fig . 2,5- PI. IV . courbée dans fan milieu A qui enveloppe
la borne, & recourbée,par les extrémités B B
pour être fcellées dans le mur.; les autres ,fig. 36'. fe
revêtiffent de plufieurs barres de fer plat A A , Si.c.
entaillées de leur épaiffeur dans la borne B S Si 'po-
fées verticalement, traverfées par d’autres circulaires
CC S i aufli entaillées , non-feulement dans la
borne, mais encore dans les barres verticales A A ,
comme on le voit en la fig. 3 / . le tout couvert d’un
petit chapeau D . »
Les ferrures de barrière faites pour défendre des
.ordures publiques fe font de plufieurs n>anieres, on
en voit quantité d’ exemples fur les boulevards de la
ville de Paris , les plus limples font celles qui font
composées de pointes , fig. 3 8 . & gcf. de différente
grandeur à épaulement en A , S i aufli à pointe en B
que l’on enfonce dans les barrières de bois, fig. 40.
S i de chardons en artichaux, fig. 41. aufli à épaulement
en A & à pointe en B , pour être placées au
fommet des bornes A des barrières , fig . 40 : pour
les faire plus folidement, on rive toutes ces pointes
A , fig. 42. fur une plate-bande de fer B , que l’on
entaille de fon épaiffeur dans les travées B B des barrières
, figure 41. S i que l’on attache enfuite avec de
forts clous à tête perdue.
Les clés des robinets font quelquefois à deux branches
& quelquefois à une feule. La première ,fig. 43 .
n’eft autre chofe qu’un morceau de fer arrondi par
chaque bout A plus ou moins long , félon la force
que l’on juge à-propos de donner au levier renforci
au milieu B , & percé d’un trou quarré. La fécondé,
fig. 44. eft une grande barre de fer quarrée, coudée,
renforcée S i percée d’un trou quarré par un bout A ,
S i arrondie par l’autre B .
Les vis de foupape faites pour enlever les foupa-
pes des refervoirs, font compofées d’une vis A B C à
filet quarré A , portant par un bout une tête quarrée
B , où s’ajufte une c lé , comme feroit à-peu-près celle
de la fig. 43. Si par l’autre une tige C à l’extrémité
de laquelle eft une mo.ufle double D , boulonnée Si
clavetée, oùs’emboîte le tenon £ d’une foupape F ;
cette vis A B C eft montée fur une boîte G , efpec,e
de canon de fer fervant d’écrou aufîi à filet quarré ,
brafé (ƒ ) intérieurement appuyé fur une traverfe H
portée fur des potences I I , fcellées Si arrêtées fur
les parois des refervoirs.
La néceflité contraint pour l’ordinaire à avoir recours
à d’autres m oyens, lorfque ceux qui font ufi-
tés ne réulîiffent point ; c’eft ce qui m’a donné lieu
d’imaginer celui-ci qui a été d’un grand fervice partout
où il a été employé.
Les filets dont ces fortes de boîtes font garnies intérieurement
étant fujets à fe débrafer fort fouvent,
il étoit néceffaire pour y remédier qu’il ne fît qu’un
avec la boîte , comme il le fait avec la vis ; pour y
parvenir, il faut d’abord pofer la boîte à terre perpendiculairement
Si la ferrer ferme entre quatre vis,
enfuite avoir une grande vis à-peu-près femblable à
celle A B C de la fig. 46. avec une boîte G même f igure
, montée fur un trépié d’environ 3 pies d’élévation
arrêté à demeure fur le pavé ; l’extremité inférieure
de cette vis doit être percée d’un trou plat,
au-travers duquel paffe un burin de la largeur du fond
du file t, pouffé de plus en plus d’environ un huitième
de ligne chaque fo is, par une petite vis taraudée
& perdue dans le diamètre de la grande que l’on
tourne à mefure jufqu’à ce que la boîte foit faite,
( ceci n’eft qu’un précis de la defeription que je dois
donner à l’article des boîtes d’étaux dans l’art de la
Taillanderie ).
