
fe trouvent de plat dans leurs, intervalles.
Il y en avoit originairement une fi grande
quantité dans quelques couches, qu’elle?
y furpaffoient le volume du fables mais pu
p ’y voit presque plus que les vuides produits
par leur deilru¿lion ; & quelques unes
de ces cavités font fi ne tte s, , qu’en y ver-
fant une matière fondue, on auroit le rel
ie f parfait du corps marin. Cependant , malgré
la matière calcaire que renfermoient ces
c a v ité s , il ne paroît rien du tput de calcaire
dans la compofition de la pierre; elle
ne fait aucune pffervp$cqnçe avec ]e$
acides. •••.;. . .......;
Ën revenant du Kaknberg vers tiaufthal,
nous vîmes une autre Sommité qui eft bien
propre encore à fixer nos idées fur la question
de la pierre à chaux, confédérée comme
é tan t, ou non, l’ouvrage des apimaux
marins ; & fur les matières pitre/cibles des
Montagnes, comme ayant é té , ou non,
de la pierre à chaux que le tems a ramenée
à fon premier élément. Cette Sommité
e ft de même totalement ¡différente de ,1a
maffe de la Montagne, & différente; encore
du Kaknberg : elle eft entremêlée de
pierre à chaux, ou marbre gris par couches,
& d’autres couches de la matière fableufç
« F
vitre/cible du Kalenberg. Il eft donc toujours
plus é v id en t, que la Mer ancienne fai-
foit des dépôts de matières terreftres,
calcaires & non calcaires,< fur fon fond de
quelle nature qu’il fut ; c ’eft-à-dire qu’elle
tranfporfoit ces matières d ’un lieu à un
autre ; q.u il s y meloit des corps marins ; &
que la fabrication des çouches calcaires des
Montagnes par les animaux marins eft une
hypothèfe fans fondement.
Ce font là auiH de nouvelles preuves que
les; Montagnes formées par la M e r ont des
çaraélères certains. L a maffe des Montagnes
du centre de la Chaîne, qui eft
de Schijle ou de Granit, ne porte point ces
caraélères là ; rien n’y indique le travail
des Eaux. Mais ces deux Sommités, <Sc
plufieurs autres dont je ferai mention, élevées
fur cette maffe primordiale, font aufifi
vifiblement des dépôts de la M e r , qu’aucune
des autres Montagnes Collines ou Plaines
, par lesquelles nous jugeons que là
^ Mer a autrefois couvert, nos Continent
Elle renfermoit donc des Moiffagnes primordiales
dans fon fe in , par quelque cau-
fe que nous ignorons ;, mais elle édifioit
auffi fur elles des Montagnes formées dè
fes dépôts ; car on trouve dans toutes ces
chat