
plus éclairé dans une demi h eu re , que je
ne Paurbis'été fans elle par une journée de
recherches. ' Etant arrivé presqu’au haut
de la Colline, des Carrières ouvertes dans
le s champs, m’ont inilruit que la pierre à
chaux commençoit à fe dégager de la
pierre à fable. T o h t le haut de ; la: croupe
générale m’à paru de cette première
pierre j il y en a un grand nombre de
Carrières ouverfés le long de la Chauffes j
ce font fes débris qui font le terreau des
champs. Ses couches' font minces & fui-
vént partout les- contours de' la furface.
Tels" furent les premiers éclairciffemens
que je thaï de la Chauffée,* maïs ils devinrent
b ien ’‘plus im p o r t a n s lo r s q u ’en
approchant de quelques hauteurs, je vis
que cette même pierre à chaux, recouverte
par la pierre fabïeufe, recouvroit elle*
même des matières volcaniques; & .dès cet
endroit la Chauffée ne fut plus faite que
de bafalte brifé.^ J'ai tourné ces hauteurs
pour arriver au Bourg de Dransfeli, iitué
fur le plus haut de la croupe générais
d e s ‘'Collines. T o u t eil pierre à chaux
fur cette croupe; mais jVi appris que tou*
tes les iommités qui s’élèvent au deffus,
ne font que de pierre noiret qui eil da
bafalte, dont le Bourg eft tout pavé. La
principale ,des Carrières e il dans la fom-
mité qui fe nommé D r a n s b c r g fort peu
diilante du Bourg.
Ma conjecture s’e il ainfi vérifiée: ces
hauteurs que je découvrois du haut des
CoJliués, dans la route de Caf'sl à Mun-
den , font les fommets de Cônes enveloppés
de pierre à chaux dans la plus grande
partie de leur hauteur | . comme ce
petit Staupenberg efr enveloppé de pierre
fabïeufe. Cette première confirmation m’a
fait obferver plus attentivement;' le haut
I des Collines-f -j’y ~âï;::vu quantité de fem-
I mités pareilles , furtout au Nord de
I Drcmsfeldi
Après avoir:' -poffé c e ’ Bourg , ori ne
I tarde pas à defeendre du côté de Got-
I lingue, j ’ai vu fur ma droite une longue
I côté, relevée," qui defeend vers la Plaine
■ par une pente douce & ilnie, & aü haut
I de laquelle e il uix petit Cône. Je foup-
çonne fort que c ’e il une Lave, recouverte
:de pierre à chaux". ]q vis les couches
de; c e lle -c i par les Carrières ; & toujours
elle fuivoient avec une parfaite régularité
les contours de la Colline.
Dès