Les berceaux de jardins faits pour foutenir les
( ƒ) Brafer eft une façon de fouder fort médiocrement le fer
avec le fer, en faifânt fondre du cuivre mêlé de borax dans la
jondion des parties, que l’on a pris foin de bien nettoyer.
berceaux de treillage dans les jardins, font plus où
moins foiides, félon la dépenfe que l’on veut faire ;
celui-ci, fig. 4(8. eft compofé de montans A A Si de
berceaux B B , efpacés de diftance à autre fur la longueur,
entretenus d’entretoifes CC, & c . affemblés à
tenon Si mortaife, Si lorfque les extrémités font clo-
fe s , elles font compofées de montans intérieurs D
D , & c . berceaux intérieurs E E Si rayons F F , & c .
affemblés aufli à tenon Si mortaife.
Les v i t r a u x ,^ . 47. PI. V. efpece de chaflïs de
fer faits pour porter les vîtres des croifées des Egli-
fes ou autres femblables ouvertures très-larges, font
compofés d’affemblages de traverfe A A , & c. &
montans B B , & c . à l’extremité defquels font plufieurs
ceintres.CC, Si c. & rayons D D , &c. aufli
d’affemblage, formant ce qu’on appelle Xéventail de
la croifée ; ces affemblages 1e font de deux maniérés
plus foiides,plus propres, S i aufîi plus couteufes l’une
que l’autre ; la première, fig. 48. lorfque la traverfe
A , coupée quarrément dans fon milieu, eft munie
d’une efpece de femelle C , foudée avec elle par le
moyen de laquelle le montant B fe trouve entaillé
jufte de fon épaiffeur & rivé ; la fécondé, lorfque
cette même traverfe a, même figure, eft faite de façon
à donner paffage au montant B de toute fon épaiffeur
, ces traverl'es Si montans font garnis chacun de
petits quarrés E de l ’épaiffeur des verres Si de plate-
bandes F pour les retenir, arrêtés deffus de boulons
G G clavetés.
Les fers de gouttières ,fig . 49. faits pour foutenir
les gouttières en plomb , font compofés d’une barre
de fer plat A d’une longueur fuffifante à fcellement
par un bout S i quelquefois à potence , portant par
l’autre une gâche B de même f e r , rivée fur la barre
A .
Les pivots faits pour les portes-cocheres font de
deux fortes; les uns, fig. ôo. placés à l’extrémité
fupérieure des battans des portes appellés à bourdo-
niere, parce qu’ils roulent dans une bourdonniere ,
font compofés de branches de fer plat A S i B foudés
enfemble en équerre , formant tourillon en C & percés
de trous fur leur longueur pour les arrêter ; les
autres , fig. 5 i. placés à l’extremité inférieure des
mêmes portes appellées à crapaudine , parce qu’ils
roulent dans une crapaudine ,fig . 5%. font compofés
comme les précedens, de deux branches de fer plat
A S i B , foudées enfemble en équerre, formant pivot
eri C.
Les crapaudines, fig. 5z. ne font autre chofe que
des pièces de fer de différente groffeur, félon la force
des pivots, creufées dans leur milieu en A , en
forme de calotte renverfée.
Les tôles de porte cochere, fig. 53 . font des fers
applatis, d’environ 9 à 10 pouces de largeur, fur
une ligne à une ligne & demie d’épaiffeur, que l’on
applique avec des clous rivés fur les portes coche-
res , à la hauteur des eflieux des voitures pour empêcher
qu’elles n’en foient gâtées.
Les fléaux de porte cochere ,fig. 6 4. faits pour en
tenir fermés les deux battans, font compofés d’une
barre.de fer quarré, de 15 à 20 lignes de groffeur,
à proportion de la grandeur & de la force des portes
, percée dans fon milieu A d’un trou rond, au-
travers duquel paffe un boulon à tête qui lui fert de
touret, arrêté à demeure fur l’un des battans de la
porte. A fes deux extrémités B B , font deux gâches
à pattes ou à queue, arrêtées fur les deux battans ,
dans lefquelles entre le fléau en les exhauffant par le
fecours d’une tringle de fer C , fervant par fon extrémité
inférieure D de moraillon à une ferrure
ovale ou à boffe, pofée fur un des battans de là
porte.
La fig. 65. eft la même tringle vue du côté de fon
aûbron A.
fis * fe tftême boulon du fléau, Gdmpôfé
d ’une tête A , tige B , clavette S i rondelle £
Les fig. 5y . & 58. font les gâches du même fle&u,
dont l une eft à queue à vis garnie d ’écroux, Si
l’autre à patte.
