutume
d’accorder fuivant l’ufage;mais comme l’ufage
n ctojtpas par-tout uniforme fur la fixation du délai
pour le payement des lettres tirées à ufance, l’ordonnance
du Commerce , tit. 5 , art. S , a réglé que
les ufances pour le payement des lettres, feront.de
trente jours, encore que les mois aient plus ou moins
de jours ; ainfi une lettre tirée à ufance, eft payable
311 bout de trente jours ; une lettre à deux ufances eft
payable au bout de deux mois. En Efpagne & en Portugal,
chaque ufance eft de deux mois. Voye^ le partait
négociant de Savari, tom. I . L I I I. ch. v. & les
m°ts C h a n g e , L e t t r e -d e -c h a n g e . ( ^ )
USBECKS , ( Géog. mod, ) ou Tartares Usbecks,
peuples tartares qui habitent fur la côte orientale de
9 mer Cafpienne. Ils tiennent une grande étendue de
Pay s , depuis le 7 2 degré de longitude jufque vers le
0 ^ depuis le 34 de latitude jufqu’au 40. Ils occu-
poient au feizieme fiecle , & occupent encore le
b^k 1 ^amarcan<^e’ On Los diftingue en tartares U f
de Ch ^ SrancK ® ucharie, & en tartares Usbecks
haraflin ; mais ils vivent tous dans la pauvreté,
( avent feulement qu’il eft forti de chez eux des ef*
Jo t n f iX V lf - *
A ! n s i î u i o n t c O B q u l s l e s p ju s r i c h e s p a y s J e h iertë.
f ^ . T - A R t A R E S , ( £ > , / . )
- Gé°%' T ' r } Ville de Ia fcermahfè,
r r , f t -Iï ar c ?U e e P.r e s d u D a r t u b e p a r P t o l ô m é e A
, ’ 4 - * 9- L a z i u s q u i l a m e t d a n s l ’ A u t r i c h e . d i t cm *
Ih d o i i l m o d e r n e H t Ptrfehbttrÿ. (D .J.'S ' H
! (Géop.moü/) v i l l e d e l a T u t q ü i e e ù *
■ ■ i i l l M W Ë f e u e s a u f e d - e Ê d é
J t e l g ^ d e . C e f t l a r e f t d e n c e d ’ u n f a a g i â c & d ’ u n a r -
c'!Sy,c’rae ;iUn' Long- 4Ù- 4 i ; i j . (z> j v
„ U S . 0 J U E S , ( Géog. mod) p e u p l e s V o i fm s d e l a
H o n g r i e - , - d e l a D a lm a t i e , d e l à S ë r d i e & d é l a C r o a *
t l e im p c r i a t e P l u f i e u r s g e n s d ’e n t r e c e s p e u p l e s f o r t h
r e n t d e l e u r p a y s d a n s l e x v j . f i e c l e p o u r f ü i r , d i»
r e n t - i l s , l e j o u g d e s T u r c s . D e - l à v i e n t , f é l o n d u ë h
q u e s - u n s e n o m q u ’ i l s p r i r e n t , t i r é d u W Ê Ê Ê Ê Ê
q u i d a n s l a l a n g u e d u p a y s v e u t d i r e p g ’m f aa tram,
\fnSe. L a p r e m i è r e p l a c e q u e l è s Üftoàilti c h o i f i t e n t
p o u r s y d o m i c i l i e r ; f u t l a f o r t é r e f f e d e C l i f f a b â t i e
a u .d e f l u s . d e S p r i a t t o ; c e t t e p l a c e a y a n t é t é e n l e v é s
p a r l e s T u t ç s 1 a n , 5 3 7 , l e s p f t q u , f e r é f e ’g i e r e n t
a h e g n a s -V ille f i t u e e V i s - à - v i s d e l ’î l e d e V e e l i a i C e s '
; & é n s t e r o é e s f i r e n t d ’ a b o r d d e s m e r v e i l l e s , : & h a tr r *
r e n t l e s . T u r c s j m a i s b i e n t ô t , i l s ' ë x e r e e r e n t f u r l é s '
C h r é t i e n s m ê m e s , t o u t e s - f o r t e s d e p i r a t e r i e s , q u i
o b b g e r e n t l a r e p u b l iq .u e d e V e n i f e d ’a r m e f cO h t r ’ é u x
d e d e l e s p o u r f u i v r e p o i iH a f f l r é t é d e I o n C o m m e r c e
a v e c l e s f t t j e t s d u g r a n d - f e i g n e u r . L e s V é n i t i e n s f u p -
p u è r e n t l 'e m p e r é u r d e r é p r im e r l e s Vfeoqua j m ks
c o m m e l e s m m i f t r e s a u t r i c h i e n s p a r t a g é d i e n t a v e d
' 4 l l x l e ? “ f e p r e f fà p a V . d ’ e x p é d i e f l e s o r * '
d r e s q u e V e n i f e f o l l r c i t o i t . A l o r s t e s V é n i t i e n s e n -
: v o y e r e n t u n e e f e a d r e q u i r a v a g e a l e s c ô t e s d e S e<m a
, & h t p e n d r e , t o u s l e s Ufcoquts q u ’e l l e p r it a t t r a 'p p e é
e n é o u r f e . E n f i n p a r l e t r a i t é c o n c l u à M a d r i d e n
i 6 i * , ' l e s Ufcoquts f u r e n t c o n t r a i n t s d é f o r t i r d e
S e g n a . ; l e u r s î 'a n i i ü e s f u r e n t t r a n s f é r é e s a i l l e u r s 8c
l e u r s b a r q u e s f u r e n t b r û l é e s . ( D . ƒ . )
U S É , participe , ( Gram. ) voye^ User.
