
par leur côté ; & derrière le ro che r , ou en
vo it le haut. Elles font d’inégale longueur;
a in fi, quoiqu’on foit derrière, on peut
voir divers paquets par le côté. Je décris ce
rocher avec un peu de d é ta il, à caufe d’u.
ne explication qui me paroîr très vraifem.
b la b le , & qui réfulte de l’enfemble du lien,
En montant fur le talus de moellon qui
e il audeffous de cette partie du Rocher,
nous trouvâmes quantité d’impreiïionj des
mêmes corps marins que j ’avois vus à Lahn•
f ie in , & dans la même espèce de pierre;
hous en vîmes enfuite la fource dans des
couches particulières , qui étoient autant
remplies de ces corps marins, qu’aucune couche
de Montagne calcaire que j'aie vue.
L a plupart des coquilles y étoient brifées,
& tous ces fragmens étoient pofés dans le
fens des cou ch e s, à qui il ne manquait que
d ’être beaucoup moins inclinées , pour
reflembler à celles de toute autre Colline fé-
côndaire. Nous fîmes le tour des fortification
s, pour examiner le Rocher en tout
fen s; & il répondit partout à la defcrip-
tion que je viens d’en donner.
Etant au haut d e là FortereiTe, je remarquai
de l ’autre côté du Vallon qui la répare
des C o llin e s , une carrière à couches
àquiformes. De ce l i e u , voyant" d’un
coup
coup d’oeil, & la Carrière & une grande
partie du Rocher du F o r t , je fus frappé du
rappoît qu’il y avoit entre ces deux malles;
il fembloit indiquer, qu’elles avoient été
autrefois réunies l’une à l’autre , &
que le Rocher étoit tombé en avant. Je
communiquai cette idée à M. TroJJon , à
jqui elle parut vraifemblable ; & nous réfo-
lumes d’aller aux carrières, pour voir ces
bbjets par une autre face. Nous y avons
jété ce matin ; & parvenus au fommet de la
Colline, il ne nous eft point relié de doute.
Les couches du Rocher & de la Carrière
font abfolument femblables : & en
fuppofant que la Montagne a été minée
fous fon p ied , & que la partie antérieure
s’eft rompue en s’inclinant en a v an t, tout cet
tenfemble s’ explique ; le grand Rocher ifoîé’
au bord du R h in , la fituation de fes couches
qui descendent presque perpendiculairement
vers le fleu ve , les carrières à couches
aquiformes qui fe trouvent d e r r i è r e &
la forme du vallon qui les fépâre aujourd'hui.
Nous n’avons pas trouvé de corps
[marins, il eft vra i, dans les couches de la
carrière ; mais il n’y a là qu’une bande découverte
; le deflus & le defîous font cachés
par des talus de moellon ; ainfi il eft probable
que les couches à coquillages en font
recouvertes. T 4 Re