
fes C ô n e s , dont nous ne trouvons au.
jourd’hui que les bafes.( Mais ces fom.
mets eux-mêmes étoient fûrement p!us
bas que les Bornansi où nous avons 7 ou
8000 pieds de hauteur. Je penfe donc
d’après un enfemble de phénomènes, quj
fe développera dans la fu ite , que tandis
que nos Continens étoient le fond de la Mer
des Cavernes s’y font ouvertes, qui ont lue.
ceiïivement englouti une partie de fes Eaux,
Ces Fluides élajîiques fouterreins, auxquels
je n’accorde pas d’avoir élevé nos Conti
riens, étoient vraiment des agens propres
à rompre des voûtes. Ainfi la caufe de
l’ouverture des Cavernes, ne préfente ici
aucune difficulté.
L E Tl
e t t r e X C V I I I .
\ Sé jour à N e u -w i e d EtabliJJement
des Frères Moraves ou Hernhutes
Remarques fur l’efprit de Seéle.
N e u -w ie d , le l e Juin 1778.
m a d a m e ,
U , e n e fuis occupé aujourd’hui d’obfer'
■varions d’un genre bien différent de celies
Iqui ont rempli mes précédentes Lettres à
■V. M. Cependant mon motif e il toujours
île même ; car je ne m’intèreffe à l’habitation
de l’Homme, qü’à caufe de l’Homme ;
l& c’eft une Gaffe particulière d’hommes
que j ’ai obfervée ici.
Neu - wied auroit valu la peine de lui con-
facrer quelques momens, quand aucun motif
particulier ne m’y eût attiré. C ’eft une
charmante petite V i lle , qui a pris naiflance