Les tôles de mangeoires, fig. 59 . font des fers
applatis fort minces dont On revêtit le deffus des
mangeoires des écuries , pour empêcher que les chevaux
ne les rongent.
Les anneaux de mangeoires, fig. <5o. font des anneaux
de fer A , garnis de leurs crampons à pointe B ,
quel on place aux mangeoires des écuries pour y attacher
les longes des chevaux.
Les cramaillieres des portes Cocheres ,fig. Ci. faites
pour contribuer avec les crochets, figfi'62. à la
furete des portes, font des barres de fer plat à pattes
par chaque bout A S i B , pour être arrêtées, compo-
fees au milieu de deux C, couvertes d’une petite barre
arrondie D , fervant d’arrêt par où l ’on tient la porte
plus ou moins fermée, -félon qu’on le juge à propos.
Les crochets des mêmes portes, ƒ#. 62. font des
barres de fer quartées, arrondies d’un côté en A , en
forme d anneau garni de piton à pointe , à vis en
bois ou à écroux, S i à Crochet par l’autre B , garni
aum de piton, en entrant dans les deux C des cra-
maillees > fig. C i.
Les pentures ,fig . 6 3 . PI. V I. à l’ufage des portes
communes, font des barres de fer p lat, dont un bout
A porte un oeil dans lequel entre le mamelon d’un j
des gonds, fig. 5z . & 5j . S i l’autre B une queue d’a-
ronde ou un talon comme celui B de la figure fui*
Vante, percées fur leur longueur de trous pour les
attacher fur les portes avec des clous & clous rivés.
Les pentures à charnière,7%. 64. à l ’ufage des
fermetures de boutique , ne different des précédentes
que par leurs charnières A A , qui fervent à les
plier en plufieurs morceaux, S i par-là devenir moins
embarràfi'antes.
Les gonds fe font de différentes façons ; les uns
font à repos, à patte, fig. 65. en plâtre, 66. ou
en bois ; les autres font fans repos, à patte en plâtre,
fig. 6y. ou en b o is, fig. 68. Un gond eft à repos
lorfque le collet de fon mamelon A , fig. 65. & 66.
porte un épaulement fur lequel repofe l’oeil de la
pentüre, fig. 63. qui lui en a fait donner le nom, &
fans repos comme ceux A , fig. 6 y & 68. Il eft à
patte lorfque lé côté B , fig. 65. eft applati en forme
de patte percée de trous pôur l’attacher ; en plâtre
lorfque le bout B , fig. 66. & 6 y . porte un fcelle*
ment ; S i en bois, fig. 68. lorfque le même bout B
porte une pointe.
Les portes dés bouches de fo u r, fig. 6c). faites
pour fermer la bouche des fours, ne font autre chofe
qu’une ou pliifieiirs tôles rivées enfemble felôn leur
grandeur, bordées quelquefois d’un chaflis de fer
plat, pour plus de folidité, garnies de pentures A A ,
loquet B , St fon crampon C,
Les chaînes à puits, fig. y o . faites pour leur tenir
lieu de corde , font compofées de mailles liées enfemble
les unes dans les autres.
Le gâches, fig. y i. & y 2. faites pour contribuer
avec les ferrures à tenir les portes fermées, font des
portions dé fer p la t, coudé en deux ehdroits A A , à
fcellement ou à pointe par chaque bout B B .
Des légers ouvrages. Les légëfs ouvrages font les
rapointis, clous dé charrettes, chevilles, clous neufs
de plufieurs longueurs,clous à latte, broquéttes,
clous d’epin^lés, &c. on y ajouté encore lés broches
, pattes, agraffés, crochets de différente façon,
dont les uns fe vendent au poids, S i lès autrès au
Compte.
Les rapointis ; ÿ 'j. y 4. & y S. fervent à contenir
les plâtres dans les corniches,plinthes, ornèmens &
autres faillies dans les bâtinréns, ce font des petits
Tome X V I I .
mOfesâtt» de (et d e toute forte de formes , rebu.
•tes ( appelles proprement / m i l l e , auxquels on fait
une pointe.
Les ctoüs'de charrètfé j g . ÿ f f . appelles ainfi par-
Ce qu ils ont fervi aux bandes des roues des charrettes,
fervent dans les bâtimens à attacher les gros
fers, comme tirans , plates-bandes, bandes de tre*
mies, étriers , &c.