I I ,( M in a g e ) on dit une terre, une bran-
chealteree pour avoir donné trop de fruit; on améliore
la première , U on-coupe l’autre un peu court
pour mi faire pouffer de nouveau bois.
I H H c h e v a l v / S e f t c e l u i q u i a
t a n t f a t i g u e , q u i l n e p e u t p l u s r e n d r e a u c u n f e r v i c e .
Ü S E D O M , ÇGéog. mod.)^ -petite î l e à ’X l l e m a g n e "
l u r l a m e r B a l t i q u e , ■ c la n s la P o m é r a n i e , â u c e r c l e
d e l a h a u t é S a x e , . E l l e a e n y i r p n f i x m i l l e s d ’ é t e n d u è ^
& c o n t i e n t u n e v i l l e o u b o u r g d e m ê m e n o m . Long.
3 8 .3 0 . latit. 63. 4 7 . ( D . J . )
U S E L L I S , ( Géog. anc. ) v i l l e d e l ’î l e d e S a r d
a i g n e . P t o l o m é e l a m a r q u e f u r l a c ô t e o c c i d e n t a l e '
& lu i d o n n e l e t i t r e d e colonie. C ’ e f t p r é f e n t e m e n t
O r i f t a g n i , f é l o n C l u v i e r . ( Z ) . / . )
• U S E N , f . m . ( Hifi. nat. ) v o l c a n d u J a p o n , q u i
f e t r o u v e d a n s l e v o i f i n a g e d e S im a B a r u . S o n f o r n -
m e t e f t a r i d e & t o u j o u r s c o u v e r t d ’ u n e m a t i è r e b la n c
h e c a l c in é e . L e t e r r e i n q u i y c o n d u i t e f t c h a u d , &
m e m e b r û l a n t e n p lu f i e u r s e n d r o i t s . L ’ e a u d e l a p lu i e
q u i t o m b e f u r c e t t e m o n t a g n e , n e t a r d e p o i n t à
b o u i l l o n n e r ; 1 o n n ’ y m a r c h e q u ’ e n t r e m b l a n t , p a r c
e q u e l e t e r r e i n p a r o î t m o u v a n t , & r e t e n t i t f o u s l e s
p i é s d e s v o y a g e u r s . I l e n f o r t d e s e x h a l a i f o n s f i p u a n t
e s , q u e l e s o i f e a u x n ’ e n a p p r o c h e n t p o i n t ; i l f o r t
p l u f i e u r s f o u r c e s d ’ e a u m i n é r a l e d e c e t t e m o n t a g n e :
l e s u n e s f o n t f r o i d e s . , & l e s a u t r e s f o n t c h a u d e s ; l a
p lu s f r é q u e n t é e d e c e s f o u r c e s e f t c e l l e q u ’ o n a p p e l l e
Obamma ; o n l u i a t t r ib u e la v e r t u d e g u é r i r p lu f i e u r s
m a l a d i e s , & f u r - t o u t l e m a l v é n é r i e n ; m a i s K e m p -
f e r a o b f e r v é q u e c e t t e c u r e n ’ é t o i t p o i n t r a d i c a l e .
L e s p r ê t r e s t i r e n t u n g r a n d p r o f i t d e c e s b a i n s , a u x *
q u e l s i l s a t t r ib u e n t l e p o u v o i r d ’ e f f a c e r l e s p é c h é s £
m a i s c h a q u e f o n t a i n e n ’ a d e v e r t u q u e p o u r u n e e f p
e c e p a r t i c u l i è r e d e p é c h é , & l ’o n a f o i n d ’i n d i q u e r
V v v 1