
çpin de Roeland). Les travailleurs rionv
tnent la pierre qu’ils en tirent Unçkelflein^
& c ’e il une preuve qu’ils l’ont reconnue
pour être du bajalte ; car on l’appelle par.
tout ainii le long du Rhin, du nom d'une;
Carrière fameufe, iituée lin peu plus haut
fur la même rive du F leu v e , vis-à-vis de
- la petite V ille à'ünckel.
Cette carrière devoit être le commen-
çement de mes obfervations ; & j’y ai
§té auifitôt après avoir mis pied à. terre
ici. Un pairage étroit eHtre les Collines,
conduit à une exca vation, où il n’eit pas
befoin d’être Naturaliile popr être frappé,
C ’e il un immenfe magazin de gros bafaltes ,
couchés comme les bûches d’un chantier.
L a face entière de 1$ carrière, q u i, vue
du b a s , paroît former toute la Colline,
ne préfente aujourd’hui que des, coupes de
bafaltes; ce qui la rend plus remarquable
que lorsque Mr. Coliini Fa deiîînée. On y.
travaille fans cefle à faire des pierres à
p a v é , qui defcendent le Rhin jusqu’en
H o llan d e , & remontent la Meufe jusqu’à
Mailricht. Il e il dès momens où
la furface bafaltique e il recouverte par
les éboulemens du terrein fupérieur, &,
c ’qil ainfi fans doute quç la v it Mr. Col-
I fini i car il n’a deffiné des bafaltes que
I dans quelques parties dé la furface; au-
I pieu que je les ai vus partout décoii-
I f verts.
I On trouve dans les côtés de l’excava-
!Ition , de grands blocs de Lave commune,
|& d’une autre espèce de matière volcanique
moins compaéie, mêlée de boules du-
¡res à couches concentriques, dont j’ai
déjà beaucoup vu parmi lès matières vdl-
èaniques de Cajfel.
Il y a bien longtems qu’on attaque
icette montagne; car il paroît qu’elle abou-
tiilbit autrefois au R h in , & que c’e il à
elle qu’ont appartenu les rochers de bafalte
qui font au bord de ce Fleuve. J ’ai exà-
fe iin é ces rochers, & j ’ai V u , comme ,1’ â
■remarqué Mr. Coliini, que les deux group-
■pes les plus apparëns ont leurs bafaltes itl-
Iplinës l’un vers l’autre. J’en ai remarqué
ïâuffi un troifrème, dont l’inclinaifon e il
■telle, que lès trois prolongemehs concourent
l à un même point. V o ilà donc encore des
■relles d’une étoile bafaltique. On ne peut
■démêler la direction des bafaltes daris la
■grande carrière ; parce qu’ils font dérangé«
| à la lurface. D ’ailleurs, ayant ju g é pat
"ceux dé Roelands-eck que leurs rayons cohv
e f