
que Ton veut faire dépendre la Réligion da
l ’Hiftoire naturelle , il faut abfolument que
ceux, chez qui l’on fait naître des doutes
par ce moyen., étudient l’Hiftoire naturelle.
Jé l’ai étudiée par cette raifon, & n’ai
plus douté. J’ai vu que ceux qui tiroient
ces conféquences précipitées, étoient bien
loin encore d’avoir fait tout le chemin né*
ceifaire pour s’ériger en Juges du fort des
hommes: chemin même que l’Homme ne
fera jamais. Mais j ’efpère qu’après avoir
enfin connu l’inutilité de ces tentatives,, il
retournera en a rrière, & fe laiflera guider
par le fentiment, qui conduit à la Religion:
& quand il examinera modeiÎement^ il ne
la trouvera jamais contraire à la Nature.
J’ai appris dans ce v o y a g e , que le Pays
de Juliers e il riche en fojjîles marins, , Je
n ’avois pu le reconnoître fur ma route , trop
éloignée des lieux où ils fe trouvent. Maïs
je les ai vus rafiemblés à Cologne dans la
collection de Mr. le Baron de Hupfch, qui
m’y a fait remarquer des coquilles juiqu’ici
inconnues, tant dans la Mer que dans les
terres. J’ai vu auffi dans'cette colleftion
un autre phénomèné intéreflant pour l’Histoire
de la T e r r e : c ’eil de l’ardoife du toit
d’une mine de f e r , qui a de* empreintes
H 1 »r'‘ *d€
ïïe poiflons. Elle vient du Pays de T rêv e s .
Le nombre de morceaux remarquables qui
font dans la Colleétion de ce grand ama-
tjeur des foffiles, me porte à croire., que
«ouvrage qü’il à aniionce fur ÏMJîoire naturelle
de la baffe- Allemagne, fera très in-
i);ru6tif. , . :
Ë J ’apperçois déjà ces chaînes dé Monta-?
ânes, qui recèlent les anciens Voleans dont
jp i vu les indices le long du Rhin l ’annéa
qernière. L ’objet de mes obfervatâohs va
donc Bien changer. Jufqu’ici je ft’ai éxa- -
iftiné que des phénomènes ¿relatifs , aux
opérations anciennes dél ia M ê r , . pdur tié-
Cpuvrir comment elle a fabriqué nos terrés.
Maintenant ij s’agira du Feù\ & de*
fyitêmes qui lui attribuent la formation de
ûps Contiiiens.