
fir d’exàminer avec'plus d’attention les phénomènes
gui conduifent à l’une ou à l’autre
de ces conféquences, en embraiFant une plus
grande etendue de côtes, e il la raifon qui
m’empêche de former un jugement fur ce
qui e il arrivé à ces terreins bas, depuis qu’ils
font formés. A^préfent je les q u it te , &
vais entrer dans le Continent; niais je reprendrai
la relation de ma route parla H o llande./
Car après avoir vu combien ce Pays
doit coûter à garantir de la Me r; il effc in-
téreffant de favoir s’il mérite d’êtr.e con-
fervé à fi grands fraix, •
g Lettre LXXXVI. de la T E R R E. 4,1
: » 0 #
1 l e T T r e L x x x v i : /
Route ¿ ’H e l le v o e ts lu y s à Breda. 1.
B red a , le 19e Mai iq 78.
/ M A D A M E , "?
I e vais reprendre la relation de .mon,
v o y a g e , pour décrire à V . M. le pays
que j ’ai traverfé depuis mon débarquement
à Hellevoet/luys.
J’y arrivai le n e . à 4. heures du matin,
& peu après je me mis en route pour tra-
verfer l’Ifie où cette ville e il fitu ée , & me
rendre à la Brille qui e il de l’autre côté.
On s’embarque en ce dernier endroit pour
traverfer un bras de la Meufe , & paiTer*
fur une autre Iile qui fe nomme Roojcnburg.
C e t te lf le , très nouve lle , e il du nombre dq
celles dont les rofeaux ont accéléré la formation
, & qui fe multiplieroient beaucoup,
fi on laiiToit agir l’intérêt particulier.
Quand les Ifles ou bancs, en continuant
i s’é lever, commencent à s’ approcher de
c 5 la