
q u i, au pied êtes Bois, fait un coup d’oeil
ti'ès agréable.
? A rrivé à Ofterode, je me trouvai .déjà
•fous la douce influence de l’Amitié. .:Def
puis mon premier féjour au Hartzÿ Mr.de
Baron de Reden a bien voulu contra&er
avec moi cette relation , que je né regàr»
de pas comme un des moindres avantages
que je retirai de ce V o y a g e . Jüsques 14
je m’étois paiTé de fecours; même de fa^
Voir la langue du Pays il avec quelque*
pbrafes que j ’avoîs apprifes y je pou vois
fàire les queiïions qui m’étoiént le plus né-
éeiTairès. : D'où vièni cette fierrei . J Coml
ment nommez - vous cette Monia^hé? . . • Quelü
ejl la rente qui y conduit ? J’étois parmi des
gens qür-^në pouvoient réporidre qu’à-de*
qheftions de cette efpèce ; & comme' tout ce
q b e j’avois a v o ir étoitextérieür,' je lecher-]
chois énfdite ’ par môi - même. * Mais a#
Hartz, ces premières dire&ioïns ne m’au-
roient fe rv i de rien ; & mênie il m’eût été'
peu utile d’y entendre le Mineur ouvrier!
quelque habile qu’il f o i t , il ne voit point*
les Montagnes en Naturalise : fon langage
technique efll ’équivoque, : dès qu’on'
véut aller au delà de ce" qui annonce le
minerai, ou de fon produit, l i faut donc confuifulcer
le Mineur C h e f, celui que l’éducation
avoir fait Phyficien & N a tu ra lise ,; avant
qu’il s’appliquât à l’objet particulier des*'
Mines. C ’eft ce Mineur feul , qui remarque
convenablement ce qui eit autour
1 de lu i, qui généralife les phénomènes-ou les
décompofe / & donc le langage exâQ: &
fans myilère, peut être entendu du Phÿ-
fleien qui cherche de l’initrudtion. J'àvois
ieu le tems d’informer Mr. de Reden, dans'
¡notre correfpondànce, de tous les objets
que mes premières remarques dans ce Pays’
!jà m’àvoient fait defirer de mieux v o it , des
motifs que j ’avois de les obferver, même-
de la plus grande partie de mon Syflêmê,
& nous avions formé à l’avance un plan
d'Obferva tions, qu’il vouloit bien exécuter
avec moi. Trou ver déjà fes chevaux à
|Ojlerode, étoit peu pour ma commodité ;
|& cependant ce fut un prélude bien agréa-
ible 1 il me donnoit cette fécurité dont
on a befoin pour jouir pleinement des bons
offices, & qu’on puife mieux dans certains
a&es que dans mille mots. §
< En abordant ces Mentagnës, les Phéno-
Imènes qu’elles offrent à l’Obfervateur fe
Ipréfentêrent à mon esprit avec toute leur
I profondeur. Je me rétraçai de grand dépût
M m 4 de