
amoureux. L e jeune homme qui a voit dé.
liré d’abord de nous fuivre depuis
nach y ne fe confoloit plus enfuite , de grim.
per fans ceife avec nous fur les Cônes'vol.j
caniques, que parce qu’il découvoit detems
en tems fon cher Rhin L e v o ilà !.,,,
s’ é c r i r o it - i la v e c treflaillement. E t lors,
qu’enfin, après bien des foupirs, il fe re,
v i t fur fes bords, il fit voeu de ne .plus)
s’en écarter j du moins fans doute avec gens
comme nous.
Au fortir de cette dernière enceinte, on
v o it en droite ligne une grande portion du
Rhin y & cet afpeêl a fes beautés. Lî
Ville & le Château d’Oberwefel, font fur h
d ro ite , Caub e il à la g au ch e , & le Château
de Pfaffy bâti fur une Ifle au milieu da
R h in , termine la perfpeélive, comme un
Vaifleau qui entreroit dans un Canal.
Jufqaes là nous avions toujours vogué le
long de la rive gauche du Fleuve ; & toutes
les Carrières d'Ardoife que j ’avois remarquées
étoient fur la r ive droite. Mais
arrivés à Oberwefd nous traverfâmes le
Fleuve au-deflous du Château de Pfaff,
& non loin de là étoit une Carrière peu
élevée dans la Montagne. Je me fis déb
a r q u e r ^ j ’y allai. Cette Carrière e il peu
pro*
ï ê
X e t t r e CIL d e l a T E R R E . g 6 t
) -,
profonde: je ne defcendis qu’environ 40
¡pieds pour être àu niveau du travail actuel.
Là je vis diflinétement la direétion
de toutes les jijjnres. Il y en a de trois
fortes, toutes également régulières, & q u i
auroient le même droit à être appellées
kouches, s’il étoit poffible d’imaginer que
c e s Montagnes euflent été faites par cou-
\hts. Les unes féparent la bonne de la
■auvaife pierre. C e lle s -c i defcendent
brefque verticalement, dans des plans af-
lez parallèles au cours du Rhin. Elles font
iftances les unes des autres de plus de 30
ieds, dans cet endroit-là ; mais en d’au-
res Carrières elles font beaucoup plus rap-
rochées. L a tranche extérieure, qui fait
à face de la Montagne, e il de mauvaife
ierre ; c ’e il - à -d i r e que fes feuillets font
irréguliers, ou que fouvent elle n’en a
oint. La tranche fuivante e il de bonne
Urdoife; la troifième e il mauvaife encore;
p l’on apperçoit de bonne /Irdoifc au delà.
Une fécondé efpèce de fijjitres, ou plutôt
à efijjilité , fournit les Aràoifes. Ce Mur
ppais & prefque vertical *eil fufceptible de
le fendre ; mais ce n’eit pas dans le fens
pes plans qui fo r c en t les tranches; c’e il ,
erticalement au ifi, dans le fens contraire;
Z 5 c’eil