
de *le fol vierge, qui d’abord n’e il que de
petites couches calcaires durcies, entremêlées
de fable auffi ficaire. Ces couches
font le plus fouvent en filagrammes, comme
le font beaucoup de couches de pierres-
à - fe u ; & elles font liées -les unes aux autres
par de petites colonnes pierreufes.
Ce qu’il y a de très remarquable , c’eft
que toutes ces couches dures, ont les petites
moules à la furface fupérieure ; furfa-
c e ; qui communique immédiatement avec
le fable de deifus; au liçu que par deiTous»
la pierre formée du fable & des petits
buccins ne tranche point avec la partie de
ce fable qui eft reliée mouvante; la pétrification
y eft de plus en plus incomplettè
jusq’au fable mouvant. Ainfi chaque couch
e , qui n’a que depuis un quart à trois
quarts de pouce d’épaifleur, & qui eil.très.
dure dans fa partie totalement pétrifiée, eft
tapiflee par deifus de petites moults & par
deiTous de petits buccins ; & le fable mouvant
qui eft entre chaque couche, eil rempli
de ces derniers coquillages. Cet arrangement
e il fans exception dans les ^ a r r ié res
que j ’ai obfervées.
Les couches de Moules ont donc é té , en
quelque fo r te , dans le fab le , ce que font
cei
ces tranches de pain qu’en fait flotter fur
dei’eau, & q u i , retardant la chute du vin
qu’o n y verfe, le font furnager à l’eau_ au
deiTous d’elles. L ’humidité en fe filtrant
dans le fa b le , a été retardée par les couches
de moules; elje s’y. e il, infinuée piu$
lentement, & par là elle a dépofé les particules
les plus déliées qu’e lle ’charioit; ègj-
Iles-;ci fe iont accumulées entre , les grains
de fable de la couche des moules, & a quelque
épaifleur fous elles , où le fable paroît
un peu moins mêlé de buccins ; & la cohêfion
en eil réfultée. Aù- lieu que plus bas, &
[jusqu’à une autre cduche de meules , l’e au ,
filtrant plus rapidement , a continué d’en,
¡traîner avec elle les particules qu’elle charioit.
" \ 1 :
i En s’enfonçant davantage dans lai-Colli-
ne, les couches pierreufes s’épâiffifient peu
à,peu ; & l’on trouve enfin une pierre à.
\chaux} en mafles interrompues à la maniéré,
des grès, On ne peut en tirer aucun grand
bloc; deforte qu’on ne l’emploie qu’à réparer
les chemins , ou à des murs de maçonnerie.
Ces grès io n t - remplis de petits
¡¡buccins mêlés de petites mw.es, mais fans
ordre. . . , ' ' ■
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