Les chevilles, fig. y y . & y8 . font des efpeces de
torts clous à tête, ordinairement depuis 3 pouces
jufquà 15 & 18 lignes de longueur, dont fe fervent
f e Charpentiers, pour arrêter leurs1 Uffémblaües s
f e premières font faites pour relier à demeure; lès
autres forif pour monter èn place les l&vraees de
charpéfillé-, & les retenir jufqu’à ce qu’ils foi'ent po-
lés à demeure. -
Lés clous, fig. “ cj.'tf-o. & 8 1. font de deux fartes;
lesu ns -quel’on nomme clous neufs o u * fetèas , parce
qu’on les emploie aux. bateaux, font ordinairement
dès forts clous de fer commun, d’environ à à 3 pou.
ces de longueur, que le s 'Matons emptolëîit dans
les clorions d’huifferie, dans les corniches&:autres
faillies revêtues en plâtre ; fes autres que fo n nomme
clous doux; parèë qu’ils font en fe r t fiù x font
des'dons déliés , depuis 1 pouce jufqu’à’ 3 & ô’pou-
■ césrdê longueur ,tqîie l’on diftingpe paTcldUsde i ,
Mmes de g . i c G .M 8 , de M d e io .,&c dont les pre*
miers le nomment plus communément closïs à loué
parce qu’ils fervent aux Maçons à doùèr le s latt.es
dans les bâtimens.
' Les broquettes, fig. S i. & 8 j . font auffi des petita
dous dont la tête eft arrondie en forme de calotte •
il en eft iS S à i x fortes;-ruiié que fon sSomm à ta h ’-
porte, environ 1 l à 13 lignés de Ion-
gueur, Oc 1 aut re^Vpre l’on nomme cim/tiuoi, parce
que' le’fe'r en éfi commuri, porte environ 8 à 9 lignés
de longueur. - ' • 0 .
Les cloùs r iv é s, fig. 8g. font des efpeces de- clous
fonds, à tête ronde & fans pointe, d’environ i pouces
à î pouces & demi de longueur, qui fervent à
.P.arje.petit bout des pentiifês, .ptates-’bandes
charnières & attires chof'es que fon veut arrêter folidement.
Les e lfe s à briquets ,f ig l‘83: font des clb’uS feih-
Hàbles aux précédens, triais plus petits & déliés
fervant aux m êm e ® fâ g e s, & fur-tout pour d e s ifî-
quers.fig. ii. f t .X m f e „ t i l s t i r e n t l e u f nom.
Les dous d’épingles, fig. 8 S. font des pétits clous
de ffl de fe r , à tête 'rô'ftde oü-plate , de tbfftes'foftés
de longueurs jufqii’à 1 pouces, & d’une ■ •gtpfleàr
proportionnée, qui fervent aux Mertilifiérs poiï'r attacher
les moulures,fculptures & autres dlolèS ferti-
blables, aux lambris des appartement. '
Les pointes .fig. 8y. font des peins d'.bùs fans îête,
depuis environ un pOtifce jufqvi’à 1 policés de longueur,
qui fervent à rétenir lesfiches en place. 1
Les broches, fig. 88. PJ. r i . k l’iifage des Menul-
fiers pour attacher les lambfiS, foiit des pointes de
fer arrondies & fans tête, depuis’ environ 2 jufqu’à
7 & 8 policés de longueur.
Les pattes en plâtre’ font de àettx; fortes’; lés iineé,
fig. Sÿ. font droites, & tes autres . f ig .ÿ é . foftf -cfe-
dées,fêtôri la place qu’elles doivent occuper 1 lés
’Urte,s & les autres portent depuis 3 jufqtt’r ï & 9
pouces de longueur, & font à queue «‘arohde p.i*r im
. ; Jti'ut A . pcrcees .d’e deux trous pour les attacher, èc
à fceifement par l’autre B .
Les pattesien bo%t f ig .y i . ne different dés
riécgén tesque par lttifs pointes qu’ellès ont àu-
ïfeti dêTcelre'mént.
Les pattes à lambris , fig. j j j , faites pour arrêter
lés lambris , font femblânles àiix précédentes , mais
Beauèoup plus petités, & n’ont qu’un trou à leur