
vérifier cette c o n je tu re le lendemain, qui
fu t hier.
Descendant du Sefebcutcl pour révenir à
Gottingue, je marchai pendant quelque tems
le long de la -cô te élevée formée par la
Lave enfévelie ; & je la trouvai partout
recouverte des mêmes couches calcaires, dont
toute la pente de la Montagne eft compo-
fée. Je les obfervai tant que le jour me le
permit; il me manqua au moment où je
les allois perdre fous le fable , qui recouvre
la bafe de la Montagne & la Plaine. On
eft encore à une grande lieue de Gottingue
quand on a defcendu la Montagne,, a in fije
n’y arrivai qu’entre dix & onze heures
du foir.
L E T-
¡ L E T T R E CX. *■
Autres Montagnes des environs de G o t t i n -
g u k * dont le noyau efl de pierre à ch au x ,
l’enveloppe de pierre fableujfe; fus-
psftes de recouvrir des Cônes volcaniques.
G o t t i n g u e , le 3 e. Juillet 1778.
M A D A M E ,
? . . . m «y ai maintenant a rendre compte à V . M.
de ma courfe à la Montagne de Gleichen
& fes vo iiln e s , dont la forme m’avoit paru
indiquer des Cônes volcaniques ; mais que
je n’ai pas trouvé telles que les attendais.
Il ferrtble d’abord que je devrois retran.-.
cher de mes narrations les chofes où jq
m’étois trompé, & où l’expérience m’a re-
d r e i f é a tems. Mais c ’eft de mes obferva-
tiôns, & non de mes fuccès, que je dois
rendre compte à V . M . ; & poyr qu’elles
5 aient